SOUL OF CHOGOKIN GX-49 - SHIN MAZINGER Z - BANDAI

J’avais déjà parlé de ce modèle de Soul Of Chogôkin lors de la réception du GX-47, chroniqué ici, en février 2010. Je m’étais tâté un moment sur les deux modèles et puis j’étais allé au moins cher sur le site japonais d’Amazon où j’ai désormais table ouverte toute l’année grâce à une subtile combine. Mais quand je me tâte sur quelque chose, on peut être sûr que j’y reviendrai. Ce que je fis en juin 2010. Ce GX-49 me faisait de l’œil, il était original de par sa transformation, j’avais largement de quoi me le payer, alors bon… Et puis surtout, il me rappelait quelque chose de bien précis issu directement de mon enfance, et ça, c’est un argument imparable pour moi. Essplénécheune.
Quand j’étais gosse, je lisais, outre des comics estampillés Lug, un fameux hebdomadaire. Cela démarra très jeune, en 77 ou 78 je pense, sous l’impulsion de mon père. D’abord quelques numéros comme ça, puis régulièrement. Ce périodique était Pif Gadget. Les gens de ma génération en ont au moins eu un dans leur vie. Pour ma part, cela dura dix ans non stop. Pendant dix ans donc, chaque mardi, en rentrant de l’école le midi, je savais que mon Pif m’attendait, tout emballé dans son blister contenant son précieux gadget. Il ne faut pas se leurrer, on achetait tous ce canard pour ça ou presque, mais j’appris à apprécier les BD également, toutes imprégnées de gags idiots et de communisme qu’elles étaient. C’était un bon journal, quoiqu’on en dise. Mon père me le taxait pour lire Dicemtim, Rahan ou Placid et Muzo.Mais revenons sur les gadgets de Pif. C’était toute une époque. Issus pour la plupart des tirettes de fêtes foraines, c'était de sacrées merdouilles cassant dans l’heure qui suivait l’achat du journal. Pourtant, j’en garde de précieux souvenirs, encore maintenant. La montre solaire, le robot nageur, le vrai chrono, que je n’ai jamais pu monter pourtant, l’aile volante, cassée en pleine récrée, l’aérogliss qui fut l’une de mes plus grosses déceptions de gamin due à un de mes bricolages savants sensé améliorer la chose (je vous raconterai ça un jour, fou rire assuré), et surtout pour ce qui nous intéresse : la main du robot.
Pif surfa salement sur la mode. Et de la fin des années 70 à la mi 80, le futur, les robots, l’électronique en général étaient en odeur de sainteté. Star Wars mais aussi les dessins animés japonais, ainsi que les premiers jeux vidéo, furent les détonateurs de ces modes. Le journal sortit donc des tonnes de gadgets sur le sujet, dont une main robot. Elle était très primaire. On tirait sur les « pattes » du poignet et les doigts se refermaient… On était donc très loin de Terminator se réparant lui-même, mais pour l’époque, c’était pas mal. Elle faisait très « pince à sucre » mais il y avait quoi se marrer. On la planquait dans la trousse. Certains amis autour de moi avaient acheté le numéro de Pif juste pour l’avoir. Je m’étais beaucoup amusé avec. Je crois que c’est pour ça que ce Mazinger m’a tapé dans l’œil. Pour recréer une main robot. Ça tient à peu de choses un achat finalement…

Allure classique.

Les vis et la vertu...

Contrairement à Energer Z, ce Mazinger est plus plastique que métal. Son poids est ridicule par rapport au GX-47.
Cette figurine est un hommage au rocket punch.

Comme toujours dans les SOC, plusieurs paires de mains et de bras sont livrées.

- ROCKET PUNCH !
Un classique des SOC.

- BREAST FIRE !

Gros plan.
Le Hover Pilder, le mini vaisseau que pilote Kôji "Alcor" Kabuto et qui vient s'encastrer dans la tête de Mazinger.
Tête vide.
Tête pleine.
Nous découvrons ici ce qui fait la spécificité de ce SOC, son jet pack.
Il se clippe autour de la taille de Mazinger. Attention, il n'est pas léger et comme Mazinger n'est pas tout en métal comme nous l'avons vu plus haut, il aurait tendance à basculer en arrière.


De dos. Un sacré bordel!
Ces doigts me font penser à des pattes d'araignée. Beuhhhh...
Il s'énerve là.
- Merde, trop lourd, je ne décolle pas!
Pas mal.
THIS IS THE RYTHM OF THE NIGHT !
Alors la transformation se déroule ainsi. On plie les ailes et on sort les petits ergots en bas de celles-ci.
On fixe les ailes aux jambes grâces à ces mêmes ergots. Puis on retire les bras.
On fixe aux bras les "bouts de doigts" livrés avec la figurine, on redresse ceux dans le dos puis on ouvre le torse pour y "ranger" la tête, qui bascule dans le logement.
On referme les ailes sur les jambes et incline le Breast Fire vers le bas. Et voilà.
- BIG BANG PUUUUUUUUUUUUUUNCH ! Une version "or" existe à ce que je sais.
Suggestion de présentation.

Personnellement, il est comme ça dans ma vitrine.
Le cadeau idéal pour tous les amateurs de fist fucking!
Autre présentation intéressante mais nécessitant de la place.
Devilman n'est pas très loin...
Pose classique. Pour chacune de ces suggestions présentées ici, un socle spécial est livré pour faire tenir la figurine.
Photo moche...
Il en prend de la place son manteau...
Sa boîte.
Verso.
A l'arrivée. La boîte est mal conçue et a du mal à contenir tout le bordel. J'ai reçu la mienne déchirée sur un coin à cause de ça et pour tout remettre dedans, faut salement forcer.
Le fameux cercueil de polystyrène bien connu des amateurs de SOC. Une bonne figurine, avec toujours ce même soucis de conception au millimètre près. Mais je crois que je lui préfère le GX-47. Affaire de goût.