mercredi 8 septembre 2010

LE GOLDO DU DECALCO...



L'un des indispensables de Goldorak à la fin des années 70, début 80, était ses nombreuses pochettes de décalcomanies. D'une valeur de 2 fr pièce et trouvables partout, du marchand de journaux à la boulangerie du coin, n'importe qui pouvait se les (faire) acheter. Je les ai bien évidemment toutes eues, souvent en double/triple/quadruple d'ailleurs.
Le principe était simple. Un décor plutôt vide, mais montrant une scène, et une planche de décalcomanies à placer dessus comme on aime afin de lui donner vie.

Cela se présentait ainsi. La pochette s'ouvrait en deux montrant un long décor horizontal (on voit sur le recto, barrant les jambes du grand cornu, ce décor, ce qui évitait d'acheter en aveugle). Vous noterez les fautes aux mots "nouveaux" et "passionante"... Je passe sur le mot "transfer", la marque a peut-être été déposée comme ça.

Le verso. On continue dans les fautes avec un véritable problème sur les accents. Peut-être que la touche de l'accent aigu était foutue...

Le mode d'emploi, très con. Ces décalcomanies provenaient d'Italie, où Goldorak, connu sous le nom de "Goldrake", fit les mêmes ravages sur la jeunesse que chez nous. Les Italiens furent un peu plus actifs sur le merchandising, rachetant les droits japonais et commercialisant leurs propres productions.

Un exemple de décor...

... à remplir avec la feuille de décalcomanies fournie avec. On remarque de suite, outre un beau bordel et des dessins plus que médiocres, que certaines n'iront absolument pas avec le décor, sans parler des problèmes d'échelles, mais quand on a 5/6 ans...

Autre décor proposé.

Regardez le dessin de Goldorak s'éjectant de sa soucoupe. Il a lancé son fulguro-poing droit. Et l'autre poing disponible est un fulguro-poing... gauche!...

Un décor un peu plus intéressant là, baptisé "le Roi De Véga". Ne cherchez pas un sens, laissez tomber...

Je me souviens parfaitement de ces décalcomanies là pour en avoir fait autre chose que ce à quoi elles étaient destinées. Au lieu de les fixer sur le décor, je décidai de les mettre... sur les carreaux de mes fenêtres de chambre! Ça rendait bien et ils tinrent bon de longues années. Seul le soleil put les terrasser. A force de bombardements de rayons solaires, elles perdirent leurs couleurs et devinrent toutes blanches. Au fait, vous avez vu le problème de jambe gauche que Goldorak se paie? Ahaha!

Un léger hommage à la marque Kalkitos qui commercialisaient également des décalcomanies dans le même style. Les mômes de ma génération en ont tous eu de ça aussi.

Merci à Pambou pour les scans des transferts.

3 commentaires:

  1. Je me rappels très bien de ça même si j'en ai jamais eu avec Goldorak. En juillet dernier en retournant dans la maison familiale, je suis tombé sur mon bureau de gamin, celui orange et blanc offert par mes parents vers 1976. Il avait encore pleins de décalcomanies de chiens qui venait d'un de ces décors a remplir. Parce que en essayant de remplir le décor de façon cohérente et aux bonnes échelles, au final il restait pleins de transferts non utilisés. Je pouvais m'empêcher ensuite d'en foutre sur tout les supports possible au grand dam de mes parents.

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  2. Excellent post plein de nostalgie, même si ça ne nous rajeunit pas. Les décalcos j'ai connu un peu aussi, vers la fin des années 80/début 90 la mode n'était plus trop à Goldorak, c'était plutôt Disney, en tous cas ce sont les seuls que je me souviens avoir eu...

    On s'amusait avec peu de choses à l'époque, et c'était pas plus mal!

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  3. Un principe similaire avait été tenté dans les 90s, je me souviens avoir eu des bouquins entiers de décors mais accompagnés de stickers "réutilisables" tout aussi foireux, pas de décalco.
    C'était du DBZ et tiré directement de la série ; mais y'avait forcément des erreurs d'échelles assez moches... La déception fut grande, héhé. Surtout pour mes parents qui me virent coller ces stickers n'importe où.

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