IRON MAN STATUE SCALE 1/6 - HARD HERO

Mon premier épisode d’Iron Man date de mon premier Strange. Logique. C’était le N°122. Et quel heureux hasard ! Cela correspondait exactement à ce que les lecteurs appelleront ensuite « l’âge d’or » d’Iron Man. David Michelinie au scénario, associé à John Romita Jr aux crayons et Bob Layton aux pinceaux, ce trio allait donner des épisodes sublimes. Sublimes dans ses histoires, avec du suspens, du rythme et surtout, un côté psychologique très fort pour le héros, Tony Stark, plus souvent en proie à ses démons intérieurs qu’à des ennemis communistes... On le verra sombrer petit à petit dans l’alcool, montrant que sous sa carapace dorée faisant de lui un demi-dieu se cachait finalement un invertébré.
Enfin, sublimes dans ses dessins, avec de véritables petits chefs-d’œuvre et une place prépondérante à la technologie. C’est là que se développa le concept des armures différentes suivant les besoins, le temps d’un épisode ou deux. Cela nous permit de découvrir, par exemple, l’armure spatiale ou la furtive. Des engins qui marquèrent les esprits des lecteurs malgré la brièveté de leurs apparitions.

J’ai de suite adhéré à Iron Man. La « tête de fer » m’a longtemps suivi dans ma vie de lecteur de comics, jusqu’à ce que j’arrête en 1994. J’ai vu les changements de dessinateurs, de scénarios, de magazines aussi, passant de Strange à Nova puis de nouveau à Strange, le retour de Layton tout seul aux crayons/pinceaux et de Michelinie au scénario, Stark jouant les Sue Ellen en replongeant dans l’alcool, perdre son empire, abandonner son armure pour la refiler à son pote Rhodey, sa déchéance, frôler la mort puis reprendre les commandes, refaire surface et redevenir ce qu'il était, sa tentative d’assassinat par l'une de ses ex et, comme pour tirer un trait sur son passé, une nouvelle coquille, la Silver Centurion, dont vous pouvez voir la review, dans la collection Marvel Legends, ici même.
Elle n’était pas laide cette armure. Pourtant, je n’ai jamais oublié celle du tout début des années 80 et les autres lecteurs non plus semble-t-il puisqu’une nouvelle, reprenant la couleur rouge et or, apparut juste avant que je ne largue totalement les comics. C’est dans les vieux pots…

Ce blog a toujours fait la part belle à Iron Man, en particulier dans ses débuts, le plus souvent avec de petites pièces amusantes issues de destockages. Mais il m’en manquait tout de même une représentant cette fameuse armure rouge et or old school, celle que j’avais toujours connue et aimée et que la plupart des vieux lecteurs considèrent comme la plus belle.
J’avais repéré cette statue Hard Hero dès 2009. En la voyant, j’avais des yeux comme des boules de Loto devant Valérie Payet… Enfin, une représentation de l’Iron Man que j’ai toujours connu, MON Iron Man à moi ! C’était… wow ! Hélas, je me réveillais un peu tard. La statue était épuisée depuis belle lurette ; quant à son prix, c’était bien trop cher pour moi, surtout qu’à ce moment-là, je n’étais pas encore équipé question partenariat. La mort dans l’âme, j’avais fait une croix dessus. Je l’ai revue passer quelque fois, dans les petites annonces, comme une ultime provocation. Un type vendait la sienne, des plans de ce genre. Naturellement, les prix restaient à hauteur stratosphérique.
J’en avais quasiment fait mon deuil et elle errait aux limites de ma mémoire, se dirigeant vers ma case psychique des « frustrations de ma vie ». Tout récemment, Bowen, continuant d’exploiter sa franchise Iron Man avec âpreté, nous offrit la fameuse armure rouge et or classique. Là, ça m’a fait du mal et je me suis sérieusement tâté. Bowen ne faisant pourtant pas partie de mes amis, voir ici, mais me disant que j’avais loupé la version Hard Hero, il ne me restait plus que ça pour palier à mes carences en fer. Quand soudain, un miracle eut lieu ! La Cité Des Nuages remis en vente la fameuse statue d’Iron Man de chez Hard Hero ! J’en revenais pas ! Un retirage ? C’était peu probable. En fait, La Cité est tombée sur un petit lot d’invendus provenant d’une autre boutique. Tout comme le coup du coffret Soul Of Chogôkin GX-04S, je vis cela comme un signe pour moi. C'était ma dernière chance de la posséder. Le destin me tendait une ultime perche de salut. Je n’ai pas hésité une seule seconde à la saisir !

Ah oui, là, c'est du lourd!

En pleine action!

36cm de haut.

Dynamique.

La statue Bowen "classic" ne peut lutter face à la Hard Hero car trop statique.

Deux couleurs pourtant mais quel résultat!

J'adore les mini réacteurs en dessous.

Voilà, Iron Man, c'est ça pour moi!

Est-il déjà bourré à cette heure-ci?...

Je vais vous blaster la gueule...

La pose avec le répulseur en avant restera assez emblématique d'Iron Man.

Rhhaaa, quel pied!

Je riais déjà étant gamin de la souplesse de cette armure qui épousait parfaitement le corps de Tony et qu'il enfilait quasiment comme un pull...

Ah vous allez les voir ses réacteurs!

Si je dois faire un seul reproche à cette statue, ce sont ces traits sur les disques de réserves d'énergie. Pourquoi??? Ça n'existe pas ça dans la BD!

Superbe anatomie. Seth Vandable s'est encore surpassé ici, tout comme il l'avait déjà fait avec la statue d'Iron Fist.

La Dynamo Pourpre?...

Fesses de requin.

Et oui, encore!

Gros socle. La statue pèse près de 2,5kg.

Rhaaa... Ces traits, non! Quelle mauvaise idée! Enfin, détail...

Hard Hero s'est encore bien débrouillé pour faire du feu avec de la résine, c'est pas si simple que ça en réalité.

A noter qu'une édition spéciale de 200 exemplaires fut produite en même temps, elle reprenait la version Stealth, mais je la trouve bien peu excitante.

The gauntlet.

Le côté brillant m'enchante.

Ça muscle le whisky...

J'aime ce sens du détail, la flamme du réacteur a cramé la roche.

Ah ouais!

La fameuse tête de fer.

Alors là, je pige pas bien. #EU22? 22, ok mais c'est quoi #EU?

Prêt à tirer.

Tout est dans le mouvement.

Vous en avez marre de voir ses panards hein?

Ça me rappelle un logo assez sinistre ça...

Rien que dans ses gants, il en cachait de la technologie...

Le fameux faisceau thoracique. Les "tétons" en haut son des sortes de prises.

Sacrées gambettes!

Tous à genoux!

A l'arrivée. Un énorme carton. Forcément.

Démoulage. Un autre énorme carton mais bien plus joli.

Ouverture.

Tin tin tin!!! Suce pince.

En entier, ou presque. Un petit montage devra se faire pour que la statue puisse tenir debout.

On emboîte le piton du socle dans la jambe et hop! Et là, je me suis senti vraiment bien. Assurément l'un des cadors de l'année chez moi et THE représentation ultime d'Iron Man old school.

BIENTÔT ! IRON MAN STATUE SCALE 1/6 - HARD HERO

Putain, là je suis content!

IRON FIST - HARD HERO

Iron Fist, cette version Marvel de Bruce Lee, sorti peu après la mort du petit dragon, est un personnage pour lequel j’ai une tendresse particulière. En effet, il fut l’un des tous premiers super-héros que j'ai connu et surtout apprécié.
C’était à la fin des années 70, peut-être les tous premiers mois de l’année 1980. A cette époque, je n’achetais pas les revues Lug comme je le fis ensuite, à savoir chaque mois. C’était une fois de temps en temps, suivant l’occasion, un voyage, les vacances, en rentrant d’une visite du toubib... Cela n’était pas moins marquant pour moi, au contraire. Ces numéros achetés par hasard, ces fragments d’histoires, me mettaient de véritables gifles moi qui n’avais encore pas vu, ni lu, grand-chose dans ma courte vie. La grande force des comics est toujours d’avoir su de suite capter l’attention du lecteur, même lorsqu’il est novice.

Je dus attendre l’année qui suivie cette histoire, et mon entrée en CM1, pour rencontrer des gens comme moi, achetant, et collectionnant, les revues Lug et Arédit-Artima, et démarrer ainsi des échanges fructueux d’amitiés factices et de matérialisme empesé. Malgré ça, je n’oublierais jamais ce matin-là de fin 1980, lorsque la maîtresse fut absente et que l’on nous essaima par petites touches dans diverses classes.
Avant d’apprendre l’absence de celle qui devait poursuivre l’enseignement des bribes du savoir qu’elle avait sottement apprises par cœur, j’avais eu le temps de sortir de mon cartable le trésor que j’avais décidé d’amener avec moi ce jour-là : le Titans N°29, probablement acheté la semaine d’avant. Je trouvais la couverture terriblement cool, et même encore maintenant, alors que c’est une pauvre bagarre entre fachos. Je pense que c’est juste pour ça que j’avais décidé de l’amener, pour la montrer parce que je la trouvais sublime. Une envie de partager cela.
Le bouquin mielleux avait rameuté une petite bande de mouches masculines autour de moi, feuilletant tous ensemble le numéro. Tout le monde y allait de ses commentaires :

- Super !
- C’est bien dessssssssssinéééééé !

- Tu pourras me le prêter après?
- Je vais demander à ma mère de me l’acheter !

En fait, personne ne lisait les textes mais tous regardaient les dessins. Avidement. Et il y avait de quoi se régaler vu qu'il y en avait pour tous les goûts : La Guerre Des Etoiles, puis Iron Fist (dessiné par le dieu John Byrne svp ! Et en plus, cet épisode incluait Spider-Man), Captain Marvel pour le côté cosmique et enfin, Les Envahisseurs pour le côté comique, encore que j’aimais bien les aventures de cette bande de guignols nationalistes, ça me permettait de voir Human Torch. Un androïde volant en flamme, pour un gamin de 7/8 ans, quel pied !
Bref, avec ce numéro en ma possession, j’étais devenu l’attraction du jour. Et puis il fallut repartir, afin d’être dispatché dans les classes, comme de vulgaires colis, pour passer cette journée blanche. Je n’avais pas encore ce sésame que beaucoup m’enviaient par la suite : un mot dans mon carnet (à moins que ce n'était une lettre manuscrite...) écrit et signé par ma mère qui me permettait de rentrer chez moi en cas d’absence du prof. Je revois encore la tête du dirlo devant ce mot un an plus tard lors d’une nouvelle absence, c’était imparable. Cela déchargeait l’école de responsabilité envers ma personne. Je laissais derrière moi mes petits camarades, devant passer toute la journée à l’école à s’ennuyer tandis que je rentrais chez moi tranquillement, savourant déjà cette journée entière à ne rien faire.
N’ayant pas eu le temps de ranger le divin exemplaire dans mon cartable, ou peut-être ne l’avais-je pas voulu, je le planquais sous mon pull, comme ces gosses ayant volé quelque chose dans un supermarché. C’était peu pratique mais il était là, tout près de moi.

Le tri sélectif continuait, effectué par celles que l’on appelait « les dames de services », terme qui désignait les rombières affectées à l’entretien de l’école, mais dont la fonction était extrêmement extensible suivant les situations. D’étage en étage, elles frappaient à une porte, présentaient la chose, prenaient une poignée d’élèves orphelins de ma classe et les laissaient aux bons soins de Mme Machin ou de M. Bidule. Du hasard total !

Je me planquais derrière les autres lorsque je voyais une tête d’enseignant que je n’aimais pas, et il y en avait beaucoup. Hélas, au fur et à mesure des visites, le groupe se réduisait comme une peau de chagrin et mon tour allait bientôt venir ; quand soudain, le paradis s’offrit à moi ! A l’ouverture de la porte, ma petite prof chérie, adorée, vénérée, nous présenta son beau visage, c’était celle qui m’avait tout appris, ou presque, en CP. Cela datait de deux ans et pourtant, c’était déjà inoubliable. C’était ma chance ! Sortant du rang, je me mis bien devant cette fois. Elle me vit, me reconnut de suite et me pris dans sa classe, à défaut de ses bras. Ça viendrait bien des années plus tard ça… J’étais sauvé et par un ange divin.
Je ne suis pas superstitieux mais j’ai toujours pensé que ce Titans N°29 m’avait porté chance ce matin-là.

Je connaissais, et louchais déjà, sur cette statue d’Iron Fist depuis près d’un an. Sa seule vue avait remonté en moi les souvenirs racontés ci-dessus. Quel bel hommage ce serait ! En plus, la statue n’était pas trop chère dans son édition classique. C’était véritablement une affaire, mais même en promo, ça restait une somme. Pas énorme mais pour un personnage secondaire, tout de même… Ma femme, toujours chérie, toujours adorée, et encore plus vénérée qu'avant, le savait et, cherchant un cadeau pouvant me faire plaisir lors de notre dernière entrevue le mois dernier, elle décida donc de me l’offrir. Ôôôôôôôhhh…

Merci ma chérie, tu as rendu ton homme très heureux avec ce cadeau, même s’il ne vaudra jamais ta présence. Trente ans après, on a encore bouclé une sorte de boucle là avec ça. Cette distance entre nous, ainsi que ces obstacles de la vie, font que tu me manques beaucoup et c’est pour cela que je me mets toujours un peu de ton parfum sur la manche de ma veste avant de partir. Le soir, j’ai l’impression de t’avoir tenue la main toute la journée.

Une merveille!

Quelle pose!

Quel dynamisme!

Quel charisme!

Sculptée par Seth Vandable, qui pourtant n'a pas toujours fait de belles choses (remember sa statue Bowen de Ms. Marvel?), cet Iron Fist, et la collection Hard Hero en général, troue le cul tout simplement!

Tout le personnage, l'essence même, de Iron Fist est dans cette statue.

Beaucoup la considère comme la représentation ultime de ce personnage, écrasant même la version Bowen, assez fade d'ailleurs.

Faites place!

27cm de long.

Les testicouilles n'ont pas été oubliées...

On revient sur le poing de fer après.

Il n'a pas été dispensé d'EPS étant gamin lui...

Le chausson fait presque penser à du tissu.

34cm de haut.

Ne pouvant coucher la statue, ni de dos ni de face sans risquer de péter quelque chose (ceinture ou autre), je l'ai juste soulevée pour faire cette photo. N°165 donc.

Le socle, imposant et rustique.

Danger! Chantier de démolition. Interdit au public. Port du casque obligatoire. Men at work etc...

J'aime les shurikens plantés dans la pierre. Il en faut de la force...

Cette statue existe également en version spéciale, avec un costume rouge du plus bel effet limitée à 250 exemplaires. Malheureusement, le prix n'était pas le même; de plus, je suis bien trop psychorigide pour tolérer cette couleur. Iron Fist, son costume est vert, point!

Cette statue pèse plus de 3,5kg! Un truc de fou! Je ne suis pas habitué à des jouets aussi lourds et ça m'a presque fait peur pour mes vitrines. Je sais bien que chaque tablette peut (théoriquement) soutenir jusqu'à 6kg chacune mais quand même... J'ai vu une photo où un type avait acheté les deux modèles de cette statue (classique et spéciale) et les avait mis ensemble sur la même tablette d'une vitrine Detolf Ikea, comme les miennes. Près de 7kg! Plus un buste! Y'a des fous!

Quel mouvement! Vandable s'est surpassé ici.

Baraqué!

L'anatomie est parfaite.

Certains reprochent à cette statue les grosses mains. Je ne trouve pas, de plus, c'est un karatéka, pas une couturière...

Il en jette bien le père Danny!

Le fameux poing de fer. Pas simple que de retranscrire de l'énergie en plastique ou résine. Ici, cela évoque du verre en fusion mais c'est plutôt pas mal. J'aurais peut-être vu un autre coloris que orange.

Méga patate!

La traînée d'énergie rend bien.

Ce serait la statue d'un autre, je ne pourrai m'empêcher d'écrire sur la semelle un truc du genre "44" ou "Topy"...

Un mois après son acquisition, elle est toujours sur mon PC, je ne m'en lasse pas.

Il s'en dégage une puissance, mais également une sagesse rares. Point de psycho haineux ici, juste un type sûr de lui et calme.

Je me demande ce que ça donnerait un costume comme ça sur un vrai mec. Direct la Gay Pride pour lui?

Ce tatouage me ramène loin en arrière...

Autre reproche mineur, ce n'est pas du doré sur le costume mais du jaune. Ça rend sans doute mieux ainsi. Hum... Costume vert et jaune/doré, logo ailé... N'aurai-je pas fait là un transfert de Phoenix à Iron Fist?

- YA-HAA !

Alors, le jour de son arrivée. Vous avez vu le colis, énorme, lors de la preview, voilà l'ouverture. Un gros Marvel m'accueillait, ce qui fait toujours plaisir.

Sorti de son carton, la boîte en elle-même avec sa capote sur le dos... D'habitude, je fais une photo avec la pièce et sa boîte derrière en guise de fin mais là, j'ai eu la flemme. La boîte est trop grande, il fallait que je retire une étagère, des livres... Pfffff...

Ouverture. Un petit carton publicitaire pour le site Hard Hero, et ce slogan qui pourrait presque me servir d'épitaphe: "There's no school like the old school" Hard Hero a tout pigé!

Le cercueil de polystyrène. Moment angoissant avant l'ouverture, que vais-je trouver dedans? Une statue en miettes, j'ai lu suffisamment de topics sur de TRES désagréables surprises de ce genre pour ne pas y penser.

Ouverture. Le linceul recouvre encore le corps...

Non, tout va bien! Je respire mieux!