J’ai connement loupé le GX-53 Daitarn3 en 2011. A l’époque, j’avais le choix entre lui ou le GX-58 Andromeda. Pas facile. Ayant été pas mal gâté à ce moment-là en robots, j’avais opté pour le changement et choisi Andromeda. C’est pas que je le regrette, c’est un bel engin mais un peu cher pour ce que c’est. Les vaisseaux Aoshima, comme l'Atlantis ou le Shin Seiki Gôkin de Queen Emeraldas, ont quand même une autre finition que ceux de Bandai. Ils sont moins toc.
Daitarn3 est donc resté en travers de ma gorge pendant quelques temps. Plus disponible à La Cité Des Nuages depuis un bail, hors de prix dans d’autres boutiques françaises, fuyant le marché de l’occasion et comme mon juteux crédit japonais n’est plus qu’un souvenir, je me suis donc fait une raison et me suis assis dessus. Et s’asseoir sur un robot plein de piques et d’éventails, ça fait mal.
Il faut croire que Bandai a senti ma contrariété car ils ont plus ou moins décidé de me donner une sorte de seconde chance en sortant Daioja. Pourquoi « plus ou moins » ? Simple, c’est quasiment un clone de Daitarn3 une fois monté. Les épaulettes, le plastron sur la poitrine, la gueule etc. Certains diront que les créateurs de ces robots ne s’étaient pas trop foulés mais quand on regarde ceux de Go Nagai, là aussi, c’est presque toujours les mêmes. Quand on tient un concept qui marche au Japon, on ne le lâche plus et on le ressort avec très peu de différences. A ce propos, le prochain SOC sera sans doute Trider G7, et il a encore la même gueule que ses deux copains précédents...
Désireux de rattraper le cuisant échec de Daitarn3, je me suis précipité vers Daioja, que j’ai précommandé de suite. Après quelques mois de patience, il est finalement arrivé chez moi et ce fut un beau moment, comme seul un Soul Of Chogôkin peut offrir.
ACE REDDER
Comme pour Daltanious, on commence cette review par les différentes parties composant le robot complet. Pour Daioja, ce sont trois petits robots. Voici le premier, le rouge, appelé Ace Redder.
Beaucoup d'articulations ne veut pas forcément dire "souplesse"... Il est surtout articulé pour se transformer, assez peu pour lui donner des poses.
Les encoches, articulations et trappes apparentes trahissent de suite le côté "transformers". On voit ça en détail plus bas.
Mais le côté raide ne permet pas vraiment de le faire courir ou se battre comme on voudrait. Atlaus, le petit robot de Daltanious avait le même problème.
Il a un problème d'articulation aux genoux. Il n'y a aucun dommage ni malfaçon, c'est juste des articulations mal foutues.
Ces articulations aux genoux craignent. Il est bancal. J'ai cru que ça venait d'une mauvaise manip' de ma part mais j'ai tout essayé, ça vient pas. Il faut dire que ce robot est celui qui se décortiquera le plus pour la transformation.
Deux armes sont fournies pour Aoider, Une hallebarde séparable, la Spear Axe, et un flingue et son holster: le Beam Gun.
Bon, ces trois robots sont sympas mais ne m'éclatent pas vraiment en eux-mêmes. Trop raides, jolis mais pas magnifiques, plutôt petits et sommaires. C'est pas génial. je ne voulais pas me faire chier à les flasher dans 10 000 poses différentes, sachant très bien que, même en zappant ça, j'en prendrai pour 200 photos au moins pour cette review (206 pour être précis) vu tout ce qu'il y a à faire question transformation et armes du grand robot. Alors, j'ai écourté pour les petits.
On tourne la page des petits robots et on attaque la transformation en Daioja. On commence par former la tête. Pour ça, on prend Ace Redder.
On sort les bras et on les plie pour les mettre dans le logement prévu après avoir baissé l'opercule. Ça se rentre sans trop forcer.
Bon, vous avez une sorte d'Ace Redder en version compact mais toujours avec son service trois pièces bleu...
Pliez les jambes comme ceci (admirez au passage l'axe en acier composant le coeur de ce robot, il est hyper solide) puis rabattez-les vers le haut dans son dos.
Otez son plastron, tournez la "pièce d'or" et changez ainsi son logo d'as de pique en machin de hippie.
Soulevez les pans de la "jupe" sur les côtés. et tournez-les vers le haut. Attention, le côté rouge devra être visible et non bleu pour la suite. Non pas que ça soit indispensable mais c'est une question d'harmonie des couleurs et de respect du robot final.
Dernier détail, déployez sa braguette bionique. Dès que c'est fait, faites comme en cuisine: réservez! Mettez-le de côté avec Ace Redder.
Puis tronçonnez-le à vif! Ça fait toujours son effet ce genre de truc, c'est comme le vaisseau de Daltanious.
Emboîtez le bras dans le logement désormais ouvert. Il faut que le haut du poignet ressorte une peu. Le bras étant assez flexible, les corrections peuvent se faire ensuite.
Si tout est bien préparé dès le début, ça s'emboîte tout seul et dans un délicieux bruit de fixation. Si ça coince, vous avez mal fait un truc.
Bon, pour compléter parfaitement la chose, on peut construire les ailes de Daioja à partir de celles des trois robots. Commencer par inverser les ailerons de celle de Ace Redder.
En effet, les ailes se fixent sur le "sac à dos" de Daioja, qui sont les ex jambes d'Ace Redder. Or, ça + les ailes, c'est de trop et le robot peut basculer en arrière, ce qui pourrait avoir des conséquences assez dramatiques vu son poids.
Et fixez simplement les ailes. Le "sac à dos", laissez-le dans la boîte, c'est mieux comme ça. Là, plus de problème d'équilibre.
La transformation n'est pas encore terminée. Vous voyez tout ce bordel? Ce sont des pièces supplémentaires à fixer sur le robot, pour lui donner un aspect plus massif.
Et voilà, notre Daioja est complet. Un sacré bestiau et nettement plus bandant que les trois petits robots.
Un second visage, avec bouche ouverte, est livré. Ces visages se remplacent très facilement, contrairement à ceux de Raideen, que je n'ai JAMAIS pu changer.
Les boutons sur le haut des jambes servent à libérer le corps si l'envie vous prenait de vouloir revenir aux petits robots.
Bon, vu sa taille et sa construction, il est clair que Daioja ne va pas non plus être prix de gymnastique mais on est habitué avec les Soul Of Chogôkin depuis quelques temps et c'est déjà plus pardonnable.
En plus de la paire de mimine articulée, trois autres sont livrées et très classiques pour ce genre de robot: poings fermés, mains ouvertes et poings pouvant recevoir des objets.
La preuve! A gauche, son bouclier, énorme (10cm de long), et à droite, son épée, encore plus énorme. C'est Daioja qui a la plus grosse de ma vitrine!
Avec les deux mains jointes, ça fait son petit effet. Cette épée a un nom japonais avec 4155 kanjis différents, j'ai eu la flemme de traduire exactly mais ça veut dire en gros "l'épée éclair".
Pour respecter l'anime, lorsque Daioja se sert de son bouclier, on vire son plastron, forcément puisque ce plastron est ce bouclier, avec juste une poussée de croissance soudaine...
Deux façons de le faire porter par le robot s'offre à vous. Soit vous le fixer au bras grâce au "brassard" ci-dessus...
Vous voyez ces deux couteaux à poisson? Ce sont les Daioja Clubs! Bizarre d'appeler "clubs" des lames mais bon...
Le Daioja Javelin! Vous me pardonnerez, j'ai oublié de le mesurer et s'il faut que je ressorte tout... On doit pas être loin des 36cm là...
Encore un exploit à caser tout ça dans une seule photo... Dommage que la lumière m'ait trahi. Y'a toujours quelque chose.
Le présentoir nous réserve aussi des surprises. Enlevez les espèces de skis nautiques qui forme le contour de la plaque.
Fixez les skis sur les côtés afin d'assurer la stabilité de la chose et voilà un superbe décor de fond pour votre robot!

Il est plein uniquement si vous avez débarrassé le robot de toute sa quincaillerie (épaulettes, moon boots etc.)
Deux grosses boîtes, une en polystyrène contenant les trois robots, et l'autre transparente avec tous les accessoires.
15mn de manipulations complexes plus tard (la première fois est toujours la plus longue pour les robots...), Ace Redder était plié.
Je tire sur les jambes d'Aoider, comme il est dit sur la notice, et je découvre qu'il porte un slip en plastique!
Autant j'hésitais avant le review mais maintenant c'est sûr, je ne me le procurerai pas. Plus ça va et plus je deviens un maniaque du vaisseau, et il a pas de mode vaisseau et c'est ce que je préfère par dessus tout, comme avec le Daïtarn. Les 3 robots sont assez laids, etc. Trider G7 aura, lui, un mode space ship qui ne me fera pas hésiter du tout.
RépondreSupprimerC'est un beau robot quand même une fois assemblé. Les petits sont comme Atlaus de Daltanius.
SupprimerOuais mais même Daltanious il a un mode vaiseau :)
RépondreSupprimerBon allez, on remet les compteurs à zero.
RépondreSupprimerT'es jaloux de mon Daïtarn, je le comprends parfaitement, car je suis hyper jaloux de ton GX-31V Voltes, qui fait des véhicules géniaux et qui est devenu littéralement inabordable. Même le GX-31 d'origine est devenu cher. Et je jette aussi un œil humide sur Ideon. Ce robot est tout simplement génial.
C'est vrai qu'il est bien Voltes. Lui, Combattler et Daimos, c'est vraiment trois de mes robots favoris. Pour Daitarn3, si je l'avais vraiment voulu, je l'aurais eu, il était en vente à 150€ l'an passé sur le site de Bandai France. Si ça m'avait vraiment démangé, je l'aurais acheté mais bon... En fait, c'est plus de l'orgueil et de la convoitise qu'autre chose. De toute façon, là, je ne saurai où le mettre vu que mon étage de robots est plein à craquer. Je compte refaire des photos de mes vitrines avant la fin de l'année, patience.
SupprimerVire tes bustes horribles et ça fera de la place.
RépondreSupprimerJ'aime trop les bustes... :D
SupprimerUn robot formidable à la transformation superbe. Cependant je trouve moi aussi qu'il lui manque un quelque chose. Trider G7 lui ressemble ça en est fou, mais sur le dessin je le trouve plus stylé. Hâte de voir son SOC.
RépondreSupprimer