samedi 7 mars 2009

BÊLIT - CONAN - MCFARLANE

« Bêlit voit le jour à Asgalun, dans la région nordique de Shem. Son père, le roi Atrahasis, lui apprend non seulement à naviguer, mais aussi à se battre. Aussi, ne lui faut-elle que quelques courtes années pour développer des aptitudes égales à celles de n'importe quel homme et prendre les commandes du navire pirate la Tigresse.


La nuit ou des assassins Stygiens tuent son père sur ordre de son oncle, Bêlit se laisse conduire clandestinement hors de la ville, évitant ainsi une mort certaine. Elle devient le chef d'une bande de pirates et vit d'aventures et de pillages. C'est à cette époque qu'elle fait la connaissance de Conan, un mercenaire du nord qui devient rapidement son amant. Ils s'aiment d'un amour profond et passionné tout en effectuant des raids sur les océans occidentaux avec un équipage de corsaires noirs. Au cours d'un de ces raids, Conan est capturé par des brigands rivaux et revendu à une secte de sorciers Stygiens qui l'enchaînent dans leur tour et le préparent à une mort lente et douloureuse.
Mais c'est sans compter sur Bêlit qui déguisée en princesse stygienne, infiltre la forteresse. La reine pirate doit alors affronter le Dragon de feu, massif dieu serpent et fils de Set avant de pouvoir libérer Conan. »


Grand amour de Conan dans le comic, et tragiquement disparue, McFarlane Toys ne pouvait passer à côté de Bêlit pour sa première série. C’est pourtant avec une pointe de déception que la figurine est extraite de sa boîte. On est déjà très loin du personnage du comic mais il faut savoir que McFarlane Toys s’est inspiré des nouvelles de Robert E. Howard pour créer ses deux séries, et non de la BD, ce qui chagrina beaucoup de fans.


La figurine semble petite et fine. Bien que faisant la même taille, on n’a pas cette impression de fragilité avec Svadun. Bien sûr, Bêlit n’est pas une guerrière dans l’âme ni une amazone, mais tout de même. On a la désagréable sensation d’avoir payé pour pas grand-chose.
Le visage est agréable, le corps est athlétique et le peu de vêtements qu’elle a sur l’oignon suit parfaitement son mouvement. Un casque très détaillé la coiffe presque intégralement. La couleur de la peau de Bêlit respecte bien son origine orientale.


Comme pour Svadun, son arme est de couleur dorée. C’est nul. Il faudrait perdre cette habitude de vouloir mêlée le clinquant aux femmes et rappeler qu’elles aiment les bijoux... Une nana des temps barbares, ce n’est pas Paris Hilton !


La censure est encore passée par là mais, contrairement à Svadun ou Zénobia, elle sait se faire oublier ici, avec un masquage des seins et un string réalisés avec de la peinture noire. Ça se voit beaucoup moins, d’autant plus que les quelques pièces de tissus de son costume sont de la même couleur. C’est bien simple, c’est cru au début que c’était l’original.


Quelques points d’articulations vous feront lui trouver la meilleure pose possible. On remarquera ses sandales assez bizarres puisqu’elles ne sont pas plates mais avec de grosses semelles. Bêlit était déjà prête pour les 70’s…



Une figurine assez quelconque que l’on achètera surtout pour boucler la collection complète. A noter que Bêlit s’assemble avec une autre de la même série, le Fire Dragon, pour former un diorama complet. On en reparle plus tard.

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