SOUL OF CHOGOKIN GX-33 - SPIDER-MAN & LEOPARDON - BANDAI

Leopardon fait partie de ces trucs TOTALEMENT improbables en provenance directe du Japon (ça va souvent ensemble !) et dont eux-seuls ont le secret. Derrière ce nom se cache le robot géant que le Spider-Man nippon, série télé sortie à la fin des années 70, utilise pour se battre contre les méchants ennemis pas beaux. Et oui, vous avez bien lu, un robot géant pour notre homme-araignée. Il n’avait pourtant pas besoin de ça en plus tant le personnage mariné à la sauce soja en trimbalait déjà. Imaginez. Un japonais type, donc pas très grand et pas très musclé, dans un collant moule-burnes en lycra, tellement serré qu’il laisse apparaître les élastiques de ses sous-vêtements, une cagoule aux yeux bridés, une sorte de gros bracelet électronique argenté au poignet qui sert aussi bien de lance-toile que de récepteur-émetteur, des combats façon X-Or, des trucages à la limite de l’amateurisme, une voiture griffée araignée, une moto aussi… Bref, un pudding de tout ce que les séries live japonaises peuvent produire depuis déjà plus de quarante ans, mais sur un personnage américain à l’univers clairement défini. Pour les fans de Spidey, le choc peut être brutal. C’est simple : on adore ou on déteste cet encodage japonais. Dégustez ce générique d’intro :




Soyons juste tout de même. Le Spider-Man nippon est craignos mais l’équivalent ricain, incarné à la même période par Nicholas Hammond, ne vaut pas mieux non plus. Matez ceci :




Avec ses grosses bottes, ses gants de vaisselle, son masque aux yeux argentés tous ronds et sa ceinture disco, on est loin d’un Tobey Maguire sous la houlette de Sam Raimi et des effets spéciaux de John Dykstra. Mais qu’importe ! J’aime ces premières tentatives très naïves de portage à l’écran de l’univers des super-héros. Les producteurs ont voulu coller au maximum à l’univers du comics et c’était bien là le problème. En BD, ça en jette mais une fois en 3D, ça schlingue un peu. On se rappelle dans le même genre des différents téléfilms sur Captain America, voir ici.

Ce coffret fait partie de ces Soul Of Chogôkin largement secondaires pour moi et le moment est venu, je crois, de m’occuper de ces pièces secondaires vu que les prioritaires ont été acquises ces derniers mois. Et oui, je commence à avoir épuisé le stock. A l'heure actuelle, 21 SOC trônent chez moi, ce qui est assez peu finalement quand on sait le nombre faramineux que Bandai a sorti depuis un peu plus de dix ans. Entre les doublons à peine améliorés et autres versions black/silver/gold/contreplaqué, ça fait du peuple… Je n’envie pas particulièrement ceux qui les ont tous tant cela doit être problématique à entreposer/exposer.
Je regardais Leopardon depuis plusieurs mois déjà mais bon, sans baver non plus. Un peu comme Jeeg à l’époque, je le trouvais très amusant de par son côté improbable. L’épuisement de ma wishlist de « priorités prioritaires », ainsi que son prix assez bas, a fini par me convaincre de le prendre. Et puis, c’était fort, il me permettait de lier ensemble les deux mamelles de ce blog, à savoir comics et robots japonais !

Ça sent le Bioman!

Majoritairement du die-cast.

La tête de léopard dans le dos...

Il est très lourd pour sa taille.

Mais non ce n'est pas ridicule, il est formidable.

J'aime les détails mécaniques sur les bras et les jambes, chose que HD n'a pas su faire sur leur Odysseus.

Et les grosses touches de toile un peu partout...

Mastoc.

Bandai n'a pas été avare sur le die-cast ici.

Mastoc mais pas rigide.

Tout le robot est parfaitement articulé.

Faudra m'expliquer pourquoi les Japonais ont choisi de croiser une araignée avec un léopard...

Sympa le sac à dos...

Voyez, du solide.

Il vous fera de l'usage.

Y'a du Transformers chez lui...

J'aime sa gueule.

17cm de haut.

Il se plie de bonnes grâces...

Cette paire de bras est la plus articulée, l'autre comme vous le verrez est plus raide.

Let's go!

POUM POUM POUM...

Baissons les bras...

Système d'articulation classique et solide.

L'autre paire de bras, qui permet d'éjecter les poings.

Fixés. Ils font plus petits que les autres mais c'est normal puisque ce sont ces bras-là qui serviront pour la transformation en vaisseau.

Articulés aux coudes mais pas aux épaules.

Les petits boutons sur les avant-bras permettent d'éjecter les poings.

ARM ROCKET!

Les poings éjectables.

Comme beaucoup de robots japonais, Leopardon a lui aussi une épée géante, la SWORD VIGOR.

Les mains ouvertes sont adaptées à tout ce que notre copain entoilé doit tenir.

Crédible hein?

Oui oui, crédible...

Fais gaffe, ça coupe...

Le fameux bouclier de toile, le SPIDER PROTECTOR!

L'intérieur, flingué par le ciel bleu...

Parfaite préhension.

C'est pas formidable tout ça?

Qu'attendent les ricains pour donner des crédits afin de faire fabriquer des robots comme ça?...

Ce bouclier de toile est probablement l'un des machins les plus improbables qui soit, et ça m'enchante.

Captain America n'est qu'un guignol à côté de Leopardon!

Le premier qui en rira aura affaire à lui...

Toujours dans les armes, Leo en porte une directement sur la tête. Vous voyez l'espèce de diadème sur son front? Difficile de ne pas le voir hein?

Grâce à un bouton (TRES sensible) derrière sa tête, il s'éjecte.

Tête nue.

C'est le ARC TURN.

Il aurait pu faire partie de la Patrouille Des Aigles...

Avec son pilote, on y revient plus bas.

Passons à la figurine de Spider-Man livrée avec le robot.

15cm de haut en gros.

Vinyle pur jus. Elle me rappelle furieusement le bendable des années 80 du même personnage.

Musclé hein?

Et quelle longueur dans les jambes...

Une grosse tête posée sur un corps d'enfant, pas de doute, c'est bel et bien un japonais!

Que d'abdos!

Quand j'ai examiné la figurine la première fois, j'ai eu un flash! J'ai eu le même sentiment lorsque j'ai reçu celle d'Ultraman l'an dernier. Elles sont toutes les deux faites sur le modèle japonais, à savoir des jambes très courtes!

J'ai même ressorti Ultraman pour un comparatif rapide. Matez ces jambes. Pourquoi vous croyez qu'on ne voit jamais de japonais dans les courses style 100m? Parce qu'ils ne sont pas naturellement équipés pour ça!

Le bracelet bling-bling! A sa vue, on pige aussi un autre truc: le modèle de ce Spider-Man japonais a été Ultraman! A noter que ce bracelet est en die-cast.

Maigrichonne l'araignée... Comme celui qui la porte remarquez...

La taille est articulée.

Ouais, on y croit...

Le bras droit aussi est articulé.

Ces jambes, mon dieu...

Il va balancer sa toile mais ne me demandez pas comment...

Encore pour rigoler, j'ai ressorti mon Spider-Man Super Poseable. Ce dernier est assez perplexe de rencontrer son cousin asiatique...

- WHAT'S WRONG WITH HIM??

En cadeau, une sorte de tuteur métallique est livré pour faire tenir la figurine. C'est stupide, elle tenait très bien toute seule mais bon...

Il se fixe au pied comme ceci. Ça fait très "sabot de Denver"...

Continuons notre périple. Après la figurine rachitique, voici la voiture de Spider-Man! Vous n'avez pas fini d'halluciner!

La SPIDER MACHINE GP-7.

Même format qu'une tuture Hot Wheels. J'ai apprécié la faire rouler comme un gosse en faisant des bruits avec ma bouche, vroooummm...

Die-cast également ici.

Très solide. C'est vraiment le mot qui revient le plus à l'esprit avec ce coffret.

J'adore!

Qui oserait vous mettre une prune avec une caisse pareille?

Vous pouvez vous garer sur les places réservées aux handicapés avec une voiture comme ça, pas de problème...

Faut la voir dans la série. Ça sent la bagnole classique avec juste un gros truc de plastique griffé "Spider-Man" monté dessus.

Une bagnole de Jacky? Meuh non!

Elle consomme 10 mouches au 100...

Encore son fameux pilote... Cette mini mini figurine (3cm) m'éclate.

Pour lui aussi, jambes de nains de rigueur!

Une seconde voiture, à la taille du robot, est livrée également. Vous verrez plus bas pourquoi.

Minuscule mais très bien détaillée.

Elle ne roule pas celle-ci.

Et là, y'a pas un mini mini pilote?...

Nan!

Bon, on passe à un classique de ce blog, la fameuse transformation. Quand notre Spider-Man rachitique doit affronter des monstres en mousse de 50m de haut, il appelle Leo qui se rapplique en vaisseau et se transforme en robot. Nous, on va faire l'inverse, parce c'est moins chiant pour moi... Alors on prend notre robot comme ça. Notez bien qu'il faut qu'il ait ses bras éjectables et les petites mains fermées qui vont avec.

On lui dit: "Mains en l'air!"

On déplie les bras vers le bas.

On tourne les épaules vers le haut.

On replie à nouveau les bras dans leurs logements.

Comme ceci.

On fait bien attention d'ouvrir les embouts dans ces bras.

Là. Ça forme les pattes du léopard...

Voilà.

On retourne à nouveau les épaules (et oui, y'en a de la manipulation...)

Il faut que les embouts soient au-dessus.

Et les bras en bas. Ça paraît compliqué comme ça mais c'est très simple en réalité.

Occupons-nous des jambes maintenant. Sortez le piton dans la jambe droite.

Groupez les jambes bien droites.

Tout s'emboîte merveilleusement bien.

Relevez la "jupe" des jambes et coincez-la dans le "slip". Des encoches sont prévues évidemment.

Puis relevez les jambières de toile de la même façon en les emboîtant celles-ci dans la "jupe" plus haut.

Vous avez fait le plus gros là.

Couchez votre robot sur le ventre.

Relevez les ailerons dans les jambes.

Au tour de la tête de léopard.

Ouvrez-là.

Relevez celle du robot, son torse suit, il forme la cabine de pilotage.

Refermez le léopard sur la tête du robot, un système de ressort pour cette dernière permet de ne prendre aucun risque.

Refermez aussi la plaque du torse.

Sinon, ça fait des courant d'air...

Et voilà, Leo est devenu le MARVELER!

Un gros vaisseau assez bizarre.

Mais pourquoi un léopard??

S'il n'avance pas avec de tels réacteurs...

Ah oui, la tête n'est pas si creuse que ça. Derrière se trouve une petite trappe.

On l'ouvre et elle permet d'accueillir la mini Spider Machine GP-7.

Comme aucune place n'a été prévu pour cette mini sur le présentoir du robot, mieux vaut la laisser dans ce compartiment, d'autant plus qu'il est très sûr.

Le dit présentoir. On commence avec la présentation en vaisseau.

On fixe le pied permettant de l'accueillir.

Atterrissage.

Ça fait son petit effet.

Cette présentation ne me déplaît pas du tout.

Comme vous pouvez le voir, tout le reste est là.

Epée...

Bouclier...

Le pied retient bien le vaisseau, pas de danger qu'il ne glisse et tombe.

Ah ce bouclier...

Même le mini Spider-Man est là!

Sans complexe.

Bon, on vire le vaisseau pour s'intéresser au socle en lui-même.

Et oui, il y a un tiroir! En bon psychorigide que je suis, ce présentoir m'enchante, tout est bien rangé et à sa place!

Cet espace sert à ranger l'autre paire de bras.

Autre surprise, un parking gratuit pour la GP-7!

C'est pas formidable ça?

Ce coffret est une véritable pochette-surprise car il réussit l’exploit d’offrir à son proprio un robot transformable en vaisseau, mais aussi une petite voiture et une figurine du Spider-Man jap ! Un de mes SOC favoris.

A l'arrivée. Le paquet-cadeau permet d'éviter les taxes douanières. Le fait qu'il soit laid n'est pas fait exprès mais peut aider...

Ouverture.

Ah oui, il ne contenait pas que Leo, il y avait aussi du Mazinger et du Gaiking cette fois-là... On voit ça plus tard.

Ah, Leopardon! J'en avais tellement envie!

Quelle boîte!

Déballage.

Le robot dans son cercueil.

Exhumation.

Le socle, énorme. Ça commençait bien!

Plein de petites pièces, cool!

La figurine, j'avais un grand sourire sur ma face en la voyant.

La notice. Là, l'historique.

Le menu du coffret.

Le digest de la série.

Les anciens jouets! C'est la partie la plus intéressante. Vous voyez le Spider-Man qui a le bras en l'air sur la page de droite? C'est celui-ci que j'avais lorsque j'avais 6/7 ans et dont je raconte le bain forcé que je lui fis prendre tout habillé ici, avec des conséquences désastreuses...

- J'étouffe!!!

- Je respire mieux, merci!

Mmmh, ça fourmille, c'est très coloré... J'adore!

Premier assemblage des bras.

Je me suis planté, j'ai mis les poings éjectables sur les bras qui ne le sont pas...

Le "display".

Le maniaque de l'ordre et du gain d'espace que je suis pige qu'il va prendre son pied avec ce présentoir...

Chaque chose à sa place! C'est quand même pas compliqué non?

Champion du monde lui...

Difficile de ne pas tomber amoureux de ce bouclier...

Ces bras sont assez cons. Le piton est à part. Première fois que je vois ça.

Montage.

Ça se range bien...

Voilà, c'est propre.

Première photo presque complète.

Goldorak : - T'es nouveau ici?

Léo : - Ouais, je viens d'arriver, j'ai encore mes bagages dans l'entrée...

Symbole phallique...

Au tour du gringalet.

Allez, à poil!

Mon dieu...

C'est ça le Japon!