mardi 15 octobre 2013

GOLDORAK METALTECH 04 GIN GIN GOLGOTH 7 - HL

La série animée de Goldorak a ses points d’orgue. Sur les 74 épisodes, il y a de petites perles qui, encore aujourd’hui, quasiment 40 ans après, peuvent étonner de par leur qualité et leur rythme. Ne riez pas ! Quand on voit la gueule de nombreux épisodes de séries plus récentes, comme Dragon Ball Z ou Pokemon, sous-traités en Thaïlande pour des raisons de profit maximal, avec une animation atroce, des dessins à chier et délayés à mort juste pour faire durer la chose (remember la planète Namek qui devait exploser dans cinq minutes alors que ça dure au moins trois mois ?), on se dit que c’est une chance que Goldorak n’ait pas trop cartonné au Japon finalement. Cela permis d’avoir une qualité à peu près constante, même si les épisodes dégueulasses existent.


Chaque fan du robot de l’espace aura son ou ses épisodes favoris suivant ses goûts et surtout ses souvenirs. Perso, j’en ai plusieurs. Vaincre Ou Périr (27), Le Réveil Des Volcans (40), L’Etoile Noire (51) et quelques autres où l’action et les combats entre machines sont toujours privilégiés. Les monologues psychologiques et larmoyants entre personnages m’emmerdent. Je veux des sacs d’écrous de 30 m de haut se tapant frénétiquement sur la gueule !
J’ai également une très grande affection pour la plupart des épisodes de la première saison, de 1 à 27. Leur qualité n’est pas toujours optimale mais je me rappelle très exactement leur première diffusion, parfois même ce que je faisais ou pensais sur certaines actions, et ça, ça n’a pas de prix.

Mais mon épisode favori restera toujours le septième : Le Festin Des Loups, et beaucoup s’accordent pour dire que c’est vraiment le meilleur de la série. Pourquoi ? Pour sa bonne qualité ? Oui mais pas seulement. Ici, il se passe quelque chose dont nous n’avions pas l’habitude de voir : Goldorak se fait botter le cul !


Dans cet épisode, nous découvrons la sinistre Division Ruine, sorte de commando d’élite de guerre, produisant les meilleurs soldats, pilotant les meilleures machines, aussi redoutée par ses ennemis que par ses alliés naturels ce qui en dit long sur sa puissance. Procyon, probablement briefé par Actarus, en parle ainsi à Alcor :

- On dit que les Golgoths de la Division Ruine sont les plus redoutables. Aucun OV-Terre ne peut leur résister et je ne sais même pas si Goldorak le peut.

Quant à ce qu’en dit Hydargos, ce n’est guère plus rassurant :

- Les hommes de cette division sont les plus dangereux que je connaisse. Ils ne craignent ni Dieu, ni diable ni les loups !

Un mot en passant à propos de cette fameuse division. En japonais, elle est appelée « shineitai » et c’est la traduction exacte de… la SS ! Et oui. Il faut bien comprendre que les Japonais n'ont pas la même vision que nous là-dessus. Là-bas, l’uniforme nazi, c’est cool. Un brassard avec la croix gammée, c’est la classe. Il ne faut pas voir ça comme de la provoc ni même de l’antisémitisme forcené, les Japonais savent à peine ce que c’est. Disons que c’est devenu un symbole « rebelle » pour ado jap attardé. On a tous vu ces pauvres groupes de rock visuel habillés de la sorte. Les Japonais ont viré les crimes des SS et n’en ont gardé que la force, une armée toute puissante marchant sur le monde et renversant tous les obstacles, ce qu’elle était jusqu’en 1941.

Ici, il fallait quelque chose de méchant et surtout de fort, alors on fait appel à la Division Ruine, la SS de l’espace en gros… Choquant ? Oui et non. C’est assez classique dans les animations nippones. Quiconque s’est tapé du Ken Le Survivant ou du Muscleman ne sera pas étonné d’y voir des symboles de ce genre. Goldorak en a aussi quelques uns. On se souvient, dans l'épisode 11 par exemple, d’Hydargos recevant (en rêve) une distinction ressemblant étrangement à la croix de fer allemande…


C’est donc un envoyé de la Division Ruine, le capitaine Janus (« Gorman taii » en japonais, le capitaine Gorman donc, « Gorman », rappelle le mot « german » d’ailleurs) qui vient personnellement régler le compte du prince d’Euphor.
Janus, doublé en français par Jacques Richard, le même qui doublera, entre autre, Ray Krebbs dans Dallas, est le prototype même de la machine à tuer. C’est un homme dur, froid, sans pitié, sûr de lui, inspirant la crainte par sa seule présence et il n’est même pas prétentieux car il sait qu’il est véritablement tout ça.


Janus pilote Golgoth 7. En fait, c’est un Anterak. Dans l’univers de Goldorak, les Golgoths sont télécommandés et les Anteraks pilotés. Mais le doublage français, bien que de qualité, n’est pas exempt de coquilles comme celle-ci.
Ce Golgoth 7, « Gin Gin » en japonais, est un robot finement huilé malgré une simplicité qui pourrait faire penser à de la faiblesse. De forme humanoïde, comme tous les Antéraks, (les Golgoths ont le plus souvent des formes animales), il possède deux énormes boucliers impénétrables installés sur ses avant-bras lui servant également de soucoupe porteuse. On est dans le trip de ces robots qui se plient, se replient et se déplient à volonté.
Côté armement, Gin Gin n’a rien d’exceptionnel. Ses boucliers sont équipés de « scies circulaires » sur tout le tour, un truc récurrent chez Go Nagai et que j’aime tant. Ça et les pointes foreuses.


Le robot, lui, a un puissant rayon optique, très proche du Pulvonium de Goldorak. Rien de plus.


Pas de missiles, pas d’armes à la main. On notera également un mini laser lorsqu’il est en mode soucoupe.


En combat, Janus mixe habilement l’attaque et la défense le tout dans une très grande mobilité. Pour se déplacer, il préfère le mode « soucoupe » de son robot, permettant ainsi de faire des passages fréquents et de saper la résistance de son ennemi en l’attaquant à la « scie circulaire » tout en étant protégé.
Dans les deux combats opposant Janus à Actarus de cet épisode, il est assez dingue de voir à quel point Goldorak subit et est sur la défensive. Très vite surclassé en tout, même en vitesse, il ne peut rien faire. Toutes ses armes étant inefficaces, il n’a plus le choix que de tenter d’éviter et de repousser les assauts à coup de Rétrolaser. Dans le premier combat, il est même obligé de fuir !


Je passe sur le pathétique moment de bravoure d’Alcor, voulant jouer les héros avec son frisbee jaune face à Janus. Autant lutter contre un char avec une agrafeuse...


Je ne « spoilerais » rien en dévoilant la fin de cet épisode culte, tout le monde la connaît déjà. Actarus ne dut sa victoire qu’à Hydargos, refusant de voir Janus triompher de son ennemi personnel et ordonnant aux navettes de l’attaquer en traître, donnant ainsi un avantage qu’Actarus sut exploiter. Comme quoi, le fameux adage : « l’ennemi de mon ennemi » ne devient pas forcément « mon ami ».
Moralité, quand vous construisez un robot géant, faites en sorte que le corps soit fait du même métal que ses boucliers…


Cet épisode me mit un coup sévère. Déjà, voir mon dieu cornu se faire retourner ainsi, c’était du jamais vu, et ce n’était pas pour me déplaire d’ailleurs. J’ai toujours eu un grand coup de rédemption. En chier grave avant de triompher, ça fait encore plus apprécier sa victoire. Il se passa à peu près la même chose lorsque Goldorak se fit arracher le bras par le Monstrogoth Alpha.


On voit également dans cet épisode l’incroyable identification des pilotes à leur machine respective. Quand un robot est blessé, son pilote l’est aussi. Et ces attitudes si humaines qu’ils leur donnent. Le pilote EST le robot et vice et versa.


Sentant sans doute qu’ils avaient pondu un œuf en or, les producteurs de la série retentèrent le coup avec quasiment le même genre d’histoire dans l’épisode 36, L’Invincible Du Cosmos, où un autre détaché de la Division Ruine, le commandant Titios, s’en allait détruire Goldorak en se basant sur son seul point faible, une histoire que j’ai toujours considérée comme bidon. On pourra revenir dessus un jour.
Hélas, moins bien dessiné, moins bien animé, et ennemi bien moins fort que Janus finalement, cet épisode fut moins savoureux sur tous les plans. Janus et son Golgoth 7 restaient les vedettes et l'ennemi parfait pour Goldorak.


Sortir le premier Golgoth en jouet comme l’a fait HL en 2012, je ne voyais pas bien l’intérêt. Ce gros dragon n’a pas vraiment marqué les esprits, sauf qu'il fût le premier ennemi qu’affrontât Actarus et qu’il lui permit de nous faire la démo de toutes ses armes en un seul combat. C’est toujours comme ça dans les pilotes de série… Mais sorti de ça, ce n'était pas très bandant. Mais quand j’ai vu qu’ils préparaient le Golgoth 7, et qu’en plus les photos du prototype semblaient top moumoute, la question de son acquisition ne se posa même pas : il me le fallait ! Il m’a tellement marqué, je l’ai tellement dessiné étant gosse, et sachant très bien que Bandai ou une autre marque japonaise ne le sortirait jamais, c’était ma chance.

Longuement repoussé de mois en mois pendant presque un an, ce qui me permit de préparer et de soigner cette review comme vous pouvez le voir avec ses nombreuses captures, il est enfin arrivé en ce début octobre. J'angoissais que toute cette attente n'ait servi à rien et que le robot soit foiré. Mais non. Il est vraiment bien.

Tadaa!

17 cm de haut.

Criblé de vis!

259 grammes.

Paint job moyen, même si l'objectif grossit les défauts. A l'oeil nu, ça va.

L'aspect est parfaitement respecté.

Très bon équilibre grâce à ses larges pieds.

Un des oublis de la figurine, il y a trois points rouges sur l'arrière de la tête. Vous pouvez vérifier avec les captures ci-dessus. Mais bon, détail.

Le die cast est tout de même assez léger, à part le torse et le slip, on a surtout l'impression que c'est du plastique. Mais la construction est solide.

J'attendais au tournant l'intérieur des boucliers, mais ils ont fait gaffe et ont respecté les trucs circulaires.

Gin Gin est parfaitement articulé, même si ses boucliers l'encombrent plus qu'autre chose...

Les boucliers sont assez légers. Là aussi, je les attendais au tournant en me disant que si c'était trop lourd, la figurine aurait bien du mal à soulever ses bras, voire à garder l'équilibre. On se souvient de la figurine de Cobra en version rugball, également éditée par HL, qui tombait en avant quand elle tendait sa batte. Là, pas de problème.

Les articulations sont solides et raides, elles tiennent bien et dureront longtemps.


Dominateur.

Très utile en cas d'orage...

Les accessoires et bonus livrés. Un socle, une paire de mains ouvertes, deux "quilles" pour la soucoupe et un frisbee jaune pour jouer sur la plage... Les deux "quilles" s'installent dans les deux trous du socle sur les côtés en mode "rangées".

Les mains ouvertes ne servent pas à grand-chose finalement.

Gin Gin ne tient aucune arme et a les poings fermés le plus souvent dans l'épisode.

La bonne taille pour peloter Chloé...

Bon, vous aurez reconnu le frisbee hein... C'est le TFO, l'OV-Terre d'Alcor. J'ai de suite vu que HL avait repris le modèle issu du sachet de soucoupes que je m'étais offert en 2011, voir ici. Vous avez la comparaison sur cette photo. A gauche, l'OV-Terre fourni avec Gin Gin et à droite, celui du sachet.

Il y a tout de même des différences notables, comme en dessous comme vous le voyez, et aussi au poids. Celui de Gin Gin pèse 9 grammes, et l'autre 2 seulement.

Cela permet de refaire la scène où Alcor se fait péter la gueule par Janus et le force à lui révéler la cachette de Goldorak.

Janus : - Alors, où est Actarus? Je sais qu'il est tout près! Si tu veux vivre, dis-moi où il se cache!
Alcor : - Tout chantage est inutile, je ne te dirai rien! Je n'ai pas peur de mourir!

Le TFO sera tout écrasé et explosé à la fin, mais il sera en parfait état l'épisode suivant...


Ça porte bonheur!

Passons à la transformation en soucoupe. Tout d'abord, vous ôtez les boucliers du robot.

Fixation magnétique au fait pour les poignets-mains. HL remercie Bandai...

Préparation.

Otez le disque de dents circulaires.

Prenez celui conçu pour le mode soucoupe, il a des pitons sur les deux faces contrairement aux deux autres.

Clippez-le sur une face.

Puis rajoutez la seconde face. Vous obtenez une tielle sétoise...

Installez une "quille" au-dessus...

...puis la seconde en dessous. Votre soucoupe est prête. Il y a des détrompeurs, ce qui ajoute un plus dans la solidité de l'ensemble. De plus, les "quilles" sont aimantées et s'attirent fortement quand elles sont l'une en face de l'autre.

Vous pouvez la présenter ainsi sur le socle.

C'est pas très joli à mon goût.

Ou alors, vous pouvez retirer la tête d'une des "quilles"...

...prendre votre socle...

...le faire basculer vers l'arrière...

...et fixer votre "quille" décapitée dessus.

C'est nettement mieux comme ça.

Les soucoupes sont également issues du sachet précédemment cité.

Bon, alors évidemment, des photos de Gin Gin bottant le cul du robot de l'espace comme dans l'épisode étaient obligatoires. Pour cela, il fallait trouver le bon Goldorak. Le GX-04? Nan, trop grand.

Le SRC, arrivé en même temps que Gin Gin? Nan, trop petit.

Alors on exhume le Metaltech 01 et on découvre qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Emballé, c'est pesé. Petit résumé de l'épisode Le Festin Des Loups.

Rayage de la carrosserie...

Un dernier coup d'attendrisseur...

Avec un décor derrière et un Cornofulgure rajouté frappant le bouclier, ça aurait pu être bath mais bon, les FX avec moi, c'est juste pas possible...

Bon, là, j'avoue, j'ai utilisé le SRC avec son kit "Cornofulgure"...

Même le Fulguro-poing SRC est impuissant...

Je vais et je viens, entre tes reins...

Il y a toujours plus fort que soi...

Janus : - Actarus, fais ta prière!

Rabotage de la façade!

Bref, de toute façon, Goldorak gagne toujours.

A l'arrivée, dans son carton d'origine, qui contenait d'autres choses.

La boîte, que je trouve très moche, aussi bien dans la conception que dans les illustrations.

Verso. Janus est mal dessiné.

Ouverture.

J'ai longtemps rêvé de ce moment...

J'ai à peine eu le temps d'en profiter. Une heure après sa réception, je me tirais à Lille jusqu'au lendemain...

Couvercle ôté.

Le sachet des trois disques circulaires était planqué dessous.

Malgré mon manque de temps, je n'ai pas résisté au plaisir de le monter vite fait. Une figurine assez bien fichue et qui a un fort côté affectif chez moi. Je ne pouvais la louper. Elle me plaît beaucoup et sera sans doute dans mon top 10 de la fin de l'année.

16 commentaires:

  1. c'est un peu exagéré de dire "la SS ! Et oui. Il faut bien comprendre que les Japonais n'ont pas la même vision que nous là-dessus" au contraire ils ont la même vision que les nazi sauf que leur problème c'est pas les juif a eux c'est leur voisins ... de plus ce sont de gros raciste ... ici en france ils disent "dehors les etrangé" .... labas c'est « Tuez-les ! » pour les coréen ... et on parle pas des grosse affiche pour dénoncé les sans papier , des affiches avec des etrangé tabassé par les flic

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  2. Très bel article !

    Je connais (très) peu Goldorak, j'avais 5 piges à l'époque ou ça passait sur les ondes télévisées, mais ça me motive vraiment à le (re)découvrir, poussé par le grand frère qui bave de la mousse depuis qu'il a eu vent de la sortie du coffret de chez AB...

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  3. Bon alors comme ça, à chaud hein...
    PUT@!N qu'il est beau en fait!
    Cher mais beau, jolie review pour un ennemi d'anthologie.

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  4. Premier passage sur ce blog et, franchement, quel plaisir de lire ce billet. Ton style rédactionnel nous en met plein la vue.

    Cet épisode fait également partie de mes favoris. Je le trouve d'ailleurs merveilleusement mis en musique avec les partitions adéquates de Shunsuke Kikuchi.

    Merci pour ce grand moment de lecture !

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  5. Très bon article! Merci! J'adore ce robot!
    Un des meilleurs épisodes de la série ;) Mais,contrairement à toi, j'aime bien l'épisode et le robot de l'Invincible du Cosmos ;)

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  6. comme d'hab : superbe article, superbes photos, bref superbe review ! merci l'ami ;)

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  7. Le prix m'a refroidi sérieusement hélas. Même s'il est bien c'est bien trop anecdotique pour que j'y mette 100 euros, surtout qu'il est bien conçu sans plus.
    Le plus "choquant" de cet épisode est son positionnement dans la série : le 7e. Dès le début ou presque les auteurs nous montraient que Goldorak pouvait être vaincu. Le GROS shocking pour moi ce sera le premier "monstrogoth" qui a arraché le bras de Goldorak. Il avait déjà été endommagé mais c'était, il me semble, la première fois que son intégrité physique était atteinte. C'est qui plus est un épisode double avec un gros cliffhanger de fin ...qui mettra presque une année entière à être résolu en France, puisque la saison 2 ne sera diffusée sur Antenne 2 que l'année suivante.

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    1. À propos du premier monstrogoth, HL Pro vient de publier les premières photos d'une version metaltech.

      http://www.toyzmag.com/2015/10/king-gori-nouvelles-images-du-metaltech-goldorak/

      Vautour2b

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    2. C'est toujours aussi laid. Au lieu de recycyler leurs merdes du passé, HL ferait mieux de faire du neuf. Il y a près de 80 Golgoths et Anteraks dans la série, ça ne manque pas.

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    3. La, tu est dur : c'est tout de même un peut plus ressemblant que le précédent... Ceci dit moi aussi il y une tripoté de golgoth que j'aurai préféré avant - ex : celui à deux têtes de "L'Île de la mort" ou alors, dans catégorie 'Grosse-brute', le Golgoth 40, griffu et à tête de mort, de l'ep "Le réveil des volcans".

      Vautour2b

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  8. Niveau épisodes pourris je crois que l'Ile de la Peur est le plus affligeant. Son scénario n'a ni queue ni tête et l'animation casse pas des briques non plus.

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  9. Merci pour la pommade mais je n'ai pas de mérite, ça faisait 6 mois que la review était écrite, j'ai eu le temps de la fignoler. Il ne manquait plus que le bidule pour faire les photos.

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  10. J'ai revu le Festin des Loups hier soir. Je reste persuadé que Grendizer est supérieur dans sa conception à Golgoth 7. La preuve, ce dernier sera durement molesté par une attaque (en traitre il est vrai) de simples soucoupes. Si Actarus se fait rouster, c'est avant tout du fait d'une mauvaise utilisation de son robot car il avait des ouvertures. Et ce n'est pas illogique : d'abord il y a l'aspect psychologique d'affronter pour la première fois un pilote de la Division Ruine qui était à la tête des combats sur Euphor. Ensuite Actarus, prince de la pacifique Euphor, n'est un guerrier ni de naissance, ni de formation, ni d'inclination. Il le deviendra, à son corps défendant, au fil des combats, et uniquement pour protéger la Terre. A l'épisode 7, il n'a encore qu'une expérience faible de ce type d'affrontement et n'a eu face à lui que des golgoths relativement faibles et mal dirigés dans des manœuvres à la stratégie basique (Hydargos n'étant pas exactement une lumière). Il se fait plier avant tout par manque d'expérience et on peut raisonnablement arguer que l'Actarus de la fin de la série, même sans l'appui de la Patrouille des Aigles, mènerait face à Janus un combat bien plus égal. A mon sens Goldorak (la machine) reste plus puissant que Golgoth 7.
    Pour ce qui est des boucliers plus solides que le robot lui-même, mon interprétation méta-textuelle est qu'ils sont conçus dans le rarissime métal Gren dont est lui-même recouvert Goldorak, métal trop rare dans l'empire de Vega pour en faire un robot entier. Je ne serais pas étonné qu'il soit fait allusion à cela en VO !

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  11. chef d'oeuvre de review!!!!

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  12. Un suberbe combat, quoique qu'on pourrait se demander si Actarus aurait pu utiliser la soucoupe porteuse comme diversion si Hydargos n'avait pas pu le trahir?

    D'autres combats mémorables de Goldo que j'ai en tête est "Le jour où le soleil s'arrêta", où Goldorak est sans énergie dû à une éclipse et doit une fière chandelle à Alcor (qui le sauvera encore plus tard comme dans la reine fantôme grâce à son canon nucléaire contre Astrida), le duo des épisodes 26-27 où Goldorak est endommagé par 2 golgoths, destruction de l'ovt d'Alcor, Vénusia était sérieusement blessé et la mort d'Hydargos, "Le nouveau maitre des ténèbres" où le premier golgoth d'Horos a bien failli avoir Actarus n'eut été des petits trous qu'il a remarqué.

    Si le combat contre l'antérak du commandant Atlas n'égal pas celui de Janus, c'est le côté de la personnalité d'Atlas qui fait le charme de épisode où il était en vedette (L'oiseau de feu) en raison de son amitié avec Mizar quand il fut déguisé en jeune terrien et qu'il combatta Actarus loyalement. Ergastul dit "Le mercenaire de l'oppression" est un autre de mes favoris et le scénariste est le même qui a écrit les épisodes 7, 23, 26-27 et le montrogoth. Et il aurait pu avoir Actarus du premier coup s'il ne l'avait pas décidé de l'épargner pour la nuit de la pleine lune.

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