En attendant le premier
catalogue de jouets dans ma boîte aux lettres, coutume habituelle de ce blog depuis trois ans, on va se replonger dans un ancien datant de 29 ans déjà: le catalogue du Printemps de 1983. Ça ne va pas nous rajeunir.
Un tout grand merci à Nathalie pour les scans.
Couverture recto-verso. On sent de suite une prédominance de l'espace.
Sommaire et Monsieur Lapinou qui garde votre pyjama pendant que vous êtes à l'école. Un gardien de confiance.
Ourson personnalisable à droite. Avec un feutre, vous, ou Maman, pouvait écrire votre prénom. Kévin, Kimberley, Mouloud...
J'avais fait croire à une petite cousine que l'acrylique, c'était de la fourrure et donc, la peau d'un animal. Elle en fut très troublée.
Tiens, nos amis
les Schtroumpfs, c'est vrai que c'était la pleine mode en 1983.
Ah Fisher-Price... L'iPhone à roulettes là à gauche, je l'ai eu, comme tous les gosses de mon âge je pense. J'ai en stock une photo de mon garage, toujours Fisher-Price. Faudra que je la passe un de ces jours.
Ah Fabuland... J'en ai eu aucun mais je les ai presque tous eu. J'explique. Avec une gamine que ma mère gardait à la fin des années 70, début 80, on voulait ces jouets. La pub passait beaucoup à la télé. Mais bon, comme tous les trucs Lego, ça valait assez cher. Et les boîtes étaient bien trop nombreuses. Alors, on a décidé de se les fabriquer nous-mêmes avec du carton et des feutres. Je les dessinais suivant les modèles des pubs dans les catalogues puis elle les découpait et les coloriait. On s'est retrouvé avec des dizaines de petits personnages tout plat, à gueule d'animaux mongolos, et coloriés à la hache. Et bien vous savez quoi? On s'est éclaté avec! Le pouvoir de l'imagination...
Le Coiffeur Play-Doh. On a tous en mémoire cette pub, avec les poils et cheveux qui sortaient de la tête du bonhomme, comme si on perçait de gros points noirs... Bon, la pâte à modeler Play-Doh était ultra toxique à cette époque mais bon, ça nous a renforcé notre système immunitaire je suppose.
Encore des nabots bleus...
On commençait à faire de la pub pour des cartes de crédit dédiées uniquement à la consommation...
Bon, on attaque
le coin des filles. Je ne pense pas assez à mes lectrices. Le dénommé "Vincent" a un problème de gueule... A droite, une poupée Bella, on a tous connu cette marque par nos soeurs ou cousines.
Tinnie, dont on avait déjà largement évoqué le cas
ici.
A droite, la poupée Sheila...
Un malheur ne vient jamais seul, la reine des poufs en personne est là:
Barbie.
Il y eut une mode des boîtes de maquillage aussi au début des années 80. On avait le choix, pour les gamins laids, on pouvait se grimer en clown et amuser la galerie. Et si on était jolie, comme
les concours de Mini Miss n'existaient pas encore,
on pouvait se maquiller en prostipute et aller mendier des bonbons ou un jouet à un tonton un peu vicelard...
A gauche, le jouet idéal pour les machos et autres islamistes. A droite, encore une guillotinée à coiffer comme on en avait déjà vu une
ici.
En haut, la boîte pour faire la cuisine, et ici, la maison à entretenir puis la poussette pour promener l'enfant. Le destin d'une femme dans la société dite "moderne"...
On largue les nanas et on arrive chez les garçons. Enfin!
A gauche, une voiture à pomper... Jamais vu ça avant! Ça devait être fatiguant...
La grue Joustra, que j'ai eue en jaune étant tout gamin et avec laquelle mon père et un de mes oncles ont joué toute la journée avant qu'elle ne soit démolie par un pigeon entré accidentellement par la fenêtre ouverte... Les histoires rocambolesques.
Le circuit Darda à gauche. Un jouet phare des années 70 et qui se mourrait à cette époque.
Les voitures radio-guidées inondaient le marché...
Circuits de voiture, qui amuse bien plus papa que le fiston, et le train électrique, qui gonfle toute la famille...
Une 4CV en 1983, hum... Les Meccano à gauche, je suis complètement passé à côté, j'en ai jamais eu même.
C'est pas beau ça madame?
Daltanious en version Popy! Il n'a pas à rougir de sa version SOC sorti 25 ans plus tard.
Action Man et
Big Jim face à face, quel match! Le Action Man là semble superbe mais bon, la navette de Big Jim, c'est pas de la merde non plus. Je peux avoir les deux?
Jeux éducatifs. On peut enlever le mot "jeux" je crois car on s'amuse rarement avec ces trucs. C'était tout de même beaucoup plus facile de se faire offrir ça par ses parents, qui pensaient sincèrement que ça allait nous aider dans notre scolarité, qu'un robot japonais... Putain de vie!
Air Chute de Mako, alala... A droite,
Arkanoid en version dure...
Une amie avait un jeu sur les régions de France, c'était pas idiot. A droite, encore de la vermine bleue...
"Carrières, célébrité, fortune, bonheur"... Un jeu sponsorisé par
Bernard Tapie?...
Le potier... Comme si l'école maternelle n'avait pas suffit à nos parents lorsqu'on leur ramenait pour la fêtes des mères ou des pères des cendriers en plâtre de 30kg peints en orange... A droite, un truc qui ressemble furieusement à des Tamagotchi avant l'heure...
Grande mode des jeux électroniques, entamée dès 1980. On en a vu un bel échantillon
ici.
Un Merlin bleu, je ne connaissais pas.
A la frontière de l'éducatif et du jeu. Donc, chiant...
Là, on tape dans le luxe.
La Vectrex, c'était un rêve à cette époque.
Coleco à gauche, Intellivision à droite. Ça se bagarrait sec! Comment on pouvait jouer avec des manettes ressemblant à des téléphones portables?
On se sent un homme quand on sait faire du vélo sans les stabilisateurs.
Certains dépriment en voyant les décorations de Noël, moi non, ça me rend toujours très nostalgique.