WONDER WOMAN BISHOJO STATUE - KOTOBUKIYA

Je ne suis pas du tout adepte des figurines « bishôjo », ce qui veut dire « jolie fille » en japonais pour ceux qui ne le sauraient pas. On peut même dire que je déteste ça. Connaissant parfaitement les (mauvais) goûts japonais en matière de femme, ça ne peut pas marcher avec moi. Ces femmes-enfants, ou ces enfants-femmes selon, c’est souvent malsain, pour ne pas dire tout simplement monstrueux. J’ai toujours pris grand soin d’éviter cet univers et surtout leurs fans qui ont, d’après moi, quelques problèmes…

Les croisements comics/manga ont le vent en poupe en ce moment et Kotobukiya, bien aidé par leur sculpteur phare Shunya Yamashita, vend des wagons entiers de ces figurines. Toutes les plus fameuses super-héroïnes y passent, aussi bien Marvel que DC. Elles se ressemblent un peu toutes et c'est logique, c'est comme les mangas: le même visage pour tous les personnages, on les différencie juste à leur fringues ou tignasse...

Malgré le choix proposé, aucune ne m’avait tapé dans l’œil jusque là. Même Phoenix, à qui pourtant je voue quasiment un culte depuis près de 30 ans. La figurine était grotesque. Une enfant avec des seins énormes. Non ! C’est pas possible pour moi. Je m’apprêtais à zapper définitivement cette collection quand la représentation de Wonder Woman est arrivée. Cela aurait pu être la même chose qu’avec Phoenix mais Kotobukiya a opté pour une autre approche sur cette figurine : un visage jeune sur un corps de femme ! Et là, ça change tout. Je suis persuadé que c'est l'influence de Lynda Carter ça.

Je l’avais dit dès le début que cette figurine était une gagnante et elle m’avait tapé dans l’œil de suite. La qualité semblait vraiment au rendez-vous et, malgré son côté too much évident, elle pouvait être exposée dans une vitrine sans que son proprio ne se fasse trop taper sur les doigts, en particulier au milieu d’autres pièces de l’amazone, ce qui ne manque pas chez moi comme vous le savez. Donc acte.

On ne peut nier un très bon aspect général et un soin particulier dans la présentation.

Seul le socle pèche un peu. On dirait une estrade...

PVC pur jus.

Une statue très légère du fait de son matériau d'origine et faisant 24cm de haut.

Et oui, pas mal hein?

Là, pas de corps de gamine tout juste formé, c'est de la femme-femme!

On a échappé aux jambes de Japonaises...

Y'a du monde au balcon...

La ceinture laissant apparaître le nombril est un détail coquin.

Quelle ligne!

BOIN!

Des couleurs très bien rendues jusqu'au grain de la peau. Pour du plastique, c'est vraiment bien fichu.

De grosses cuisses. Robert Crumb ne dirait pas non à cette statue!

Ce socle me gêne. Une chance que la déco dessus le masque un peu.

Bon, il faut que je pense à mon audimat moi...

Voilà.

Et voilà, bon, vous êtes contents?...

Effet de transparence sur la pointe des cheveux, parce qu'elle le vaut bien!...

J'ai du mal à lui trouver des défauts, hormis son mauvais goût évident mais bon, toutes ces statues de super-héroïnes sont de mauvais goût alors...

Ce bouclier est plus chouette que celui de la nouvelle statue (statuette je devrai dire...) reçu récemment...

Les vues plongeantes, c'est pas mal aussi...

Un corps totalement japonais hein...

Le lasso de vérité. On a échappé au vernis à ongles rouge, j'ai horreur de ça.

J'ai dû revendre récemment mes deux tomes de l’Iliade et de L’Odyssée, c'est chiant...

Pas de poignée pour le bouclier?

Allô Britney?...

Un dernier verre pour la route...

Ça, c'est pour mes fans japonais. On voit rien? Qu'importe, ce qui compte chez eux, c'est l'imagination. Une simple amorce comme ça et ils se font le reste du film.

Ça ne doit pas être simple de courir avec ces bottes...

Ma femme ne l'a pas beaucoup aimée...

Non, ce n'est pas un sac-banane!

Allô Chloé?...

A l'arrivée, dans son carton de chips avec d'autres trucs.

Une feuille de papier transparente recouvrait toute la boîte. Ça m'a rappelé ces anciens albums de photos-souvenirs.

Arrachage.

Pas mal.

On l'extirpe de sa boîte.

Puis de son sachet. On sent le truc japonais avec toutes ces couches à enlever...

Montage en direct!

Le lasso, facile. Les trous dans les mains sont adaptés aux embouts du lasso. Si ça ne rentre pas, c'est que ce n'est pas le bon sens.

Au tour des lances.

Le casque, on le pose simplement sur le socle. Une Wonder Woman pas commune mais qui apportera une touche épicée et exotique à ma collection d'amazones. Pour l'instant, c'est bien la seule bishôjo qui trouve grâce à mes yeux.