mercredi 11 janvier 2012

THE FLASH - HEROES OF THE DC UNIVERSE - DC DIRECT



Août 1981. J’avais 8 ans et demi. J’étais en vacances en Bretagne avec mes parents. Lors du traditionnel et quasi quotidien ravitaillement en journaux de la famille, moment qui me ravissait toujours car je pouvais prendre ce que je voulais ou presque, j’avais choisi cette fois-là un bouquin au hasard : Super Héros, le N°10. On ne peut pas faire plus explicite comme titre.
Ce livre en format poche, édité par la maison Arédit, proposait à ce moment-là, entre autre, et après avoir longuement publié du Kirby bien gonflant, des aventures de Flash. Je ne connaissais pas du tout ce héros à ce moment là mais la couverture me plaisait bien et, comme je l’ai dit, le titre ne pouvait décevoir. Un achat tient à peu de chose, surtout à l’âge que j’avais.
Une fois rentré, je lus ce bouquin avec avidité, me tapant les deux histoires de Flash ainsi qu’une dernière sur Wonder Woman. Mais cette fois, ce ne fut pas la belle amazone qui retint mon attention. D’ailleurs, elle me paraissait bien fade ici par rapport à sa version télévisée. Non, là, c’était Flash qui me scotcha. J’aimais son pouvoir qui était de courir très vite. La vitesse, ça m’a toujours emballé. Voler vite, courir vite, un besoin de rapidité en tout. Sauf au lit, faut pas déconner quand même.

Flash, c’était le Vif Argent de DC mais en moins con. Il allait si vite qu’il pouvait franchir un fleuve en courant dessus sans couler. Emballé par ce pouvoir, et finalement accessible pour un humain « normal » possédant deux jambes, je décidais de l’imiter et, délaissant mon vélo, je me lançais dans un programme intensif de course effrénée afin d’égaler la prodigieuse vitesse de Flash… Il fallait me voir courir comme un dératé dans le coin. Vite, toujours plus vite, encore plus vite ! Je pense que mes parents ont dû se demander si je n’avais pas un peu d’eau dans la tête à ce moment-là. Et comme la connerie est transmissible, à l’aide de mon livre sacré, je convertis à ma nouvelle religion un p’tit belge, dont j’ai oublié le nom et le visage, un de ces fameux amis d’un mois comme on en a tous eu pendant ces périodes estivales, et qui passait des vacances lui aussi avec ses parents juste en face de notre location. Nous étions désormais deux à courir comme des crétins sur des chemins plus ou moins tortueux. On se chronométrait même chacun notre tour sur de courtes distances, le tour d’une maison par exemple, pour savoir qui était le plus rapide des deux et surtout, voir les progrès accomplis. Et comme nous n’avions pas de chrono, celui qui ne courrait pas comptait à haute voix… Vachement précis ! Notre rêve était de faire fumer nos semelles de baskets, montrant ainsi à quelle vitesse nous allions… Les bons couillons que voilà ! Ça a duré comme ça quasiment tout le mois. Inutile de préciser que nous dormions très bien chaque nuit…
L’année suivante, à la même époque, août 1982, j’ai remis ça, en achetant un autre numéro de Super Héros, le N°13, toujours avec Flash et un p’tit Wonder Woman à la fin. Cela me fit quand même moins d’effet. Il faut dire que j’avais tilté sur un autre héros au même moment dans une autre revue, difficilement imitable celui-là, et dont je vous parlerai prochainement. J’avais couru après Flash pendant un mois l’année passée, j’étais fatigué.
N’ayant plus rien acheté sur lui dans les années qui suivirent, je l’ai vite oublié. Je me suis souvenu de lui dans les 90’s en voyant la série télé sur M6. C’était la mode des super-héros, bien emmené par Loïs et Clark et que je regardais assez régulièrement, juste pour me rincer l’œil sur Teri Hatcher qui était vraiment sublime à ce moment-là. Le sac d’os figé et anguleux qu’elle est devenue depuis me soulève le cœur. Je regardais donc ce « Flash live », qui bouffait trois ou quatre pizzas familiales après avoir utilisé ses pouvoirs, histoire de refaire le plein en vitamines. C’était drôle mais je préférais quand même la BD.

Malgré ce « Flash » dans ma vie, je me disais depuis un an ou deux qu’il faudrait que je lui rende un petit hommage un de ces jours, comme je l’ai fait pour Daredevil par exemple, parce que, tout aussi ridicules que soient mes souvenirs de vacances sur Flash, j’y repense encore avec un grand plaisir. Qui n’a pas été idiot à l’âge bête ?
Trouver une pièce sur Flash, c’est franchement pas dur. Les bustes et statues sont nombreux vu que le personnage a une belle cote dans l’univers des fans de BD. Mais elles ne sont pas forcément belles ni bon marché. Et comme c’est quand même un truc largement secondaire pour moi… Heureusement, il existe des soldes et autres destockages. Tombant sur un buste de Flash dans la collection Heroes Of The DC Universe, qui est la version masculine des Women Of The DC Universe, m’attirant l’oeil de par sa pose dynamique, soldé à quasiment -50%, je me suis dit que c’était la bonne l’occasion.
Est-ce parce que c’est Flash ? Toujours est-il que la commande fut passée un vendredi et j’ai reçu le buste le mercredi suivant. Rapide !
Un trophée à ma bêtise enfantine si délicieuse.


- Le voilà!


- Où ça?


- Mais là!!


- Pas vu passé...


On tape plus dans le personnage animé que dans le comics avec cette représentation. Mais je la trouve tout de même à mon goût.


Un bon américain hein, grosse mâchoire.


Son lieu de naissance? Menton bien sûr!


Pose très dynamique.


Pas facile de devoir représenter un effet dû à la vitesse avec de la résine mais le sculpteur s'est bien débrouillé.


Un des premiers sorti de l'usine. Logique vu sa vitesse!


Bonne anatomie. Flash est un coureur, pas un catcheur, on a évité l'armoire à glace.


Un buste joyeux et clair qui m'enchante.


Il doit sans doute courir sur l'eau.


Les petites ailes du masque servent à lui faire tenir son cap...


Oui, sur la flotte, maintenant, c'est sûr.


Même de dos, c'est crédible. Du bon boulot.


Cours Forrest!


Avec sa boîte.


Le dessin tout pourri qui a servi à créer ce buste. Heureusement que le sculpteur était doué, il a réussi à enjoliver tout ça. Ça rappelle beaucoup la statue de Zatanna cette histoire.


A l'arrivée.


Eventrage.


Dans la coquille, la perle...


On sort le sarcophage de polystyrène...


Ouverture! Pas de casse. Je respire mieux.


Première course!

4 commentaires:

  1. Bah... L'esquisse de Gary Frank, toute pourrie ? J'étais justement en train de me dire que j'achèterais presque la pièce pour l'emballage lol :) (j'exagère un peu...). Un buste très sympa ! Moi aussi j'adore le Flash Barry Allen, son pouvoir est simple mais en fait un personnage vraiment très fort, les idées les plus évidentes sont souvent les meilleures. Et un feeling naïf qui connecte immanquablement à l'enfance. Oui, ce souvenir de vacances est tout à fait dans le ton !

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  2. Au passage, c'est fou la tendresse que l'on peut avoir pour ces idées idiotes que l'on a eu enfant, lorsqu'on s'en rappelle encore... Et sinon, un héros de 1982, dans une autre revue... Mmmfff... Pas Iron Man ni Rom, on en a déjà parlé ... Iron Fist aussi, c'était déjà fini en 1982 il me semble et en plus il est "imitable" je suppose...
    Alors je ne sais pas. Un indice !

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  3. Le dessins de Frank est franchement mauvais à mon sens, des bras trop courts et tous maigres, on dirait un truc griffonné sur une nappe après un bon repas... Enfin bon, chacun son idée. Sinon, un indice sur le prochain héros à venir a été donné sur Twitter. :)

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  4. Je ne sais même pas ce qu'est Twitter... J'ai lu votre article dessus mais je le confesse, traitez-moi de sectaire mais çà ne m'intéresse pas !

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