« In the year following the destruction of Venarium, Conan made his first journey beyond his homeland. He spent some months among a tribe of the Aesir, fighting the Vanir --- and it was during one of these clashes that he slew Heimdul, father of Skifell. Tired of the crowded cities in the south, teeming with people of politics and the trivial trappings of civilization, Conan longs to see the vast snow-covered expanses of his native north. Now his quest has brought him into the mountainous borderlands between the Vanir and Aesir. Back again in the lands where he was born, Conan now must face the son of his long-forgotten enemy. »
Tom Sawyer, c’est l’Amérique. Conan, lui, c’est l’aventure. Avec un grand « A ». Je l’ai découvert en BD en décembre 1986, après l’avoir délibérément ignoré pendant des années alors que j’aurais pu le lire dès 1980. Pourquoi ? Je ne sais pas. Sans doute qu’un type presque toujours à poil et donnant des coups de hache façon bûcheron, ça ne me faisait pas rêver. Ça manquait de costumes pimpants, de rayons, de futur. Il y avait l’épée mais pas la cape…
Décembre 1986 correspond à la date du premier visionnage du film Conan Le Barbare pour moi. C’était peut-être d’ailleurs la première diffusion à la télé française. Enorme choc pour mon jeune esprit que ce film peuplé de guerriers farouches, de créatures monstrueuses, de sorciers retors et autres combats épiques. Le lendemain matin, dès l’ouverture, je me ruais chez ma libraire préférée et dévalisait son rayon sur tout ce qui portait un pagne ! Je me rappelle encore de sa réaction devant mes achats :
- Hum, toi, tu as vu Conan hier soir, non ?
Perspicace la libraire !
Conan The Indomitable fait partie de la première série de figurines consacrées au barbare sortie par McFarlane Toys en 2004. Achetée en 2008 dans une boutique ricaine pour une poignée de clous (vive les destockages !), la figurine tient toutes ses promesses et rend à merveille la sauvagerie du personnage crée par Robert E. Howard, ce dingue.
C’est un Conan au travail qui est proposé ici. Son job consiste à tuer et à y prendre du plaisir et cette figurine rend hommage au travailleur acharné qu’est Conan !... La finition est impeccable, avec de nombreux détails des muscles de son corps bronzé. Le visage exprime la rage du coup de marteau final. Ce même marteau de guerre est en lui-même fascinant et nous change agréablement des classiques armes du cimmérien (épée ou hache). Admirez le sens du détail pour la masse du marteau. Est-ce une pierre sculptée ou un pavé de fer qui s’apprête à vous écraser la tirelire ?
Vous pouvez interchanger le marteau avec l’épée que Conan transporte dans son fourreau mais je vous le déconseille fortement. Les manches des deux armes sont fins et assez fragiles, d’autant plus qu’il vous faudra salement forcer pour les faire glisser dans les mains de la figurine. De plus, une fois l’épée introduite, pas de fourreau pour le marteau. Il vaut mieux laisser ça comme c’est. Quelques rares articulations vous permettront d’ajuster la pose et les armes de Conan.
Que pourrait-il bien manquer à ce très beau jouet ? Un petit bouton dans le dos déclenchant un rugissement barbare peut-être. Bah, gadget que tout ça !
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