Quand on pense à Stan Lee, on voit débarquer toute la clique de super-héros qu’il a créée dans les années 60. La trame était souvent la même : un loser, un accident, de la radioactivité et hop ! Super-pouvoirs ! On n’est pas loin de Mr. Bean… Puis, prise de conscience qu’un « grand pouvoir impliquait de grandes responsabilités », ou vengeance plus ou moins déguisée, et voilà notre miraculé crépitant mettant son don au service du bien et de la justice. Le genre de comportement que je n’ai jamais bien compris. Qu’un truc pareil m’arrive et jamais je n’essaierai de sauver la société d’elle-même. Il y a bien trop de boulot sans parler du taux d’ingratitude des gens.
Malgré ces scénarios faiblards, mais qui ont révolutionné la bande-dessinée américaine, on peut tout de même accorder un crédit imaginatif rare au père Lieber sur certaines choses car, mis à part des paumés en collants, il a levé les yeux un peu plus haut que ceux des buildings de New York et a également regardé vers l’espace. De là, il a crée un personnage absolument incroyable : Galactus. Une entité cosmique qui se nourrit de l’énergie des planètes. Je ne sais pas ce que fumait Lee à cette époque mais ça devait être de la bonne…
Galactus fit partie des premiers personnages que je connus lors de ma découverte des comics à la fin des années 70, sans doute dans un Nova au cours d’un voyage dans un train. J’ai le souvenir de Gabriel, un de ses hérauts, annonçant la venue de son maître. Une sorte de maître d’hôtel quoi… « Chers Terriens, mon maître vous annonce qu’il dévorera votre planète demain entre 15 et 17h, bien à vous… »
Puis j’appris ses origines au détour d’une réédition Artima d’un des premiers volumes de Thor. Là aussi, ça sentait le libanais raide : Galactus est un être datant d’avant le Big Bang ! Le personnage existe toujours, maintes fois vaincu sur Terre, oscillant entre le méchant tourmenté et le héros menaçant.
Lorsque j’ai vu cette figurine géante de Galactus, clignotante et sonore en plus, mon sang n’a fait qu’un tour ! Il me la fallait ! Déclinée en deux versions, une classique et une autre « exclusive », et qui n’a d’exclusive que le nom je suppose, j’ai tout de même été attiré par cette dernière pour une simple et bonne chose : la couleur ! En effet, un Galactus en rose et violet, c’est pas génial. Dans le comic, ça rend bien mais une fois en 3D, beuhhh… J’ai donc opté pour la version exclusive qui déclinait les couleurs en quelque chose de plus foncé, et donc, plus dark.
49cm de haut, séchoir sur la tronche inclus...
Elle est très lourde, les membres sont pleins.
Belle ligne, le personnage est respecté.
Mesurant presque 10m de haut dans le comics (parfois plus...), il fallait bien ça.
Le logo sur la poitrine est un bouton. On voit ça après.
Ça jette.
Vous imaginez en rose?
Des abdos.
Pointure 458451635966541887963155...
Mains en caoutchouc dur de très bonne facture.
Pas un marrant...
Ça s'allume derrière oui, vous verrez ça plus bas mais ne vous emballez pas...
Alors, comme je le disais, Galactus est une figurine parlante, on le voit au "speaker" dans son dos. En appuyant sur le bouton de sa poitrine, on lui fait débiter une série de phrases grandiloquentes (en anglais) mais ça va avec le personnage. Tout de même, je lui aurais mis une voix plus grave et posée. Là, il se la joue un peu de trop. Enfin, on a évité une voix de fausset. Pire encore, mais dans le gag là, vous imaginez un Galactus qui a oublié de muer? Pour écouter ces phrases, cliquez sur le bouton vert ci-dessous:
Fesses de requin.
Nouveau modèle de Doc Martens?
Articulé de partout.
ZAAAAM!
Chef d'orchestre aussi à ses heures...
Pianissimo...
Vu le personnage, les poses acrobatiques ne lui iraient pas du tout.
Il est beaucoup mieux au repos.
Impressionnant.
Il paraît que dans le second film des Fantastic Four, on voit la forme de son casque dans le nuage de synthèse censé le représenter.
Un holster et hop! On a un cow boy géant!
Voilà ce qui se passe sous la jupe de Galactus...
Là, c'est allumé. Oui, je sais, on ne voit pas grand-chose mais j'avais été prévenu par une review américaine sur cette figurine avant de la recevoir. En plein jour, c'est pas le grand phare...
Là, j'ai flashé lorsqu'il s'est arrêté de causer, donc, plus de lumière non plus... C'est comme lors de la photo scolaire. On évite de ne pas cligner des yeux en attendant le flash et puis on n'en peut plus, alors, on cligne et clac! C'est là que le petit oiseau sort...
De dos, ça flashe déjà plus, mais c'est pas le pied. La diode est très faiblarde, ça rappelle l'Arc Reactor d'Iron Man.
Cette figurine en édition "exclusive" offrait en bonus un mini Silver Surfer articulé.
C'est plutôt le "Glass Surfer" là...
On dirait L'Homme de Verre dans Cobra.
10cm de haut.
Un peu déglingué...
Where are your balls??
Avec sa planche à repasser...
Un gadget pour moi cette figurine, ce n'est vraiment pas pour ça que j'ai choisi la version exclusive.
Ça permet de montrer le patron et son VRP réunis sur une même photo...
Avec sa boîte, énorme. Le recto est là.
Le verso, avec des Marvel Legends.
A l'arrivée. Faites péter les chips!!
Je l'ai reçu en même temps que mes bustes de Power Girl et Lynda Carter.
Ouverture!
Il est beau!
Le packaging est vraiment chouette.
Exhumation.
Premier "try me".
Sur le pieu, il pèse son poids.
Pas mal. J'ai un Galactus de la série Heroclix, le jeu à collectionner. Il est très beau, mais pas articulé. C'est une jolie pièce (j'ai dû déjà le mentionner dans un commentaire précédent mais j'aime me répéter à l'envi).
RépondreSupprimerCelui que vous présentez est chouette mais il est un peu sombre (j'aime bien son rose moi à G.) et ses proportions un peu bizarres (le casque est vraiment king size °_O).
Vous faites dans votre article un bel hommage à Stan the Man et à sa création mais il faut aussi glisser un petit mot du travail de Kirby et même de Byrne qui donnera ses lettres de noblesse au personnage!
> et ses proportions un peu bizarres (le casque est vraiment king size °_O).
RépondreSupprimerLe casque ne me gêne pas mais il a peut-être des jambes un peu fines le père Galan, enfin sur certaines photos.
> Vous faites dans votre article un bel hommage à Stan the Man et à sa création mais il faut aussi glisser un petit mot du travail de Kirby et même de Byrne qui donnera ses lettres de noblesse au personnage!
Je n'ai jamais aimé le style de Kirby. J'en ai bouffé évidemment, mais bon, je trouvais son trait grossier. Ses personnages étaient laids, des bouches énormes pleines de dents. Quand ils riaient, on retrouvait toujours la même mimique (Maximus, Mole Man ou Mad Thinker, c'est ça). Quant à ses personnages féminins, elles étaient toutes semblables. Malgré toute l'importance de de dessinateur dans la galaxie Marvel, moi, il ne m'a jamais rien fait. Par contre, Byrne, là c'est différent. Couplé à Terry Austin, qui affinait son trait dans les X-Men, là c'était du bonheur à chaque coup.
Oh lala, çà oui, Kirby était grossier. Et très peu académique. J'ai passé les 25 premières années de ma vie de lecteur à vomir sur son travail, ce n'est vraiment pas en ce qui me concerne le pauvre "hommage obligé" que lui rendent tous ces moutons qui ne comprennent pas son travail. J'ai appris à l'aimer en fréquentant le travail d'autres comme Buscema ou Mignola qui m'ont fait voir à quel point Kirby fut fondateur. Son dynamisme, son travail des ombres, ses décors, çà c'était vraiment fantastique, il y avait de la joie dans ses compositions. Certaines de ses planches sont encore à ce jour inégalées. J'ai mis des années à m'en rendre compte mais maintenant il me manque beaucoup.
RépondreSupprimerLe Surfer n'est pas joli, il ressemble un peu sur certaines photos au Stealth Venom, yeark. L'éclairage peut-être...