SOUL OF CHOGOKIN GX-31V - VOLTES-V RESPECT FOR VOLT IN BOX - BANDAI

Je continue mon entreprise on ne peut plus futile de me constituer ma propre armée de Shogun Warriors en version moderne. Je suis mené par des photos qui ne cessent de me hanter depuis trente ans. C'est terrible. J’en ai posté quelques unes ici. On y voyait donc tout un lot de ces mini figurines métalliques. J’ai bavé comme un porc étant gosse devant ces clichés, et d’autres du même tonneau. Je n’avais que le Goldorak et sa soucoupe, ce qui était déjà bien, mais le sale gamin gâté et pourri que j’étais voulait tout ! Ça n’a pas été possible. Je suppose que les autres robots devaient être plus difficiles à débusquer, d’autant plus que ces Shogun Warriors, mis à part Goldorak pour des raisons évidentes, eurent bien moins de succès par chez nous qu’aux USA. Il aurait peut-être fallu insister, harceler papa/maman/tonton/tata, donner les noms des robots, les marques, chercher, mais quand on a 6/7 ans… Je les ai loupés lorsque mon âge n’était qu’un chiffre. Maintenant qu’il est un nombre, je me rattrape.
Deux autres de ces Shogun Warriors mythiques sont prévus dans les mois à venir. Enfin, peut-être qu’un seul parce que l’autre semble compromis… En espérant que les stocks se refassent. On verra ça en temps et en heure. Après, on fera une pause je pense car les autres Soul Of Chogôkin ne m’intéressent pas des masses.

Voltes, ou de sa véritable appellation : Chôdenji Machine Voltes V (V pour 5 cette fois, contrairement à Combattler dont le V était pour « victory ») est également un robot ultra classique pour ce genre de série. Comme Combattler, c’est un robot modulaire. Cinq parties différentes, chacune avec sa propre fonction suivant les aventures et s’assemblant pour donner un robot complet. L’ombre de Combattler planera beaucoup sur cette review et c’est presque normal puisque Voltes fut sa suite directe.

Comme tant de séries japonaises à base de robots ou de vaisseaux de la fin des années 70, Voltes, que j’ai longtemps appelé « Volt » d’ailleurs, est calqué sur la fameuse équipe de cinq corniauds clichés : le héros parfait, le rival ténébreux et légèrement jaloux, le gras-double jovial, faire-valoir et loyal (souvent le meilleur pilote du lot ou l'as de la mécanique), le gamin tête à claques et mascotte parfaite, parfois accompagné d'une bestiole, et enfin, LA nana, belle, amoureuse en secret du héros et potiche ultime. Ne riez pas des Japonais, quand on regarde la première équipe des X-Men des années 60, il y a énormément de ça !

Il existe deux versions Soul Of Chogôkin de ce Voltes. La première, classique, sortie en 2006, se calquait sur le robot du dessin animé. La seconde, sortie en 2008 sous le nom de "Respect For Volt In Box", va plus loin et est un hommage au jouet que Popy sortît pendant les années 70. Il reprend ses couleurs claires, très "plastiques" que j'aime tant, et surtout la particularité de se transformer en char, le Voltank. Il faut savoir que Voltes ne devient jamais un char dans la série, c'est un truc totalement inventé pour le jouet. Pour moi qui a été tant marqué par cet avatar dans la vieille pub, il était impossible de louper ça. Lors de la commande, j’ai bien fait attention en optant pour cette seconde version, et sa petite boîte-valise qui m’a énormément amusé lorsque je l’ai reçu. Merci à Julien d’ailleurs pour son coup de main question envoi. Le résultat? Un énoooooooooooorme plaisir.

Imposant!

Eclatant!

Intimidant!

Enervant hein?...

Mêmes codes couleurs que pour Combattler, rouge, bleu, un peu de jaune et du métallisé.

25cm de haut.

Encore un truc totalement contradictoire chez moi. Je détestais étant gamin les étiquettes avec le nom ou des numéros sur les jouets. Mais là, j'adore!

A noter qu'un sticker "Voltes.V" était fourni à part pour qu'on le lui colle soi-même sur le bidon, chose que je n'ai pas faite comme vous le voyez. Ça aurait fait de trop. Evidemment, dans la série, il n'a rien de tout ça. C'est pour respecter l'ancien jouet uniquement.

Une construction très "carrée". J'ai fini par m'y faire.

Il ne risque pas de tomber avec de telles péniches...

On revient sur ces pieds plus loin.

Si on ne sait toujours pas son nom après ça...

Ça sent la bidouille et autres transformations...

Même construction que Combattler également ou Daitarn.

J'adore ses panards!

Du lourd, au sens propre comme figuré.

Ça vous semble peut-être un peu le bordel mais en fait, c'est très clair.

Articulé.

Un regret quand même, pourquoi y'a pas une diode qui s'allume sur la poitrine là??

(bruit d'un robot de 58m et pesant 600 tonnes marchant vers vous)

Je remarque que je n'ai pas fait beaucoup de poses du robot. Il y a pourtant plus de 140 clichés ici... Je me suis surtout concentré sur les armes les possibilités de transformation.

Evidemment, il a plusieurs paires de mimines pour faire mumuse...

Toutes les mains, fixations et autres armes à installer dans ses "manches".

Fixations classiques.

Hop! On enlève.

Et on met ce qu'on veut selon l'envie. Tout tient très bien.

Truc très drôle: l'épée pliante! On la sort de sa poitrine.

Ça donne un truc qui a besoin d'un coup de fer à repasser...

On déplie.

Et voilà. Bon, en fait, c'est juste pour faire le coup de l'épée qui apparaît. Une autre, plus belle, est livrée.

Celle-ci. Ça change tout.

Cette épée s'appelle la TENKUKEN.

Vous saviez que les gens qui avaient toujours quelque chose de long à la main (crayon, règle, épée etc.), c'était souvent pour compenser la taille de leur zigoubite qu'ils pensent, à tort ou à raison, être trop petite?

Toujours le sens du détail. Quand Voltes sort son épée, son rétrolaser change de couleur et devient un peu fade. Une pièce de couleur différente est donc livrée pour cela.

Hum... Photo tendancieuse...

Il a les mains qu'il faut pour bien la tenir en plus...

Ah, là, ça va mieux.

Avant la guillotine, on décapitait au glaive. Tout un bordel et de nombreux accidents eurent lieu...

L'épée est quasiment aussi haute que lui...

Non, ce ne sont pas des pâtes aux oeufs, mais des fouets.

Le truc est que Voltes dégrafe son ceinturon...

...comme ceci. Ça rappellera des souvenirs d'éducation douloureuse à certains ça...

Pas mal le coup de la boucle hein? Le plastique des fouets est très souple et garde bien la forme qu'on lui donne sur le coup.

Ces fouets sont les CHODENJI STRING.

Et merde... J'ai oublié de lui enlever sa ceinture pour faire cette photo... C'est comme si Goldorak avait ses astéro-haches dans les mains et ses clavicogyres sur les épaules quoi... Tant pis!

Les CHODENJI GOMA.

Ils s'attachent au bout des fouets.

Comme ça.

Encore l'oubli de la ceinture... Désolé. C'est là que vous comprenez que ces photos sont faites sur plusieurs jours et avec des séances de rattrapages...

Toutes les armes pour les bras.

GATLING MISSILES.

Une batterie de missiles donc.

Il a de quoi recevoir.

- Pool!

Assemblage de trois parties pour donner le...

CHAIN NUCKLE B.

Un peu zarbi ce truc.

Je ne suis pas très convaincu par cette arme.

Là par contre, j'adore, voici le VOLTES BAZOOKA.

Le coup de la main qui pendouille pour laisser place au canon est franchement drôle.

Il y a un vrai missile dedans.

Et qui tire vraiment! Ce système de ressort n'a pas changé depuis mon enfance... En introduire un et entendre le "clic" du ressort, ça me remonte très loin en arrière...

Avec la main pendouillante, ça fait bizarre là...

En remontant un peu plus haut l'épaule, on peut le faire tirer comme s'il avait un vrai bazooka.

- En joue... FEU!

Encore une arme bizarre, le CHAIN NUCKLE A.

Ça me fait penser à un balai à chiottes moi...

Je ne suis pas sûr que le créateur de Voltes lui-même sait à quoi sert ce truc...

Un petit truc rapide. Dans le dos de Voltes se trouve un logement spécial pour y glisser un petit module/moteur.

Ça. Le truc est minuscule.

Alors je ne connais pas bien la série mais il semblerait que cet avion, le TAKA MECHA, le transporte jusqu'à Voltes pour qu'il bénéficie d'encore plus de puissance...

Petit détour sur ce TAKA MECHA. "Imperial Family", il doit transporter Naruhito et sa femme Masako...

Le ventre, carbonisé au flash merci...

Alors on lui colle un truc transporteur sous le bide...

...et il emmène bravement le bidule. La gueule de cet avion me rappelle Raideen en version oiseau.

Voilà, une pile neuve...

Et le logement est rempli. Y'a plus qu'à refermer le clapet.

Passons aux cinq vaisseaux voulez-vous?

1 - VOLT CRUISER

Inutile de préciser que c'est la tête de Voltes. Alors, pour qu'elle devienne un joli petit n'avion, on replie le haut...

...on sort les roues...

...et voilà!

Plutôt pas mal!

- Dis-moi Joey, tu as déjà vu un cockpit?...

J'aime beaucoup ce genre de petit jet.

Die-cast, of course.

On peut lui ajouter des lames sur le bout des ailes.

2 - VOLT BOMBER

Les bras de Voltes.

Un bombardier et qui doit probablement balancer de mégas rafales d'énergie. Les petites roues en dessous sont à ajouter soi-même.

De dos.

Pas mon préféré.

3 - VOLT PANZER

Même sans le nom, on a compris la fonction de cette partie, qui est le torse de Voltes.

Le cul. Le petit clapet referme un orifice gênant...

La cabine rouge est à sortir. Les pelles sont articulées. Comme Combattler, on est également dans un trip "travaux publics"...

4 - VOLT FRIGATE

Une grosse navette dans le genre "transport de troupes".

Plutôt pas mal!

Bon, vous avez compris que ce sont les jambes de Voltes j'espère...

Beaucoup de petites choses à sortir et ajouter pour former ce vaisseau.

5 - VOLT LANDER

Une grosse jeep tout terrain.

Mastoc.

Sans doute mon vaisseau préféré parmi tous les autres.

Photo de famille.

Pas mal non?

On arrive presque au bout de notre périple avec la fameuse transformation en robot. Alors, nos cinq connards arrivent tous séparés comme on le voit ici.

Commençons par constituer la base, donc les pieds et les jambes.

On sépare le Volt Lander en deux.

On replie les cabines sur les côtés et on tourne les panneaux des vrilles pivotantes.

Voilà. Pointure 15486.

Pour le Volt Frigate, on enlève les radars et on pousse les petites bases qui servaient à soutenir ces radars. Un système mécanique s'enclenche, facilement libérable grâces aux boutons sur les côtés.

On rentre la cabine devant, on rabat les ailes jaunes ainsi que les moignons dans le bon sens pour qu'ils s'enclenchent sur les pieds.

Préparation.

Clac! Fixation solide. Les "chevilles" du robot sont étonnamment souples.

On passe aux bras et au torse.

On vire les petites roues du Volt Bomber et on retourne les lames rouges. Le système de retournement des lames est plutôt acrobatique.

Pour le Volt Panzer, on ouvre le clapet évoqué plus haut.

Préparation.

Pénétration (yum!).

Clac!

On va mettre le manteau...

Petit coup d'oeil sur les fixations.

Tout s'enclenche sans problème et solidement. Un régal!

Plus que la tête.

On décortique l'avion...

Et voilà. La tête est fixée magnétiquement.

Dernière partie (je suis crevé là!), la transformation en char. On vire les mains et on replie les bras vers le haut.

On met les capuchons jaunes sur les "manches".

On enlève la partie torse pour dégager les chenilles...

...et les faire passer devant. Là, il faut forcer.

Les chenilles doivent également être allongée. Tout est prévu mais si on ne le sait pas au début, on se retrouve avec un tank bancal. Une fois les chenilles prêtes, on remet le torse en place.

On soulève les jambes pour dégager "les chaussettes" articulées.

On couche sur le ventre puis on avance les pieds.

On ouvre les ailes jaunes.

Ça commence à avoir de la gueule.

Les petites bases, on les sort en appuyant sur le bouton sur le côté...

...et on y fixe les radars.

Et voilà.

Le VOLTANK.

Du solide.

Ça roule évidemment.

C'est une photo comme ça qui m'a tourneboulé quand j'avais 6/7 ans.

Et maintenant, je l'ai!

Réussir sa vie, c'est pas choper du galon au boulot. C'est avant toute chose réussir ses rêves d'enfant.

Bien coloré ringard, j'adore!

Mais les couleurs vont bien ensemble, c'est pas comme les Getter Robo qui mêlent jaune, vert, bleu et rouge sur un même tas de ferraille.

Le pied aurait été un système de LED pour quelques parties. Là, j'éjaculais jusqu'au plafond.

Quel pied!

Le présentoir pour les accessoires. Je déteste cette couleur blanche. Ça me rappelle les gadgets de Pif les plus merdeux...

Installer les fouets vous demandera BEAUCOUP de patience et des doigts de fée... Je le trouve mal foutu ce présentoir. On est très loin de celui de Combattler qui était un bijou de construction pratique.

Le verso de la boîte.

La question est: lequel des deux préfères-tu? Combattler ou Voltes? Il est vrai que les deux sont très semblables. Pour le robot, je crois que Combattler remporte la mise mais pour le mode tank, là, c'est Voltes qui gagne haut la main.

A l'arrivée.

Comme pour Voltron, la boîte décompose chaque partie.

Y'a du monde...

Moins d'accessoires que Combattler tout de même.

Première photo de la boîte.

Déballage et premier montage.

Je ne regarde jamais la notice.

Euh... Les mains doivent... aller... dans les bras? Non?

On enlève la capote de chaque élément...

Les chenilles m'ont fait chier au début. Il fallait d'abord les écarter puis les retourner.

Il manquait toujours un truc...

Il valait mieux s'attaquer aux jambes en premier oui...

Voilà, tu vois quand tu veux.

Ça prend forme.

C'est normal le trou dans la poitrine?

Ah, c'est mieux avec un rétrolaser!

Combattler : - T'es nouveau toi aussi?

Voltes : - Ouais, je viens juste d'arriver.

Et une photo ratée, une!

Construction du présentoir qui me déplaisait déjà.

Beurk!

On met le piaf au-dessus...

Ça se remplit vite...

...enfin, tant qu'on ne s'attaque pas aux fouets...