SOUL OF CHOGOKIN GX-50 COM-BATTLER V - BANDAI

Chôdenji ("super électromagnétique") Robo Combattler V ("V" pour "victory") m'a toujours fait de l'oeil et ce, depuis très longtemps. La première fois, c'était lorsque je le voyais dans les pubs des mini Shogun Warriors. Il en faisait partie, sous le nom de "Combattra", même si ce n'était pas lui le plus voyant. Et puis, il y eut les comics. Je ne sais plus comment j'ai pu en lire à l'époque car je ne crois pas que ces BD furent importées en France, aussi bien par Lug que par Arédit (et c'est bien dommage car elles auraient cartonné) mais j'ai le souvenir d'en avoir vu.

Combattler est un robot très classique des années 70, non inventé par Go Nagai mais qui n'aurait jamais existé sans lui. Il est piloté par cinq jeunes gens dans le trip le plus classique façon Gatchaman : le héros, le rival, le gros lard loyal, la pétasse et le gamin-mascotte. Il fut l'un des rares élus parmi tous les robots japonais à investir les publications Marvel à la fin des années 70 dans une publication spéciale mais qui sentait à plein nez la franchise. Aux côtés de Danguard Ace et de Raideen, et sous le coup de pinceau d'Herb Trimpe, que tous les fans de comics connaissent pour son travail sur Hulk, ils combattirent d'autres robots, monstres géants et autres menaces spatiales bien débiles. Jetez un coup d'oeil sur ce lien ici, vous en aurez un bon morceau. Développez en cliquant sur "dévoilez les infos concernant l'histoire". Franchement, ça vaut le coup.

Lorsque j'ai vu l'an dernier Combattler revenir dans une nouvelle version, la GX-50, corrigeant ainsi les quelques défauts du GX-03, je me suis dit que j'aurais bien du mal à résister à ses assauts. Seul son prix, assez conséquent en euros, m'avait arrêté. Et puis j'avais d'autres trucs prioritaires. Mais depuis l'été 2009, le prix n'est plus un problème. Et je me le suis offert en décembre. Le plaisir fut hautement au rendez-vous.

Combattler n'est pourtant pas un robot qui pourrait me plaire. Il est carré, cranté, se transforme un peu n'importe comment. Mais ses couleurs sont belles, il a une bonne gueule et en impose. En fait, inconsciemment depuis quelques mois, et je viens de le réaliser, j'essaye de réunir tous ces Shogun Warriors en version Soul Of Chogôkin parce que je n'ai pas pu tous les avoir quand j'étais gamin. C'est aussi bête que ça.

Cette review est une première puisque les photos ont été entièrement faites au flash. Vu l'époque et la météo, je n'ai pas eu le choix. C'était ça ou attendre un hypothétique rayon de soleil et sans doute prendre du retard. D'autant plus que j'attends pas mal de choses ce mois-ci. Je déteste voir le boulot s'entasser, ça devient vite insurmontable et je suis déjà assez faignant comme ça.

Le résultat final m'a surpris. D'une part, parce que j'ai fait ces photos en l'espace de trois soirées, tranquillement mais finalement bien plus rapidement que les autres fois qui s'étalaient sur plus de quinze jours jours lorsque je devais attendre la bonne lumière et tout simplement être là, et de l'autre sur l'aspect qui n'est pas trop mauvais à mon goût. Bon, certaines photos sont bien trop éclairées c'est sûr, la lumière intensifie souvent le côté plastique et métallique, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais, à choisir, je préfère encore ça que mes catastrophiques clichés des Mazinger Angels, toutes sombres. Là, vraiment, je n'en suis pas content du tout. Si j'avais le temps, je les referais mais je préfère me concentrer sur le neuf que le vieux. On verra avec mes prochaines pièces si je continue sur ce sentier lumineux ou pas...

Avec ses 24cm de haut, c'est un robot gigantesque pour la collection SOC. Mais il y a plus grand encore. Je vous rassure, je ne les choisis pas en fonction de leur taille.

Beaucoup de roues.

Michelin présente...

Des couleurs qui pulsent bien.

Un côté jouet indéniable.

Jambes, ventre et torse en die-cast.

Il est très lourd.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait une photo comme ça tiens.

Ouh, ça carbonise le flash là... Et je l'ai pourtant mis au minimum.

Ça sature sec...

C'est la chenille qui redémarre...

Du lourd.

Mais non ce n'est pas ridicule.

Une très grande qualité dans ce robot.

A chaque fois que ma femme voit un de mes nouveaux robots, elle me dit: "Mais tu l'as déjà!" Pour elle, ils se ressemblent tous. Elle n'a pas tort...

Les mains de base, préhensibles (même le pouce est mobile) et qui se glissent dans la "manche" comme on le verra plus tard. Notez le bout des doigts permettant de cracher flammes et missiles. On voit également un piton permettant d'y accrocher des armes.

Comme ceci.

Ce ne sont pas des Planitronks.

Ce sont les CHÔDENJI YO-YO. Et oui...

Des rayons d'énergie sont livrés. Ils sont assez fragiles.

En fixant les mains plus grandes (on voit ça plus bas), puis ces rayons et les yo-yos au bout, ça donne ça. Merde, j'aurais dû lui enlever ses yo-yos sur les bras et hanches. Là, c'est comme si Goldorak avait ses astéro-haches en pogne et toujours les clavicogyres sur les épaules... Tant pis.

Personnellement, je trouve ça formidable. Mais autour de moi, on a beaucoup ri devant le ridicule de la chose... Je vous méprise rieurs!

Il aurait fait un malheur dans la cour de récrée avec un yo-yo Coca-Cola en 1984 lui...

Encore des yo-yos sur le bas de son jean!

Ils se retirent et se remplacent par une version Tabasco.

Clac!

Ce sont les CUTTER KICK.

Les deux paires de mains géantes.

Pour les fixer, on rentre les petites mains dans les "manches" et on fixe les grandes dessus.

Une allure très Foreman.

Les combinaisons sont possibles évidemment.

Façon Raoh...

Point de piton dans ces mains mais une fente.

Deux pitons sont livrés, évoquant clairement des briques Lego.

On les fixe comme ceci dans chacune des mains.

On met un des rayons au milieu puis on fixe les deux mains ensemble. Ça donne une sorte de Final Flash, ou un jet d'urine mal contrôlé... Mais ça ne sert pas à ça.

Voici le CHÔDENJI YO-YO DOUBLE CUTTER. Il est très gros.

Vous ouvrez l'oursin en deux, ce qui n'est pas facile tant l'attache tient bien et les pointes sont blessantes. Ce genre de jouet serait clairement interdit de suite aux enfants.

Une fois ouvert, vous fixez le bout du rayon d'énergie entre les deux Double Cutter et vous refermez le tout.

Ça pèse son poids tout ça et le rayon d'énergie peine un peu. Faut éviter les mouvements trop violents quand il est comme ça.

Autre arme, le CHÔDENJI SPIN.

Pour l'installer, un peu d'exercice. On remonte les bras.

Les épaules doivent être très hautes mais ça ne pose aucun problème tant le robot est parfaitement articulé. On "range" les mains dans les "manches"...

..et l'on fixe le harpon dans ces "manches".

Il peut aussi faire office de paratonnerre...

De face, ou presque...

Vous êtes un ennemi et vous voyez ça qui vous arrive dans les dents en tourbillonnant, hum...

D'autres armes et qui nécessitent toutes le petit capuchon bleu du milieu. Voyons ça.

Le cabochon se fixe de la même manière que le Chôdenji Spin. Ça fait prise électrique là hein? Vu le nom du robot, c'est presque normal...

Mais au lieu de le brancher, vous pouvez y fixer ce tuyau d'aspirateur, le FIRE PART,...

...pour y mettre au bout cette pince géante: le BATTLE GULEGGAR.

J'ai lu que Combattler l'utilisait pour choper ses adversaires par le cou...

La pelleteuse est articulée évidemment.

Vous pouvez également y fixer le CHÔDENJI CRANE.

Pour taper quand les voisins du dessus font trop de bordel...

Le truc bien méchant.

Enfin, mon préféré, le GRILLE-PAIN ATOMIQUE...

Oups! Pardon! je me suis trompé, c'est le ATOMIC BURNER!

Avouez quand même que ça y ressemble...

Que serait ce genre de robot sans ses épées, astéro-haches et autres lances? Evidemment, Combattler adhère au club.

Il vous présente ses TWIN LANCER.

On dirait des panneaux de signalisation...

Elles peuvent se fixer ensemble pour ne plus faire qu'une.

Autre arme, et là particulièrement jouissive pour moi, le BIG BLAST. Comme vous le voyez, c'est un gros missile façon V2. J'adore! Allô von Braun? Sors tes avocats, y'a du plagiat dans l'air!

Pour le mettre en place, faites sauter le capuchon jaune sur la ceinture de Combattler. Utilisez toujours des leviers non métalliques pour ça, ça évite les rayures. Moi je prends souvent un cure-dent.

Je ne veux entendre aucune remarque graveleuse sur ce missile et l'endroit d'où il est tiré!!

Oui oui, je sais... C'est équivoque.

En forme Combattler en ce moment...

J'adore le petit tube transparent servant de fumée et de flammes.

Vous pouvez changer le haut de la fusée pour y fixer une triple tête, le BIG BLAST DIVIDER.

Bon, vous avez bien ri? Bande de gosses va! On passe à quelque chose de plus sérieux, la transformation en char.

Comme Getter Robo, Combattler est un robot modulaire, comme on le verra plus bas. Plusieurs parties se fixent ensemble pour former le robot complet, mais ce robot peut devenir quelque chose d'autre ensuite. Pour cela, il faut lui faire faire quelques contorsions... Tout d'abord, on rentre les mains, on tourne les bras dans l'autre sens puis on les replie vers le haut.

Comme ceci.

On fixe les poings.

Face à terre.

On lui retire les yo-yos des hanches et ses chenilles dans le dos.

On les prend et on les fixe à un support fourni (à droite) pour chaque côté.

Cela donne ça.

On remet tout ça sur les fixations des chenilles.

Voilà.

On replie ces fixations sous le robot. Les articulations de ces chenilles sont véritablement un petit chef-d'oeuvre de construction.

Ce char commence à prendre forme mais il lui manque beaucouo de stabilité.

Les genouillères sont réversibles. Derrière chacune se cache une fixation...

...sur lesquelles viennent se greffer des roues façon Boeing.

Là, ça tient déjà mieux.

On replie les pieds dans le sens de la marche.

Et on n'oublie pas de les avancer.

Ça roule!

Et voilà, c'est terminé!

Prêt à tout défoncer sur son passage!

Faites place!

On sent encore beaucoup le robot. D'autres se transforment bien plus en profondeur et on devine tout juste le tas de ferraille.

J'aime ce côté plastique-die cast coloré.

Après le bulldozer ou l'explosif, on devrait braquer à coup de Combattler dans les banlieues pourries!...

Ce char s'appelle GRAND CHAR. En français dans le texte svp.

N'oublions pas de sortir les mini mitrailleuses des "oreilles".

Passons maintenant aux différents modules de Combattler. Ils sont désignés par un numéro et un nom. La tête est le 1 et s'appelle le BATTLE JET.

On appuie sur le visage, un système de ressort accepte la pression et permet de faire coulisser le panneau.

On sort les roues.

Un p'tit avion sympa.

Un peu insecte sur les bords.

Diesel?...

Le cockpit s'ouvre...

...ainsi que cette espèce de crête. C'est un truc magnétique d'après la notice.

2, BATTLE CRASHER. C'est la partie torse et bras du robot.

Une sorte de F-117 en plus coloré...

On aimait la couleur dans les années 70...

Les petites ailes, que vous avez deviné sur le robot et qui était repliées dans ses bras, se déploient. Il en a aussi dans les jambes comme vous le verrez.

Le cul, pas très beau.

Toutes ces roues tournent évidemment.

Le dessous.

3, BATTLE TANK. Le ventre du robot. Là, un gros flash m'est venu de suite en le voyant. C'est presque un clone de la troisième partie de la navette d'Ulysse 31, Vires.

L'arrière, moche mais ça tranche moins sur ce genre d'appareil.

Vous devinez déjà ce que c'est.

Le dessus m'évoque ces sondes spatiales visitant Mars toute seule, avec des panneaux solaires en guise de batterie.

Le canon se fixe dessus.

Il pivote.

Deux petites pelles mécaniques se déploient.

On se demande si c'est un tank ou un bulldozer...

On voit bien le système pour les replier mais c'est une belle galère que de les remettre dans leur logement ensuite. J'en ai chié après avoir fait ces photos. Il faut que l'articulation du haut tourne et se replie ensuite. On n'a pas d'appuis, c'est tout petit, les articulations sont dures... Argh!

Néanmoins, comme disait Michael Jackson, j'aime beaucoup cet appareil.

4, BATTLE MARINE. Un curieux vaisseau sous-marin alors que je le voyais bien plus comme un avion.

Oui, ce sont les jambes du robot, bravo...

L'espèce d'avion en tête sert d'accrocheur lorsque l'on y fixe le tank-bulldozer.

D'autres ailes, (rouges en haut et jaunes en bas) repliées dans les jambes quand il est en robot.

Il y a besoin d'un train d'atterrissage sous l'eau?

Une bonne navette.

De grands panneaux sont fournis afin de faire un truc du dessin-animé.

On les fixe dans les jambes.

Ça fait un peu hangar...

Une bonne ligne quand même.

Die-cast oblige, les jambes sont un peu trop lourdes pour tenir droites comme ça, alors je me suis aidé du mur.

On dirait une pince géante...

En fait, c'est pour transporter le tank.

A moins que ça ne soit leur mode de reproduction...

Les chenilles se mettent sur les "pieds" du panneau.

Un ensemble solide.

Enfin, le dernier, le N°5, le BATTLE CRAFT. Les pieds du robot.

Le puissant aimant au milieu réunit les deux péniches.

Ça me fait penser au Varitank un peu...

Les semelles. On voit le système qui permet de faire sortir les pointes.

Avec toutes ces roues et réacteurs, s'il n'avance pas, c'est incompréhensible.

Et hop!

Bulldozer, pelleteuse, foreur... Un robot fait pour le BTP ce Combattler!

Les cinq éléments ensemble.

Si si, y'en a bien cinq!

Le 3 et le 4 sont encore collés ensemble, ah ces deux-là, je vous jure...

Bon, je ne pouvais finir cette review sans vous faire la transformation complète du robot à partir de ses cinq éléments.

5 arrive à pied, se sépare. 4 se pointe...

...replie ses ailes et s’emboîte dessus. Aucun problème de fixation. Je le redis encore une fois, ces robots sont des chefs-d'oeuvre d'ingéniosité.

3 est là. Il se débarrasse de son canon et range ses chenilles.

Il est prêt à s'encastrer sur 4, qui en profite pour serrer ses jambes sinon il ferait marcher Combattler comme un canard et ce serait contrariant.

Le petit bouton entre les antenne permet de séparer 3 et 4. Pas la peine de tirer comme un sourd dessus donc. Avec les Soul Of Chôgokin, si ça ne vient pas, c'est que vous vous y prenez comme un manche.

2 se ramène.

On sort les bras et commence à replier les ailes.

On les "range" dans les bras.

On tourne ces mêmes bras.

On remonte la poitrine qui avait été baissée, pour avoir la cabine bien en face.

Voilà.

Et on fixe 2 sur 3, en prenant bien soin de commencer par le dos. On pose le coin du dos et on ramène sur le devant. Ça s'enclenche magiquement et très solidement.

Enfin, la tête.

Le logement est prêt à l'accueillir.

On glisse la cabeza dedans.

On prend bien garde à faire glisser la petite languette avant dans le logement.

On referme les pitons du côté sur le cou et c'est fini. Combattler est prêt à vous botter le cul!

Le présentoir, très chargé.

Tout est là. Le logement vide en bas, c'est pour les roues derrière les bras. Je les laisse sur le robot.

Un mini sticker brillant pour le logo.

Des millions de tonnes de métal, crédible...

Avec sa boîte. Une pièce d'exception pour moi et une superbe acquisition. On verra si je me paie sa base cette année. Je commence à me faire à ces robots carrés. Un nouveau devrait arriver prochainement. Suce pince...

Le verso. Le recto est ici.

A la réception.

La boîte ressemble à celle de Voltron.

Une belle notice. Dedans, les photos des quatre Combattler sortis par Bandai depuis 1976. Que de progrès depuis!

Un coffret bien plein.

Premier montage.

Un moment toujours émouvant.

Salut!

J'avoue, je les ai fait rouler.

On ne peut lutter contre la force magnétique.

Ça commence à prendre forme.

J'avais enfin compris dans quel sens il fallait enclencher le torse et le ventre.

Je croyais que c'était fini mais non. Regardez comme il a les jambes écartées. Je ne les avais pas resserrées. On dirait qu'il a un épi de maïs planté là où je pense...

Et oui Goldo, t'es un peu petit à côté de l'autre mais rassure-toi, tu restes quand même le plus grand pour moi.