lundi 16 août 2010

SHIN SEIKI GOHKIN - QUEEN EMERALDAS LIMITED EDITION METALLIC COLOR - AOSHIMA


Je n'ai toujours vu en Queen Emeraldas qu'un Albator avec des nichons. Si le personnage n'était pas japonais, on aurait pu croire qu'il venait des USA. En effet, dès qu'un héros masculin de BD ou de DA cartonne, on sort dans la foulée sa version femelle. Là, c'est un peu ça.
Tout ça pour dire que ce clone ne m'a jamais fait grand-chose. Je la trouve bien trop frigide et sans charisme. Elle a beau avoir une cicatrice sur la face et une grande cape, elle n'a, et n'aura jamais, l'aura d'Albator. Il reste tout de même le style Matsumoto et, si l'on a des atomes crochus avec le pirate de l'espace, on ne peut que la regarder. Même du coin de l'oeil (bandeau oblige)...

Début janvier 2010, j'appris que le vaisseau de Queen Emeraldas serait à nouveau produit par Aoshima. Ça m'a fichu un coup. Aoshima est synonyme pour moi de liquide pré-séminal, surtout après avoir reçu l'an dernier mon Atlantis, chroniqué ici. Je m'en suis pas encore bien remis tant ce fut orgasmique. De plus, ce vaisseau, bien qu'il n'en jette pas vraiment question forme (un gros Zeppelin), n'en était pas moins imposant, beau et surtout sublime une fois paré de ses lumières. Une vidéo-review trouvée sur le Net acheva de me convaincre de le pré-commander rapidement.
J'avais le choix entre deux couleurs. En fait, il y en avait trois: classique, "weathering" et une édition limitée avec de la peinture métallisée. La Cité Des Nuages ne proposait que l'édition classique et limitée. Trouvant la classique un peu fade à mon goût, et voyant que le prix était le même pour les deux vaisseaux, j'ai opté pour l'édition limitée.

Encore une fois, l'attente fut longue. J'avais patienté plus de trois mois pour mon Atlantis, ce fut la même chose pour celui-ci. J'ai donc dégusté son arrivée chez moi, en même temps que ma statue de Lynda Carter, autre gougouille que j'attendais également avec impatience. Deux d'un coup. Deux splendeurs. Ce fut grandiose. Ce vaisseau est bel et bien une pure merveille.

43cm de long.

Le plus long suppositoire connu!

Je suis obligé de le caser légèrement en diagonale dans ma vitrine tant il est long.

Pour faire ces photos, j'ai été obligé de me mettre en mode panoramique.

La peinture métallisée, ça rend vraiment bien mais c'est fragile...

Die-cast à 90% et plein. Il est très lourd.

On a échappé au logo rose...

Aérodynamique.

Je n'aime pas ces os qui accueillent le vaisseau. Il est juste posé dessus, rien ne le cale. De plus, l'avant étant plus lourd que l'arrière, un malencontreux mouvement peut le faire basculer. Ça a failli m'arriver...

L'Atlantis avait une cabine en bois à l'arrière, ici, ce sera un galion à l'avant... Le style Leiji Matsumoto. On trouve ça génial ou ridicule.

Gros plan sur la Marie-Caroline...

Sobre et racé en même temps.

Ce réacteur en poupe, c'est un pur bonheur une fois allumé. On voit ça après.

Il n'en jette pas comme ça pourtant.

Le socle est un peu cheap tout de même.

Un bouton-poussoir (à droite) permet de déployer les armes de la proue.

Pour les autres armes dont est truffé ce sex toy géant, on retrouve bien là la touche japonaise, le sens du détail et la précision qui leur sied, même si c'est fabriqué en Chine. Il suffit d'ouvrir le volet...

...comme ceci...

...et d'appuyer légèrement sur le bloc-mitrailleur pour bien le mettre en place. On sent un système de ressort souple en dessous. Un travail d'orfèvre.

Même chose ici. Volets fermés.

Volets ouverts.

Comme pour l'Atlantis, le vaisseau de Queen Emeraldas est livré avec un petit appareil de reconnaissance.

Il est aussi gros que le galion...

J'appelle ce mini vaisseau le "moustique".

Des trappes jalonnent le vaisseau. Attention lors de leur ouverture, vous pouvez niquer la peinture.

Toutes armes déployées. Ça ne rigole pas!

Sur le dos.

Une logement vide s'ouvre, sans doute pour y mettre le moustique, suivi du bouton de commande des LED et une autre trappe. La peinture rouge est très fragile, bien plus que la bleue. Depuis ces photos, deux petites écailles de peinture ont sauté suite à mes manipulations et ma maladresse proverbiale, ce qui m'a ENORMEMENT contrarié. Je me taperai sur la gueule parfois...

Trois piles sont nécessaires pour le show lumineux. Contrairement à l'Atlantis, qui a une consommation hallucinante, ce vaisseau peut tourner des heures sans changement de piles.

Un superbe design.

Il est beau sous tous les angles.

On dirait un bazooka...

Imposant.

Ça me rappelle le dirigeable Goodyear qui passait régulièrement au-dessus de ma ville lorsque j'étais tout gamin. Mon engouement pour ce vaisseau vient peut-être de ça.

Pas bon ce système de reposoir. Je ne lui fais pas confiance.

Evidemment, je ne pouvais pas vous montrer ce jouet sans vous faire des photos lorsque son système de LED fonctionne.

L'effet du réacteur arrière est tout simplement magnifique.

Une couronne de lumière tourne dans le réacteur et donne un effet sublime et crédible.

Les diodes blanches sont les plus flashantes. Elles clignotent en plus.

La lumière des diodes jaunes est fixe.

Un peu de pénombre et il prend toute sa saveur.

J'ai filmé le vaisseau en mode "light on". Je l'uploaderai prochainement.

Cette photo, pourtant ratée, montre à quel point le réacteur crache de la lumière.

Dans une pièce un peu sombre, c'est vraiment beau. Il ne manque qu'un apaisant son de réacteur.

Avec sa boîte, énorme elle aussi, forcément.

Recto.

Verso.

Dessus.

Dessous.

Lors de son déballage, moment toujours excitant et angoissant. Un vaisseau immense et sur tous les plans qui est, et restera sans nul doute je pense, dans mon podium de l'année 2010. Aoshima signe là encore un chef-d'oeuvre.


- C'est encore moi qui l'ai fait!

2 commentaires:

  1. Félicitations!!!!!

    Mise en valeur du vaisseau très réussie.....

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  2. Et moi qui pensait que vous alliez vous le mettre dans le... J'attendais la photo.
    Allez, sans rancune ?

    Luce Tukrue

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