Depuis quelques mois, un boulevard pavé de boîtes de Soul Of Chogôkin s'ouvre à moi. Passée l'excitation de la chose, je me suis rapidement rendu compte que, finalement, les trois-quart ne m'intéressaient absolument pas. Attention, cela ne veut pas dire que je suis arrivé à saturation de cette collection. Loin de là. Ça n'arrivera jamais ça d'ailleurs. Mais après écrémage, je n'ai pas trop évolué et je suis resté fidèle à mon principe de toujours qui est d'acquérir les pièces que je désire réellement et non combler des vides. Certains auraient tout pris, pour tous les avoir. On sait ce que c'est que d'avoir, par exemple, des livres numérotés et après une suite parfaite de chiffre, il y a un trou, un blanc disgracieux. N°4, N°5, N°6, N°7 et soudain, N°9! Certains ne supportent pas ce genre de manque et ont besoin de combler ce vide, même si le fameux N°8 manquant est nul. Moi pas. Je prends les coffrets qui me font envie et je rejette à la mer les autres et y'en a pas mal. Je me vois vraiment mal avec du Zerokage par exemple, sans parler des tonnes de Mazinger. J'aime bien mais de là à les acquérir, même quasiment gratuit, quel intérêt? Je n'aurais aucun plaisir à les avoir, sans parler du stockage ensuite dans les vitrines. Ma place est comptée. Restons plutôt sur les véritables envies et autres commandes ratées il y a de ça plusieurs années, comme vous le verrez bientôt...
En 2009, j'ai découvert Gaiking. Un sacré choc! J'ai tout raconté ici. Je me focalisais uniquement sur Goldorak auparavant, c'était idiot. D'autant plus que Go Nagai n'a jamais vraiment eu d'idées très neuves d'un robot à l'autre. Recycleur dans l'âme, en version à peine améliorée, on retrouve donc toujours quelque chose de connu et de plaisant dans ses créations.
Sur la forme, Gaiking est celui qui se rapproche le plus de Goldorak et surtout de ses ennemis, les fameux Golgoths et Anteraks. Je l'ai déjà dit des dizaines de fois, il ressemble énormément au fameux Golgoth 7, piloté par le capitaine Janus de la Division Ruine, si puissant et qui botta tant le cul de Goldorak dans l'épisode Le Festin Des Loups. De part ce transfert, et sachant que jamais Bandai ne le sortira en jouet, Gaiking est devenu mon robot préféré, après Goldorak évidemment qui restera toujours devant et à des années-lumière. L'avantage du mégamach sans doute...
Depuis l'acquisition en 2009 de mon premier Gaiking, je rêvais de mettre la main sur les autres SOC sortis sur lui, en particulier son Daikû Maryû. Gaiking est un peu comme X-Or, il a une sorte de gros dragon qui l'accompagne dans ses combats, le Daikû Maryû, que l'on pourrait traduire en gros par "le grand dragon magique du ciel"... Oui je sais, il vaut mieux le dire en jap, c'est moins ridicule... Plus qu'un personnage, c'est surtout un gros hangar volant servant à amener différents "morceaux" de Gaiking et autres mini vaisseaux quand le besoin s'en fait sentir. Mais il a son utilité et est un des trucs les plus récurrents de la série, comme le montre cette vidéo:
Je le voulais donc, et je l'ai eu à un prix très correct malgré son âge (2004). Je suppose que cela vient du fait que de nombreuses versions de l'animal soient sorties depuis. A ma connaissance, il y en a quatre rien que pour lui. GX-05 premier du nom, GX-05R (le "R" est pour "restyling"), GX-05R pour le marché de Hong Kong (très recherché à cause de sa rareté) et enfin le GX-05B, version black. Un seul me suffira merci, je n'ai que deux vitrines...
Le plaisir fut intensément au rendez-vous lors de sa réception. Ce fut un véritable petit moment de bonheur teinté de nostalgie 70's lorsque je dépiautais mes cadeaux de Noël lorsque j'avais 6/7 ans. Et le Daikû Maryû en lui-même a grandement aidé à me faire ressentir cette impression. Vous allez comprendre pourquoi.
Un poulet?
Un dinosaure?
Rocco Sifredi?
Je pense plus à un poulet qu'autre chose quand même.
Haut sur pattes; pattes articulées évidemment.
Le design et les couleurs évoquent de suite les années 70 et ça, c'est imparable pour moi.
Un arsenal vivant.
A faire voler, il doit en consommer du carburant, faut pas qu'il y ait de grève...
Non non, ce n'est pas un appareil dentaire...
Superbe peinture.
Grand soucis du détail et de la finition, comme toujours dans les SOC. Tout s'emboîte, se replie parfaitement. Un régal.
Mis à part la queue et les pattes, tout le reste est en métal. Il pèse son poids l'animal!
Il peut vous rouler un patin alors faites gaffe...
Lorsque les pattes sont tendues au maximum en hauteur, le Daikû Maryû mesure 17/18cm de haut.
En longueur, il fait 30cm.
Des chenilles sur une queue, mais bien sûr...
Chaque segment de la queue est indépendant des autres.
On devine que le truc s'ouvre là... On y revient juste après et vous comprendrez mon impression nostalgique.
La gueule s'ouvre aussi évidemment.
La tête devient le torse de Gaiking. Oui je sais, c'est compliqué...
Les "roues" dentées là peuvent faire mal, attention. Et ce n'est pas une blague.
Encore les mêmes idées de Go Nagai. Ici, une lame géante qui se fixe sous le ventre.
GIANT CUTTER !
Ça jette! Il faut surélever un peu les pattes pour la fixer.
D'autres lames, plus petites, peuvent se fixer sur les côtés dans les encoches prévues.
Comme ceci. Ce sont les DRAGON CUTTER.
Quand j'étais gamin, intoxication télévisuelle oblige, je dessinais toujours des robots avec des lames un peu partout. En particulier, le côté droit. Au lieu de lui mettre un bras, ce qui était toujours chiant à dessiner, je mettais plutôt une lame géante courbée vers le bas, pour découper ses ennemis en vol... Utile et aérodynamique!
Si avec tout ça il n'arrive pas à hacher menu ses ennemis...
En plus de notre monstre bleu, un mini Gaiking, à l'échelle et modulable, est livré avec. Je savais qu'il serait tout petit (9cm de haut) et j'en attendais pas grand-chose. Et pourtant, lui aussi est formidable! Il se compose de trois parties, comme dans la série.
Les jambes et le torse s'assemblent comme ceci.
Il faut un peu s'aider d'une pince pour bien emboîter le tout.
Une fois le torse clippé dessus, on peut y ajouter l'une des têtes car, oui, c'est trois Gaiking en un que vous hériterez ici!
Petit mais costaud.
Pas de mauvaises surprises.
Entièrement articulé. Cette version "normale" s'appelle en japonais "shokigata". Traduction: "première époque".
Passons à la seconde transformation de Gaiking. On lui enlève ses membres et sa tête et on lui fixe les autres, plus gros.
Et hop! Là, c'est Gaiking en version "kyôkagata", à savoir "renforcé".
Il est plus balèze.
J'aime cette version dopée aux anabolisants.
Il a plus de cornes qu'avant.
Mais y'a encore plus fort que cette version. Encore une fois, on vire quelques membres (la tête et les bras ici)...
...et voici la version "chôheiki head" ("tête super armée").
Aux bras, voici les MIRACLE DRILL. On y revient plus tard.
La tête a salement changé. Dans la série, le visage explose pour ne montrer que l'intérieur de cette tête, comme un visage écorché. Le moindre espace crache des missiles ou des rayons. Là, Gaiking est très méchant!
Les COUNTER CROSS des jambes sont détachables et les mains de Gaiking peuvent les tenir.
Un dernier tour sur la version renforcée.
Ne vous fiez pas à sa taille...
On pense à Popeye après absorption d'épinards...
Ce n'est pas le torse servant de tête au Daikû Maryû, il y en a un autre pour cela. Problème d'échelle je pense.
Visage un peu triste ici.
La gueule s'ouvre là aussi.
Bon, je vous disais que ça se sentait que ce Daikû Maryû s'ouvrait. Et oui. Alors, on pousse le dos en avant...
...on soulève...
...on pousse au fond...
...et on replie la tête.
Et voilà une base toute prête! En faisant tout ça, j'ai eu un flash nostalgique très puissant. Je me suis cru avec un ancien jouet Popy, tels que le Cyberlab ou le Cosmolem de Capitaine Flam, que j'avais eu voilà très longtemps. Dès que je l'ai touché ce Daikû Maryû, j'ai ressenti cette sensation du jouet Popy.
L'espèce de "table" se replie. C'est là-dessus que vient se poser la partie des bras de Gaiking.
Comme ceci.
En dessous, c'est pour les jambes.
Dans ce même espace, vous pouvez y mettre les mini vaisseaux.
Les voici, de gauche à droite: Bazoler, Nessar et Skyler. Malgré leur taille lilliputienne, ils sont extrêmement bien détaillés.
Ces mini vaisseaux sortent par cette ouverture dans la série. La trappe est amovible. Mieux vaut les laisser dans le Daikû Maryû vu leur taille, ça se perd facilement ces p'tites choses là.
Les sortes d'épines dorsales sont articulées.
Là, c'est le matin, après 8h de sommeil...
La tête se remplace par d'autres choses.
C'est très laid comme ça mais il existe un capuchon permettant de couvrir cela.
Phallique hein?
Là, c'est la BORG EYE.
J'aime beaucoup cette tête. J'aurais dû en faire d'autres photos avec. Tant pis.
Une méga paire de cornes est livrée avec.
Elle se fixe dans l'ouverture servant au décollage des mini vaisseaux.
BIG HORN ! On dirait plutôt une pince mais bon... Ces "cornes" s'ouvrent et se ferment.
Impressionnant !
Enfin, le Daikû Maryû permet de reproduire l'un des trucs les plus fameux de la série, le VOLUTION PROTECT.
Tout d'abord, il faut surélever un peu le monstre, qu'ils soit haut sur pattes. Puis vous tournez sa queue...
...vous la lui passez entre les jambes (pas de jeu de mot bouseux merci)...
...et vous la connectez à son cou décapité.
Cela donne un truc assez bizarre, comme un hérisson se mettant en boule pour se protéger...
Ceux qui diront qu'il se fait une auto-fellation seront bannis de ce blog...
Aucun problème de flexibilité, le jouet est parfaitement étudié pour que tout fonctionne.
Quand c'est Noël, le Daikû Maryû peut ôter ses chaussures pour les mettre dans la cheminée...
Là aussi, des chenilles. Elles tournent réellement.
On revient aux fameux MIRACLE DRILL vus plus haut. Ici, on leur ajoute un segment de plus et on les fixe au Daikû Maryû.
Prêt pour la corrida!
L'as de pique, c'est lui!
Chaque segment tourne là aussi.
Un présentoir séparé permet de servir de râtelier d'armes, et il en a besoin!
A noter que le Daikû Maryû en lui-même n'a pas de socle.
Chaque once d'espace est judicieusement utilisée.
Derrière, les membres et têtes.
Tout est à portée de griffes...
La totale, avec sa boîte. Il faut de la place dans une vitrine pour disposer tout ça...
A l'arrivée.
Déballage fébrile.
Y'a du monde...
Les couettes à motifs, c'est pas le pied pour des machins transparents...
Bon, ça y est, y'en a encore ou quoi?
Beaucoup de pièces.
Certaines minuscules.
Premier montage.
Construction de la queue.
Assemblage.
Premier cri! On revient sur le Daikû Maryû très bientôt, avec sa version géante de 60cm, et sur Gaiking tout seul avec le GX-27. Patience.
D'un coté je suis ébahi par la quantité d'éléments qui le compose et la qualité qui s'en dégage.. De l'autre le design improbable de ce "truc" donne la sensation qu'il est fait de bric et de broc.
RépondreSupprimerQuel engin! Je suis un peu mitigé comme dit précédemment, c'est un peu improbable comme objet. Un robot capable de se laver le derche comme un chat, c'est quand même quelque chose.
RépondreSupprimerMais comme d'habitude, parfaite review.
Tu verrais la version de 60cm en vynile... :D
RépondreSupprimerlol J'ai aperçu la boîte que ta chérie t'a offert dans un de tes posts précédents... ça rappelle les personnages des vieux manèges de fête foraine. Mais peu importe, c'est le geste qui compte.
RépondreSupprimerTu en parles comme si c'était un cadeau empoisonné! :D
RépondreSupprimerMais non, c'est un gros truc bien laid, de mauvais goût et qui sent bon le plastoc comme j'aime! ;)