1992 donc. Eté. En vacances avec mes parents, ma dernière année avec eux. Une galère. Les vacances avec ses vieux, c’est bien quand on est gosse puis quand on vieillit soi-même ensuite. Mais vers 18/20 ans, faut rompre, les attentes ne sont plus les mêmes. Pour tromper mon ennui, je découvris dans un centre commercial une salle d’arcade plutôt bien fournie. Tous les grands jeux de l’époque étaient là. Final Fight, Pang, Operation Thunderbolt et surtout, Street Fighter II. Je connaissais déjà un peu le jeu pour l’avoir essayé, le temps d’une partie à 5frs, dans une salle parisienne juste avant de partir en vacances. Et puis les magazines de jeux vidéo nous rabâchaient les oreilles avec les futurs portages à venir sur consoles et ordinateurs domestiques de ce jeu qui était en train de virer au phénomène de société au Japon et aux USA. La conversion la plus prometteuse serait sur la Super Nintendo, qui venait juste de sortir à l’époque et se cherchait justement un jeu phare pour booster ses ventes. En attendant, on jouait en salle.
Je venais dans cette salle d’arcade avec mon père, dans la grande tradition des sorties entre père et fils. Il ne jouait pas mais regardait, encourageait ou se moquait parfois quand je me faisais ratatiner. Et surtout, quand mes poches étaient vides, il allégeait les siennes pour que je puisse continuer à jouer et on sait tous à quel point 5 ou 10 balles de plus peuvent être importants après un revers, pour rattraper son échec, prendre sa revanche, se venger. Vous savez comment c’est dans ces cas là, c’est comme au casino, tant que vous avez des sous, vous voulez laver l’affront de la défaite et s’il faut hypothéquer sa famille ou vendre ses reins pour cela, vous le faites. Ah l’orgueil !
Après avoir tâtonné sur la plupart des jeux, je me concentrais sur SF2, le premier du nom, la version où l’on ne pouvait pas encore choisir les boss. La borne était basique et n’était pas adaptée à ce jeu puisque ne comprenant que trois boutons seulement au lieu de six. Il fallait faire des choix dans les coups. On y arrivait quand même. Après avoir essayé plusieurs personnages, mon choix définitif se porta sur Chun Li, pour sa rapidité et son style aérien. Je devins familier de la borne presque quotidiennement.
Un jour, touché par la grâce, j’étrillais tous mes adversaires et j’arrivais enfin au boss final, M.Bison. C’était la première fois que j’allais aussi loin et il fallait croire que c’était rare car une petite troupe se forma autour de moi, composé de jeunes (ados), de très jeunes (gamins) et de quelques « vieux » comme moi, tout juste la vingtaine. C’était un évènement. Armé de ma chinoise, je m’en allais affronter pour la première fois cet empaffé en costume de soldat russe. Je me disais qu’il y aurait des affinités communistes entre nous deux et qu’il serait sympa avec moi… Je me suis fait laminer. Ne connaissant pas sa technique, je n’avais aucune chance. J’ai tout eu, les combos, les coups magiques, les impacts multipliés par trois etc. Je l’ai à peine touché. Mon crédit a fondu comme neige au soleil et mon père avait déjà épuisé sa réserve de pièces pour m’emmener jusque là.
J’en suis sorti humilié et d’une façon rare. C’est le public autour de moi qui a provoqué ce sentiment d’échec cuisant je pense. J’aurais été seul, j’aurais un peu plus positivé en me disant que, bon, j’avais perdu mais j’avais été loin et que c’était cool ! Mais là, non. Je m’étais fait défoncer devant tout le monde. Quelle humiliation !
En sortant de la salle, écoeuré, amer, révolté, bouillant de rage et de colère, et après avoir mis un énorme coup de pompe dans la machine, j’ai juré de ne plus jamais y jouer. Le lendemain, je revenais…
A noter que je ne suis plus jamais allé aussi loin pendant ces vacances. J’avais vraiment eu de la chance je pense l’autre fois, la chance du débutant.
Début septembre 92, revenu dans ma banlieue minable, à peine bronzé, parce que les écrans ont beau dégager de la lumière, ça ne suffit pas, le souvenir de SF2 me hantait encore, je voulais y rejouer. Mené par l’envie, mes jambes n’avaient qu’à suivre. Et je savais où aller. Lorsque je rentrais à pied de quelques rencards et autres micro-shopping, j’avais pris l’habitude de m’arrêter Place Clichy et de me rendre dans la salle d’arcade qui se trouvait juste en face du Quick. Elle n’existe plus depuis et c’est un bagagiste désormais. C’était une salle toute en longueur, un couloir, avec peut-être dix bornes différentes. Là, je retrouvais ma copine Chun Li puisque la salle était équipée de la borne, et une vraie borne cette fois, avec les 6 boutons. De plus, la version de SF2 était la suivante : SF2’, offrant la possibilité de jouer avec les boss. Là aussi, j’y jouais jusqu’à ce que mes poches soient vides.
Un jour, le patron ou gérant de la salle, me voyant squatter depuis une bonne heure, a piqué une crise en me disant qu’il y en avait d’autres qui voulaient jouer, ce à quoi je lui ai répliqué que c’était pareil puisque je mettais autant de blé dans la machine que si plusieurs personnes passaient les unes après les autres. Il n’a rien voulu savoir ni entendre, continuant de gueuler, me tutoyant et m’insultant à moitié. J’ai fini ma partie et je ne suis jamais revenu. Je ne fais pas travailler les cons. J’ai toujours eu du mal avec les petits commerçants…
Janvier 93, lassé de glisser des pièces dans des fentes, je m’offris la Super Nintendo avec le jeu Street Fighter II. 1490frs. Je gagnais bien ma vie à ce moment-là, le prix ne m’a pas gêné. Le mois qui suivit se passa devant mon écran. C’était pas la borne d’arcade mais ça y ressemblait quand même pas mal. Quel panard ! Le jeu était en rupture de stock dans tout Paris, la cartouche pouvait se vendre jusqu’à 900frs pièce ! Il est amusant de voir que moins d’un an après, on trouvait la même cartouche en occasion à 20 balles, voire moins. Fin 93, voulant jouer avec les boss, je me payais SF2 Turbo, avec quasiment le même plaisir. Mi-2000, j’installais sur mon premier PC l’émulateur MAME, qui permet de jouer à des jeux d’arcade directement chez moi. Un rêve d’ado ! C’est là que j’ai pu parfaire ma technique sur SF2 et comprendre que les personnages soi-disant les plus faibles, comme Dhalsim, pouvaient se révéler incroyablement destructeurs une fois bien en main.
J’ai tenté de me mettre aux SF2 suivants, dont le Alpha 2, mais je n’y arrive pas, j’ai pas les commandes en mains ni en tête, et puis ce système de combo, je comprends rien. Ça ne s’est pas arrangé là-dessus. Lorsque je vois les jeux de baston modernes, ce n’est qu’explosions et méga patates sans arrêt. C’était ça le coup de grâce ? Ah ben non, là, c’était des coups normaux. Pfiouuu… Je suis largué. Je suis resté sur les premières versions de SF2, celles qui m’ont marqué et que je connais par cœur.
J’avais déjà vu plusieurs fois ces figurines, pourtant issues du jeu Street Fighter IV mais encore assez respectueuses des opus précédents, aussi bien dans des boutiques sur le Net qu’à la Fnac. Ben oui, depuis que les gens téléchargent comme des malades, il faut bien que les supermarchés du loisir vendent autre chose que des DVD ou des Cd pour combler le manque à gagner, c’est pour ça qu’on voit les rayons de goodies s’agrandir.
Je les trouvais sympas mais sans plus. A 25€ pièce en moyenne, c’était trop cher pour moi et comme c’était très largement secondaire, on passe devant et on les oublie. Mais le mois dernier, je les ai vues sur le Net en promo à 9,90€ pièce ! Là, c’est donné. Aucune raison de refuser ça. Il y avait six personnages disponibles : Guile, Chun Li, Ken, Ryu, Akuma et Crimson Viper. Je laissais tomber ces deux derniers, presque inconnus au bataillon pour moi, pour rafler les quatre premiers. Ça tombait bien, ce sont mes quatre personnages favoris. J’allais pouvoir rendre hommage à ce fameux jeu à l’aide de figurines plus que sympathiques et tout ça à prix modique !
CHUN LI
Bon, c'est pas la Chun Li que je connais, mais c'est une version améliorée, elle a repris son premier costume après avoir largué son survêtement bleu et ses baskets jaunes.
Mais non, il n'y a pas de doping en Chine, c'est une légende ça, c'est comme la viande de chien ou les prisonniers qu'on exécute juste pour prélever leurs organes ensuite...
J'avoue avoir tiqué au début quand j'ai vu la taille de ses jambes. J'ai cru que c'était une figurine d'un coureur du Tour De France... Mais j'allais comprendre que c'était finalement pas mal.
Enormément d'articulations, d'ailleurs, ils le marquent bien sur la boîte. 31 points d'articulations juste pour Chun Li. Et on peut faire mieux avec les autres figurines comme vous le verrez.
Encore une pose sans aide et toute en équilibre.
Bon, Chun Li, c'est la souplesse et des poses dynamiques, je ne pouvais y échapper. Alors j'ai commencé à lui donner des attitudes de ce genre, mais posée sur le sol, c'était ridicule. Il fallait quelque chose, une sorte de tuteur, pour la faire décoller. J'ai commencé à réfléchir, j'allais quand même pas en acheter un. Et soudain, j'ai repensé aux supports fournis dans les figurines de 30cm Medicom, celle d'Albator ou Cobra. J'ai exhumé les boîtes, bien poussiéreuses, et les tuteurs étaient là! Une idée qui allait être géniale!
TIN-TIN!! Je ne m'étais jamais servi de ces supports vu que les figurines d'Albator et Cobra tenaient parfaitement toutes seules. En plus, un autre anneau était livré, plus grand, pour les figurines ayant un tour de taille plus large. Tout pour plaire!
Vous voyez, ça change tout. Je n'aurai jamais pu faire cette pose sans ce support.
Le support étant transparent, on l'oublie très vite.
Pas mal ça!
Version patins à roulettes!
YA-HA!!
C'est quand même mieux comme ça que la même pose le cul par terre...
Vous allez le revoir ce tuteur.
BONUS STAGE! Cassez la voiture de Starsky et Hutch!
Bonus beauf : du pole dancing!
Cinq mains sont fournies dans la boîte, une paire de poings, une paire de mains à plat et une main "victory". On voit tout ça à la fin.
A l'arrivée.
- Putain, les jambons!! fut ma première réaction...
Une fois libre. Elle n'avait plus qu'à me faire ses preuves. C'est fait.
KEN
Cette figurine de Ken respecte parfaitement le personnage.
Frimeur, mégalo, sûr de lui mais pas vraiment méchant.
16,5cm de haut.
Une belle figurine mastoc.
Sourire arrogant.
Les panards sont énormes, j'ai beaucoup ri en les découvrant. J'ai encore plus rigolé avec ceux de Ryu, on voit ça plus bas.
La dose en points d'articulations.
35 points.
- Un p'tit combat?
- Putain de kimono qui m'empêche de faire le grand écart!
- T'as vu mes muscles?
- Je les fais toutes craquer!
Photo souvenir.
Le kimono supérieur, fait dans une sorte de caoutchouc souple, semble pouvoir se retirer mais j'ai constaté qu'il était soudé sur les côtés. J'ai pas eu envie de le bousiller juste pour voir les abdos du frimeur, d'autant plus que Ken, il combat en kimono et non torse nu. Il existe des photos sur le Net le montrant sans. Vous n'aurez qu'à chercher.
Bon, allez, au boulot!
Je vous avais dit qu'on reverrait le tuteur...
- SHORYUKEN!
Ken fut l'un de mes personnages favoris dans SF2, surtout à partir du second SF2, quand Capcom a commencé à différencier les techniques de Ryu et de Ken. Je préférai nettement Ken avec son Shoryuken ample et qui se déportait sur le côté, permettant de cueillir plus facilement l'adversaire.
Quelle idée de génie j'ai eu avec ce tuteur! Excusez-moi d'être aussi immodeste mais bon, j'ai vraiment aimé faire ces photos avec ce bidule. Ça apporte un plus indéniable.
- TATSU MAKI SENPUU KYAKU !
Là aussi, je préférai Ken à Ryu sur cette technique. Ryu faisait tomber l'adversaire à chaque fois; Ken, lui, pouvait lui coller un chapelet de coups imparables permettant de sonner l'adversaire.
Merci le tuteur.
BONUS STAGE! Brisez tous les barils de pétrole sans vous brûler! (mais si ça ressemble à des barils...)
Aucun problème!
Quatre mains sont fournies, deux poings, une main ouverte pour faire le Hadoken et cette main avec le pouce levé. Eh mais, hey!!! Le Hadoken, où est-il? Nan, je ne l'ai pas oublié, mais vous allez comprendre, en voyant la review sur Ryu, pourquoi Ken n'y a pas eu droit.
A l'arrivée.
Non, vous ne rêvez pas, il se grattait les testicouilles... Un sans-gêne...
Elle m'a plu de suite.
GUILE
Guile, le militaire-cliché du jeu.
Treillis, tatouages du drapeau américain, plaque autour du cou... Rambo est une tapette à côté de lui.
35 points d'articulations là aussi.
16,5cm de haut.
Une figurine virile!
Certaines articulations peuvent être difficiles à débloquer les premières fois. Je suppose que ces figurines sont encore chaudes quand elles sont mises en boîtes alors, en refroidissant, le plastique se contracte, voire se colle. J'ai dû beaucoup forcer pour débloquer le torse mais aussi le genou gauche de Guile. Maintenant, ça va.
Une figurine impressionnante.
Vous pourrez lui donner toutes les poses que vous voulez.
God bless America...
J'ai une passion malsaine pour les affaires criminelles. Ma femme a horreur de ça. Et quand j'ai vu cette figurine la première fois, j'ai gueulé: "L'adjudant Chanal!!!" C'est la même tête...
Allez Chanal, montre-nous tes gros muscles!
Ancien boxeur dans les GI.
- Oh, mais que vois-je au loin, ne serait-ce pas un jeune auto-stoppeur?...
Pratiques les bouchons de mousse à raser!
Guile peut aussi servir de table...
Assez déconné, on sort le tuteur afin que Guile nous fasse son légendaire FLASH KICK!
Evidemment, ça serait mieux avec un coup de Photoshop dessus, pour l'éclair, mais bon, c'est pas mon truc et j'en ai déjà assez bavé pour faire ces photos. Servez-vous de votre imagination.
Dans l'autre sens.
Une rangers en plein tronche, ça doit pas faire du bien...
Petite décomposition du SONIC BOOM, cette mini vague qu'il balance du bout des mains.
Elan.
Le discobole 2...
SONIC BOOM! Bon, là aussi, un coup de Photoshop aurait été sympa mais bon...
Moins frimeur que Ken mais un peu quand même...
Vous allez voir plus bas comment il se bat.
A l'arrivée. Déjà frondeur...
Deux paires de mains basiques, poings fermés et mains ouvertes.
Chanal!!! Cette affaire me hantera encore longtemps...
RYU
Ryu est le mouton noir de ce lot de figurines. Déjà, j'ai dû le prendre en version "survival mode", à savoir en costume noir parce que la version blanche n'était plus disponible. Bon, ça ne me gêne pas trop, surtout que la couleur est plutôt chouette. Ken et Guile étaient aussi dispo en ce mode d'ailleurs. Mais j'allais aussi découvrir quelques couilles sur cette figurine. L'une d'elles est la couleur des orteils, différente de celle des pieds, et là, ça se voit à donf!
Et oui, une légère différence de couleur dans les granulés de plastique et vous avez des pieds bronzés...
Pour le reste, c'est quasiment la même figurine que pour Ken.
16,5cm de haut, comme les autres.
Là aussi, le kimono peut se retirer mais vous risquez de flinguer l'attache, no way!
Cet été, il avait des sandales qui couvraient le haut des pieds et laissaient dépasser les orteils...
J'aime bien le bandeau dans les cheveux.
35 points d'articulations là aussi.
Une gueule sérieuse.
Mawashigeri coup de pied circulaire...
Les mains ouvertes seront utiles, enfin presque... On voit ça plus bas.
Sur la ceinture, les idéogrammes "vent", "forêt", "feu" et "montagne" symbolisent la devise "rapide comme le vent, silencieux comme la forêt, féroce comme le feu et immobile comme la montagne". De la philosophie de jaunes quoi...
Les pieds foutent tout en l'air, aha!
Bonne gueule quand même.
On lui met ses deux mains ouvertes et on tente le Hadoken.
HADOK... Argh! On peut pas joindre les deux mains malgré le paquet d'articulations! Et oui, la figurine n'a pas été conçue pour ça, prendre des tas de poses acrobatiques, ok, mais un Hadoken parfait, ben non! Il a fallu ruser façon Mac Guyver!
Avec un élastique, on lie les mains et on s'en fout!
- HADOKEN !
On lui fait faire également un Shoryuken, mais sa tronche ne colle pas avec cette pose.
Puis un Tatsumachin...
Pas mal!
Il a trempé le bout de ses pieds dans de l'auto-bronzant...
A l'arrivée.
Oh les jolis petits pieds mutins!
Figurine passable.
Les quatre figurines avec leurs mains chacune. Après les avoir flashées, une évidence m'a sauté aux yeux. Si je ne faisais pas une petite séance de combat entre elles, il manquerait quelque chose dans cette review. Alors, je me suis remis au boulot. Vous ne vous en doutez pas mais tenir un blog de ce genre, c'est vraiment du travail...
KEN VS RYU
FIGHT !
Ken : - Oh pas mal la pose, t'as fait des progrès! T'as pris des cours dans des "journals"?
Ryu : - Quand la mer monte, le bigorneau ne parle pas!
Ken : - Hein? Ah ouais, tu parles avec sagesse comme tous les "djaps", mais "croyons-tu" que ça "suffiront" pour me "battra"?
Ryu : - Quand tu es au sommet de la montagne, c'est haut!
Ken : - Essaye "d'esquivationner" ça, YA-HA!
Ryu : - OUPMF! Dans la tempête, la vache plie mais ne s'envole pas!
Ryu : - Le grillage, c'est du métal transparent!
Ken : - BEUHHH!! Ne touche pas à mon beau visage de la tête!!
Ken : - Attends un peu, tu vas voir ta gueule, tiens!
Ryu : - La colère fait sortir le Ducruet du bois!
Ken : - Et mon "genouxe" dans ta face, ça te "brancherariaient" comme programme?
Ryu : - REUHHH ! La douleur subtile envahit mon corps et me fait du bien en me faisant du mal.
Ken : - Bon allez, on arrête, t'es pas mauvais et je te "pardonnu". Tu viens à ma fête ce soir? Y'aura de l'alcool, de la drogue et des putes!
Ryu : - Le vrai guerrier ne se noie pas dans les plaisirs artificiels! Mais s'il y a des putes, ok, le vrai guerrier viendra.
CHUN LI VS GUILE
FIGHT !
Guile : - Aha! Depuis le temps que je rêve de me farcir une communiste! Tu vas morfler sale rouge!
Chun Li : - Attention à ce que tu vas faire, sinon, mon pays vous coupe le crédit.
Chun Li : - Attention à ce que tu vas faire, sinon, mon pays vous coupe le crédit.
Chun Li : - Tiens, barbare arrogant!
Guile : - Pffff, c'est tout ce que tu sais faire? Moi aussi je peux lever la jambe aussi haut!
Chun Li : - Prouve-le!
Guile : - Pffff, c'est tout ce que tu sais faire? Moi aussi je peux lever la jambe aussi haut!
Chun Li : - Prouve-le!
Guile : - Tiens, voilà, aha!
Chun Li : - Ouais, pas mal mais t'as vu l'état de tes bottes?
Chun Li : - Ouais, pas mal mais t'as vu l'état de tes bottes?
Guile : - Enfer, cette coco a raison, mes bottes sont mal cirées! Je viens de perdre le premier round!
Guile : - Bon, assez déconné, tiens, ça c'est pour les délocalisations d'usines américaines dans votre pays de communistes capitalistes!
Chun Li : - BLEEEURH! Ne touche pas à mes ovaires, j'en ai besoin, nous sommes dangereusement sous-peuplés en Chine! Et pis les délocalisations, c'est pas de notre faute, c'est vos patrons qui veulent toujours plus de fric!
Chun Li : - BLEEEURH! Ne touche pas à mes ovaires, j'en ai besoin, nous sommes dangereusement sous-peuplés en Chine! Et pis les délocalisations, c'est pas de notre faute, c'est vos patrons qui veulent toujours plus de fric!
Chun Li : - Non mais non mais, je vais t'apprendre moi à frapper une faible femme! Tiens, tiens!
Guile : - AAAAHHH! La salope, elle se sert de ses colliers de chiens-tueurs, les pointes!!! Ça piiiiiiiique!!!
Guile : - AAAAHHH! La salope, elle se sert de ses colliers de chiens-tueurs, les pointes!!! Ça piiiiiiiique!!!
Guile : - Tu l'auras voulu, alors là je saute, je t'attrape en l'air, je te coince sur mon épaule, j'atterris et je te fais porter tout le choc de la réception sur ta colonne vertébrale.
Chun Li : - CRAAAAC! OUATCHAILLEUH !!! Mais pourquoi on voit pas tout le mouvement que tu viens de décrire en photo?
Guile : - L'auteur de ce blog est bien trop faignant...
Chun Li : - CRAAAAC! OUATCHAILLEUH !!! Mais pourquoi on voit pas tout le mouvement que tu viens de décrire en photo?
Guile : - L'auteur de ce blog est bien trop faignant...
Chun Li : - Là, tu m'as énervé, tiens!
Guile : - CRUNCH! IIIIIIIIIIIIIH!!! J'ai mal, j'ai jamais eu aussi mal, elle n'a quand même pas osé taper "là"???
Guile : - CRUNCH! IIIIIIIIIIIIIH!!! J'ai mal, j'ai jamais eu aussi mal, elle n'a quand même pas osé taper "là"???
Et si, elle a tapé "là"...
Chun Li wins. FATALITY !
A la réception, avec des Airbags...
Hello!
Ils sont tous là, même l'autre qui a des morpions...
Trophées de chasse.
Verso. Neca réutilise à donf...
Superbe review depuis le temps que l'on attends !
RépondreSupprimersinon pour la fig de Ken, sa tête me fait penser à celle de Musclor et si on pouvait changer la tête de Ken avec celle de Musclor, on y verrait que du feu avec son sourire frimeur ultra bright !
Dans tous les cas, sympa ces figurines !
Une review qui m'a coûté du temps et de la fatigue... Je suis mort!
Supprimertrès sympa le texte d'introduction...mais quelle branlée avec M Bison !
RépondreSupprimerJe ne connais personne qui l'ait battu du premier coup...
SupprimerSans doute grâce à cette review, j'ai tenté de m'y remettre hier à SF2 old school (champion edition) sur Mame. J'ai reconfiguré ma manette et en avant! J'ai pris Ken. Je me suis fait déboîter par Balrog en trois rounds. La honte! Ce demeuré... J'ai retenté le coup, je l'ai battu cette fois, toujours en trois rounds. Ensuite, sans problème jusqu'à Bison que j'ai retourné sans problème (il est moins fort dans cette version que dans la première initiale). Mais bon, j'ai vraiment perdu mes réflexes. C'est pas comme le vélo les jeux vidéo, on oublie. La seule chose que je n'ai pas perdu, ce sont mes colères après une défaite. Combien de manettes ai-je brisées dans ma vie? :/
ça donne envie de faire une petite partie, à grands coups d'attaques napolitaines dans la gueule.
RépondreSupprimerAT-AK-NAPO-LITEN !!!