LA NAVETTE D'ULYSSE 31 - TRIPARTIE ORBOS DARDOS VIRES - POPY

Review et photos : Alain.

Review d'un classique, Orbos, Dardos et Vires formant la fameuse la navette d'Ulysse 31 "tripartie" de chez Popy. Plus que classique, un Graal pour certains. Pour ma part, une énorme frustration de gosse, je ne l'ai jamais eue. Une occasion s'est présentée à un prix raisonnable et j'ai pu me la procurer dans un état plus que respectable pour son âge et les prix pratiqués en général pour un jouet si recherché et dans cet état.

Tout d'abord, présentation des trois véhicules. De gauche à droite Vires, Orbos et Dardos.

Dardos, la navette, est en Die-cast pour les parties supérieures de la carlingue et les trains d'atterrissage, ici rentrés...

...et sortis ici.

Ici, en mode "ailes déployées" grâce à l'ingénieux système de "pliage" de la partie principale, on est pas loin de l'origami.

En cône, prêt à être fumé...

Une fois aplati, il garde une bonne ligne.

Orbos, une soucoupe des plus banales, une forme des plus banales mais avec un mode véhicule tout terrain assez drôle. J'ai eu la chance d'avoir les roues et les mécanismes de cet élément en parfait état de marche, chose assez rare.

Le dessous, roues déployées, et on note aussi les 4 petites roulettes pour le mode "assemblé" des véhicules.

Le cockpit ouvrant pour accéder à quelques petits détails du poste de pilotage et surtout le bouton rouge lance-missiles.

Pour les roues, une ouverture latérale fait office de guide pour les déployer vers l'avant.

On fait glisser vers l'arrière pour faire basculer les roues dans le logement révélé par les ailes déployées.

On obtient ensuite une soucoupe. Les deux encoches à l'avant serviront à accueillir Dardos.

Il y a de l'OVTerre là-dedans...

Vires, le tank-pelleteuse. Là aussi, j'ai la chance d'avoir les chenilles, elles finissent généralement en morceaux, complètement desséchées. Et la pelle rouge est souvent cassée voire manquante, ce qui s'explique vu les axes fragiles qui la tiennent (la mienne a seulement une petite partie cassée, rien de bien grave).

En version repliée.

On presse le bouton rouge au sommet et les parties latérales s'écartent.

Des logements avec capots servent à escamoter les chenilles.

Voilà nos trois engins prêts pour être assemblés.

Jonction de Dardos et Orbos, bien foutu, très solide, les ailerons de Dardos viennent se loger dans les encoches des ailes-avant d'Orbos et une partie tubulaire des trains de Dardos se logent dans les axes de coulissage des roues d'Orbos.

Un joli combiné.

Pour fixer Vires c'est plus délicat, du moins sur mon modèle, des petites pattes-crochets noires qui sortent de la pelle une fois rentrée sont sensées venir agripper Orbos, mais elles sont lâches et peut-être qu'il y avait un ressort à l'origine pour empêcher ces pattes de flotter latéralement. Ce qui fait que Vires ne tient pas super. (si quelqu'un a une solution ou une meilleure explication je suis preneur).

Mais l'engin garde toute mon admiration une fois assemblé, il est superbe, assez imposant.

On peut déployer ses deux ailerons à l'arrière pour en être encore plus convaincu. Je l'adore, je l'aime, il est à moi.

Et enfin, j'ai aussi la chance d'avoir les 6 missiles.

Prêts à tirer.

Trains d'atterrissage et chenilles au vent!

Voilà pour un des engins les plus célèbres pour de nombreux collectionneurs. Je suis pas peu fier de la voir trôner parmi ses amis dans ma vitrine Detolf. Une enchère d'un exemplaire en bon état sur la baie est littéralement assiégé, une version en boîte c'est de l'ordre du rêve, ou du cauchemar vu les prix pratiqués, et la trouver en brocante aujourd'hui veut dire que votre femme vous trompe. Mais c'est trouvable via annonces si on a la chance de pouvoir prendre l'objet sur place et ne pas investir dans un jouet seulement d'après photos.