LA FORCE G JAPONAISE ET AMÉRICAINE...

Comme beaucoup je pense, j'ai eu un gros choc lorsque j'ai appris, dans les années 90, que la série La Bataille Des Planètes avait été complètement massacrée par les ricains. Un choc certes, mais tout s'expliquait.
Pour ceux qui ne le savent pas encore, ce dessin animé que nous regardions tous en 1980 n'était qu'une version expurgée de pratiquement tous ses actions soi-disant "violentes". Une coupe drastique et sévère, souvent plusieurs minutes dans chaque épisode, et qui furent comblées par les horripilantes scènes bavardes et lourdingues de 7 Zark 7 créées spécialement pour l'occasion. Etant gosse, je me souviens parfaitement de mon agacement lorsque qu'elles se pointaient. J'avais beau avoir Zarky dans sa version magnétique, je détestais ce robot en forme de suppositoire, il cassait l'ambiance. Ces séquences étaient multi rediffusées en plus...

J'ai récemment téléchargé quelques épisodes de la série pour fabriquer des GIF avec. En farfouillant dedans, je suis tombé sur ces fameuses scènes mais aussi celles incluant la Force G dessinée par les yankees! Seigneur! J'avais oublié! Comparatif de supériorité.

Même si ce dessin est moderne, il montre la Force G en version japonaise. Un dessin maîtrisé donc.

Et voici la version américaine... Passons en revue notre Club Des 5.

Princesse (June) et sa guitare/koto à 4 cordes...

Allumette (Ryu), qui ne cesse de taper dans son mini frigo mais dont le nombre de trois burgers reste constant...

Marc (Ken), en joueur de ping pong polygonal...

Thierry (Joe), qui aime prendre d'étranges poses...

Et enfin Kippo (Jinpei) le mongolo joueur de batterie géante et assis sur un siège invisible...

Gros plan sur Princesse. Plus personne ne bande sur elle...

Non sérieusement, c'est lui le chef?

Thierry, le rebelle psycho fini à la pisse...

Kippo a fait un stage chez Hanna et Barbera... J'ai pas Allumette dans ces versions, vous survivrez je pense. Ces dessins croûteux rappellent énormément ceux des Quatre Fantastiques version 60's.

Heureusement, quand on s'appelle Alex Ross, on peut rendre grâce à la Force G.