lundi 12 mai 2014

PURPLE GIRL - PLAY TOY

Je suis venu à Kick-Ass non pas par le comics mais par le film. Tout comme Breaking Bad, ce machin venait et revenait régulièrement vers moi par de nombreux biais. De la pub, des memes, du hasard, et ça m’accrochait toujours un bout de rétine à chaque fois. Etait-ce un signe me disant qu’il fallait que je me penche dessus ? N’ayant pas de temps à perdre à regarder un film, peut-être mauvais, pendant deux heures, j’ai longuement repoussé la chose, jusqu’au milieu 2013 où je me suis botté le cul pour regarder Kick-Ass. Il fallait que je sache.


Topant le premier film, alors que le second était déjà dans les starting blocks des salles, je me suis installé un soir dans mon canapé déglingué pour le visionner, et ce fut une belle claque. Pas une claque « sympa » comme pour Chronicle par exemple, que j’ai apprécié mais bien vite rangé ensuite. Non, Kick-Ass, ça trouait le cul !

Le film avait un rythme effréné et un côté assez cheap du fait qu’il a été produit en indépendant. On sentait donc que les studios hollywoodiens n’avaient pas mis leurs doigts gras dessus. Cheap ne veut pas dire mauvais. Les scènes de combats sont impressionnantes. Elles sont réalistes, violentes et très rapides. La branlée que fout Big Daddy aux mafiosi dans l’entrepôt est un modèle du genre.
De plus, il y avait un côté subversif très jouissif me rappelant le Fight Club. Le quotidien d’un ado fan de comics était révélé sans fioriture. Au menu : lose et branlettes. On a tous plus ou moins été comme ça à cet âge-là, il ne faut pas s’en cacher. La vie et les fantasmes de Dave ont été les nôtres. Sortir de cette vie de merde, envie d’avoir des pouvoirs, d’être un héros, d’être aimé, casser la gueule de ceux qui nous pourrissent toute l’année, et par-dessus tout : baiser. La frustration domine. L’adolescence, c’est une traversée du désert.

Mais surtout, il y avait Hit-Girl. Cette gamine complètement branque, croisement d’un ninja et d’un nain de jardin, m’a éclaté. C’est la fille qu’on rêve tous d’avoir si tant est que l’on a des fantasmes parentaux. Jamais elle ne fera des bêtises. Jamais elle ne placardera sur les murs de sa chambre des posters de Justin Bieber. Jamais elle ne prendra pour modèle Kim Kardashian. Mesdames, vous rêvez d’un enfant mais votre conjoint ne veut pas ? Ne jouez pas les salopes comme la plupart le font en « oubliant » votre Smartie mais manipulez-le en lui disant que vous en ferez une Hit-Girl si c’est une fille. Et si c’est un garçon ? Bah, vous en ferez une Mother Russia !
Toute la semaine qui suivit, je m’en passais des bouts le soir pendant que je bouffais, histoire de bien m’en imprégner.


Après avoir épuisé le film, je me suis logiquement tourné vers le comics. Je voulais que la fête continue. Le vieux con que je suis a pu retrouver la bonne vieille tradition française en constatant que, depuis Lug/Semic, rien n’avait bien changé dans les parutions : on était toujours autant à la bourre ! Le second tome en VF était à peine sorti qu’on était déjà au quatrième aux USA, sans parler du volume spécial sur Hit-Girl. Délaissant ces lambins, je me suis directement tourné vers le comics en vo.

Passant sur la découverte de John Romita Jr. aux pinceaux, un gars dont je n’ai jamais vraiment apprécié le style, sauf quand Bob Layton l’encrait dans Iron Man, je me mis à la lecture sur mon écran plat, ce qui sera toujours quelque chose de peu pratique. Mais bon, c’est gratuit, alors…
Les différences notables entre le film et le bouquin me donnèrent l’impression de découvrir un autre film avec plus ou moins la même trame. Le comics était encore plus subversif, Dave puait la lose à plein nez et Hit-Girl était clairement une réac psychopathe, ce qui n'était pas pour me déplaire d'ailleurs.


Malgré des trucs un peu nazes à mon sens, comme la découverte de ce qu’est le père de Hit-Girl, mais on sait que l’auteur, Mark Millar, aurait tendance à torcher vite fait certains détails pour passer à la suite, voir Red Son, tout cela se lisait très bien.

Nous en sommes au septième volume de Kick-Ass 3 à l’heure où j’écris ces lignes et le comics marque le pas depuis que Hit-Girl est en taule. On la voit moins, l’histoire se recentre sur Dave, il a des mégas abdos et baise maintenant, comme quoi, tout arrive un jour. Mais ce personnage n’est pas très intéressant. Du moins, il ne m’intéresse pas. Je n’ai d’yeux que pour Mindy.


Hit-Girl est incontestablement le personnage central du comics, la preuve avec le volume sorti tout spécialement sur elle, mais aussi des films. Elle a volé la vedette au héros principal, tout comme Homer la vola à Bart dans les Simpsons et J.R. Ewing à Bobby dans Dallas. Ça arrive.

L’acteur incarnant Red Mist/Motherfucker, Christopher Mintz-Plasse, et qui a la tronche de l’emploi pour jouer ce rôle (on en a tous savaté un au collège avec une tête comme ça !), déclara lors de la sortie du premier Kick-Ass qu’on ne pouvait lutter face à la tornade Hit-Girl et que tous les autres protagonistes du film seraient balayés par sa frénésie. Il avait raison.
Hit-Girl, incarnée par Chloé Grace Moretz, est impeccable. Malgré son âge à ce moment-là, elle donna une leçon à bien des acteurs de par son implication et son énergie et crédibilisa son « daddy », joué par un Nicolas Cage plus ou moins hébété, comme à son habitude.

La découvrant au naturel, sans son masque, sa cape et ses couteaux-papillon, je me suis pris d’affection pour elle. Elle est mignonne, avec son petit strabisme et ses dents du bonheur, mais semble surtout sympathique et n’a pas (encore) la grosse tête. Comme Jennifer Lawrence, j’apprécie cette nouvelle génération d’actrices très éloignées de la traditionnelle bitch d’Hollywood, méprisante, mégalo et stupide. Les vraies blondes sont bien remontées dans mon estime depuis que je m’en suis envoyé une l’an dernier, aha !


Bon, c’est pas la peine de me dénoncer à la police non plus. Chloé est jolie comme un coeur, c'est clair, même si elle n’est pas épaisse, mais ça reste une gamine. Je ne bande pas sur elle, je pourrais être son père. J'ai encore beaucoup de morale là-dessus. Si les idoles Jpop n’ont pas réussi à me faire basculer dans le côté obscur, je doute qu’elle y arrive. Et la mode a beau être à la sexualisation des gamines, comme ce fut le cas avec Emma Watson et Miley Cyrus, entrouvrant ainsi la porte de la pédophilie à nombre de personnes sans même qu’ils ne s’en rendent compte, je reste de la vieille école. Faire la sortie des nouvelles, c’est pas mon truc.


Juste après mon illumination tardive sur le film Kick-Ass, sa suite sortit dans les salles. Vu le succès du premier opus en 2010, il était évident que les studios remettraient ça. Le problème, c’est que trois ans s’étaient écoulés et la p’tite Chloé l’incarnant avait bien grandi. Alors que dans le comics, Hit-Girl pourra avoir 11 ans pendant des années, voire pour toujours, dans le cinéma, c’est différent, la vie continue. On était passé de la parfaite Hit-Girl du comics à une ado presque aussi haute que Kick-Ass. Ça ne collait plus.


Les critiques furent assez tièdes sur cette suite. Attendant le DVD pour pouvoir télécharger le .avi, je me suis encore une fois installé dans mon canapé tout pourri pour regarder ce second volet. Cette fois-ci, on larguait la production indépendante et on sentait très nettement les doigts gras des studios. Tout avait changé, tout était forcé, tout était binaire. Même les cascades étaient moins bonnes (la moindre chute, horizontale ou verticale, sentait les câbles) alors qu'il y avait pourtant plus d'argent dans cette suite que dans le premier. Passons sur les épisodes scatos et vomitifs grotesques, Kick-Ass devenu une armoire à glace, Chloé habillée en prostipute ou le fait que Jim Carrey, pourtant guest star, ne serve à rien du tout, pour retrouver un peu du premier film avec Mother Russia, incarnée par une espèce de Dolph Lundgren à nichons, et dont l’attaque contre les flics est d’un mauvais goût rare, et donc formidable. C'est sans doute la meilleure scène de tout le film. Sorti de ça, Kick-Ass 2, c’est pas génial. On parle d’un film sur Hit-Girl mais il faudrait se dépêcher car Chloe va sur ses 18 ans…


Comme tout machin m’emballant, je me suis offert quelques goodies sur Kick-Ass. Le lot de trois figurines Neca par exemple, mais on ne peut pas dire que ce fut le pied, en particulier Hit-Girl avec un visage effroyable malgré une bonne tenue pour le corps. Je n’ai même pas poussé plus loin avec les trois autres figurines sorties pour le second film. Et puis vint le miracle ! Une figurine de Hit-Girl signée Medicom. La qualité Medicom, déjà largement louée sur ce blog lors des reviews de leurs figurines de Cobra et d’Albator, jouait à fond, même si une pièce foireuse peut toujours arriver. Et il fallait se faire à l’idée que ce serait la Hit-Girl de Kick-Ass 2, plus grande, avec un costume différent. Qu’importe ! Précommande immédiate ! Le problème, c’est que, prévue pour le début de l’année 2014, elle n’est toujours pas sortie à l’heure actuelle et est désormais repoussée à cet été. C’est insupportable. L’acquisition de cette « Purple Girl » fut faite à cause de ça, par frustration.

La Cité Des Nuages propose très régulièrement des figurines de 30 cm reprenant les personnages les plus célèbres du cinéma mais sans les nommer ou presque. Il y a la réplique exacte des têtes des acteurs, les fringues emblématiques des personnages mais, pour des histoires de droits sans doute, il n’y a pas le nom. Le plus souvent, c’en est un autre, quelque chose de très semblable. C’est tout de même bien pratique car les prix sont la moitié d’une figurine Hot Toys par exemple. Les adeptes du custom s’en délectent.
J’avais vu cette Purple Girl dès le début. Vendue moitié moins chère que la Hit-Girl de Medicom, je me disais :
- Pour les fauchés qui ne peuvent s’offrir l’originale, c’est une bonne occasion !
J’étais persuadé que ça ne vaudrait sans doute pas la qualité Medicom.
Idiot que j’étais…
Y’a pas à dire mais le coup du « C’est plus cher, donc c'est mieux ! » fonctionne comme un réflexe en chacun de nous. Les publicitaires ont fait du bon travail.
Tombant sur une review-vidéo chinoise de cette figurine, je suis resté scotché devant sa qualité. La commande fut faite dans la minute. Et ce ne fut rien comparé à l’extraordinaire surprise lors de sa réception. Cette Purple Girl est une véritable tuerie et j'ai immédiatement décidé de lui donner l'article ci-dessus, pourtant réservé à la Medicom. Après tout, premier arrivé, premier servi.

La figurine Hit-Girl de Medicom n’est toujours pas arrivée mais elle devra se surpasser pour faire mieux que la Purple Girl de Play Toy. Le match s’annonce passionnant. Je ferai un comparatif détaillé quand je la recevrai. En attendant, place à Violetta !


Ça troue le cul!

28 cm de haut.

T'es cap ou pas cap?...

213 grammes.

Dans ce genre de pièce, le plus important est le visage. On voit ça en détail plus bas.

Ça ne devrait pas être "PG" plutôt? Aha!

Elle peut faire du skate avec de telles genouillères...

Back.

La cape est lestée d'un fil de fer flexible, pouvant ainsi donner du mouvement pour des poses dynamiques.

Bon, la petite tête de "vainqueuse"...

Chloé est bien là.

Font chier ces épis là... J'ai failli demander à ma rouquine de me prêter un mini peigne de poupée pour mettre ça en place, mais j'ai résisté. Faut pas déconner non plus.

Beaucoup de finesse dans ce visage.


Tombons la cape.

Pour l'accrocher au cou, c'est un système magnétique.

On approche les deux pièces métalliques et hop! Ça tient très bien.

A l'endroit, c'est invisible. Normal pour une cape, aha!

Focus sur ce dos sans la cape.

Les fringues violettes sont faits d'une matière croisant tissu et plastique. C'est très souple et extensible.

Aucun problème du genre tache, accro etc.

Zip.

Pour mes japonais.

Pendant qu'on y est, désapons-la. Si je ne le faisais pas, je perdrais de l'audimat...

Articulation au torse. Le rendu de la peau est très bien fait mais au toucher, c'est étrange, c'est presque gluant, c'est du silicone j'imagine.

Oui, il y a des tétons. Bon, je n'irai pas plus loin dans le déshabillage, je n'ai pas eu envie de bousiller la figurine et puis on n'est pas sur un blog de fondus s'excitant sur des poupées.

Les accessoires livrés avec la figurine. Nous allons les voir un par un.

Les lances tout d'abord. Elles se composent chacune de deux parties, le manche et la lame, à assembler. Notez que la lame est en métal.

Et ces deux lances s'assemblent évidemment. Par contre, je déconseille d'enfiler au maximum le piton. On se souvient des accidents de ce genre avec les Astéro-haches de Goldorak.

En action.

Prête à aller se faire quelques dealers.

Une bonne petite pose comme je les aime.

Pour une photo comme ça, c'est quasiment 10 mn de manipulation avant... Vous comprenez pourquoi je préfère flasher des statues.

La fameuse pose du gondolier...

Après l'effort, le réconfort.

Killer and proud!

Passons aux flingues. Il y en a deux, identiques.

Chacun peut se démonter en trois parties, la culasse, le flingue et le chargeur.

La culasse permet de libérer le petit bout de canon afin de faire croire que Purple Girl tire à tout va.

Le chargeur, dont vous pouvez admirer la douille peinte en dorée et ça, c'est du détail de la mort, peut se ranger dans l'un des trois étuis. Le problème, c'est que ces étuis ne peuvent pas se fixer à la ceinture de Purple Girl.

La ceinture peut se détacher mais pas celle en rose sur laquelle devait s'accrocher ces étuis. C'est un peu bizarre mais qu'importe.

Ouverture de l'étui, avec des scratches.

Hop! Y'a plus qu'à refermer.

Pour tenir les flingues, il faut changer de mains. Piton très classique et simple.

Décomposition du mouvement.

Vous êtes déjà mort à ce moment-là.

C'est une poupée, qui fait BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG !

Elle consomme en bastos...

La classique pose à deux flingues tenus à l'horizontale, rendue célèbre par Tarantino, qui l'a piqué à John Woo...

En plein vol. On exhume le tuteur pour ça.

Allons se faire quelques pédophiles!

Au tour des couteaux. Il y en a six, tous en métal également.

Prête à plucher les pommes de terre.

Mafieux en vue.

C'te psycho...

Comme il est expliqué dans le comics, vu sa taille et sa petite force, elle est obligée de tout miser sur des armes. Sans, elle aurait plus de mal.

Le grappin n'a que peu d'intérêt, surtout que la ficelle n'est pas bien longue. Le crochet est lui aussi en métal.

Allez, un peu d'acrobaties.

Jump!

Ya-haa!

Bas les masques!

Le visage est extrêmement ressemblant et fin.

Accrocher le masque demande de la patience. Non pas que ça soit difficile mais il faut que la courroie soit cachée dans les cheveux. On ne peut pas la mettre comme ça par-dessus, c'est moche. Alors il faut soulever les cheveux à la racine, placer la courroie, reposer dessus, coiffer etc. Un vrai truc de pouf! Je vous dis, j'ai failli demander assistance à la rouquine en chef là-dessus...

Cette chevelure violette est quand même très cool et fait réaliste. Notez que la figurine de Medicom de Hit-Girl n'a pas ça mais des cheveux en plastique moulé. Un gros point en moins dès le début.

Elle est heureuse, aujourd'hui, elle a tué 25 personnes. Un bon rendement.

Pour les adeptes des customs, une tête de Chloé Grace Moretz est en vente.

Presque humaine.

Les gens l'ayant vu sans son masque n'ont pas vécu bien longtemps...

Petit éclairage de rigueur fait avec ma lampe Pac-Man.

Comparaison avec la figurine Hit-Girl de Neca. Autant comparer un bloc de foie gras avec une boîte de pâté Olida...

A l'arrivée.

Une boîte à chaussures...

Un gros bout de scotch marron collé dessus, beurk!

Bon, on va voir ça. On note déjà que cette illustration est piquée de Kick-Ass, voir plus haut.

Sur le côté. Un design original.

Au dos.

Open.

On enlève la première couche de mousse et on tombe sur les accessoires.

Et sous la seconde couche, Purple Girl! Digne de la momie-apéritif Nimbala dans Futurama.

Sous la figurine, la cape.

Il va falloir enlever la bonnette de douche...

Tout semble intact. Je suis stupéfait par sa tenue et sa qualité.

Allez, c'est l'heure de vérité.

On enlève la bonnette.

On la recoiffe un peu et elle prend vie.

Nous ne sommes pas encore à la fin de l'année, et j'attends encore de très jolies choses dans les mois à venir, mais cette Purple Girl est déjà assurée d'être dans les trois premières places de mon bilan 2014, et peut-être même à la première. Son étonnante qualité et toute l'essence du personnage de Hit-Girl parfaitement retranscrite dans cette figurine en font un petit chef-d'oeuvre. Si vous n'avez pas le budget pour la Medicom, tournez-vous de suite vers Violetta.

8 commentaires:

  1. Ah, la review que j'attendais !! Le top comme d'habitude. Très juste, l'intro sur le film, le passage sur Chloe Moretz, et bien sûr la figurine. Entièrement d'accord. Bravo !! Je suis curieux de voir les prochaines figurines de Play Toy d'ailleurs.

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  2. Une de tes meilleurs reviews.
    Bravo.

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  3. J'ai vu ces films de merde dans le même ordre. En vérité j'ai lu le premier volume VF de Kick-Ass (la première série est parue en France en deux parties) mais pas la fin, avant d'avoir vu le film. Or c'est précisément la partie qui subit le plus de variations du comics à son adaptation (Dave n'emballe pas la fille, Big Daddy n'est qu'un gros débile etc ...) j'ai donc été ravi en lisant la fin de voir que l'histoire était en léger décalage, ce qui change pas mal le ton général. L'un comme l'autre m'ont plu mais je pense que j'aurais lu la BD en entier avant de voir le film, ce dernier m'aurait quand même un peu déçu.
    Pour le second Kick Ass je n'ai hélas pas retenu la leçon et lu le comics en entier avant de voir le film. Et évidemment j'ai trouvé le film tout pourri.
    Je ne suis pas un maniaque de la fidélité à l’œuvre originale loin de là (j'ai adoré le premier Hulk de Ang Lee et pourtant j'adore la bd Hulk) mais il faut bien reconnaitre que ce KA2 est très loin du compte. Notamment, faire de Hit Girl une ado et surtout un personnage finalement "normalement" badass plutôt que la sociopathe qu'elle est, ça transforme tout le film en pantalonnade pseudo-marrante. Cela me rapl un peu le fiasco de Robocop 2. Le premier Kick Ass avait déjà ses défauts mais aussi ses qualités et ça compensait, et son esprit était moins éloigné de celui de la bd originale.
    Je ne sais pas pourquoi tout le monde s'extasie sur cette gamine. Dans KA1 elle était bien certes, mais dans ses autres films c'est plutôt bof. Ok elle sait se placer devant la caméra ... Elle fait son boulot quoi ... Je trouve que Nick Cage habite bieeeeen davantage le film. Je parie que c'est le rôle dont il rêvait ! :)

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    1. Il rêve du moindre rôle, surtout quand on sait les dettes qu'il a...

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    2. Pour tous ses errements et ses choix de carrière calamiteux, il reste à mes yeux un grand parmi les grands.
      Roger Ebert était un des seuls critiques du métier qui le défendait avec férocité. Il disait que quelque soit la débilité du script et l'improbabilité du personnage, Nick le joue toujours totalement, à fond, sans jamais donner dans la connivence avec le spectateur ni faire ce petit clin d’œil à la caméra qui veut dire "je sais que je fais de la merde mais c'est pour bouffer désolé".
      Je suis d'accord avec Ebert, Nick est d'une autre trempe que ça : il y croit ! A mes yeux il y a des dizaines de bons acteurs à Hollywood, quelques uns vraiment d'un calibre supérieur comme l'était Ledger ou le fûrent De Niro ou Paccino. Mais Cage, lui, il a créé quelque chose et apporté du nouveau dans le métier. J'espère que la postérité le restituera là où il le mérite : parmi les grands !

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  4. http://www.actucine.com/cinema/un-prequel-de-hit-girl-prevu-avant-kick-ass-3-104836.html

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  5. https://fr.cinema.yahoo.com/video/playlist/interviews-cin%C3%A9ma/matthew-vaughn-confirme-ses-projets-140000498.html?vp=1

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